Skip to main content Skip to search Skip to header Skip to footer

Histoire vraie ou conte de fées ?

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’avril 1981


Suzanne est à la maternelle cette année. Elle est impatiente d'apprendre à lire parce qu'elle aime les histoires — toutes sortes d'histoires. Maman lit souvent à haute voix à Suzanne les histoires de la Bible dans la Leçon-Sermon de la semaine. Dans le Livret trimestriel de la Science Chrétienne. Parfois elle lit l'histoire d'une guérison dans Science et Santé de Mary Baker Eddy. Suzanne aime entendre celles-là aussi. Presque chaque semaine, il y a une histoire vraie pour les enfants dans le Christian Science Sentinel, et sa maman lui lit et relit souvent ses histoires préférées.

Ces histoires vraies montrent comment l'amour de Dieu est toujours présent pour aider ceux qui en ont besoin. Suzanne elle-même a souvent prié Dieu, l'Amour divin, quand elle avait besoin d'être guérie. Deux fois elle s'est levée à l'église pendant les réunions de témoignage du mercredi soir pour raconter comment Dieu l'a aidée et a aidé son chat, et c'était des histoires vraies !

Certains problèmes ont été rapidement résolus, mais un problème prit plus longtemps, parce qu'il y avait une leçon à apprendre. Cela a commencé il y a environ un an avec une autre espèce d'histoire — une histoire qui n'était pas vraie, un conte de fées, au sujet d'une méchante sorcière. L'histoire était sur un disque qu'une voisine avait donné à Suzanne. Après avoir écouté le disque plusieurs fois, il semblait à Suzanne que ce conte de fées devenait de plus en plus comme une histoire vraie.

Bientôt Suzanne pensa qu'il fallait que quelqu'un d'autre soit avec elle quand elle entrait dans une chambre obscure. Elle n'avait jamais craint d'être seule dans l'obscurité jusque-là, mais maintenant elle avait peur. Suzanne décida alors de ne plus écouter le disque pendant un certain temps et de penser davantage à l'amour de Dieu.

Sa mère et son père lui expliquèrent que puisque l'Amour divin remplit tout l'espace, il n'y a pas de place pour quelque chose qui n'est pas aimant, comme une sorcière. Dans Science et Santé, Mrs. Eddy parle de fantômes. (Les fantômes sont tout aussi imaginaires que les sorcières.) Elle dit: « ... on devrait apprendre aux enfants à ne pas croire aux fantômes, parce qu'ils n'existent pas. » Science et Santé, p. 352.

Maintes et maintes fois, Papa et Maman dirent à Suzanne qu'il n'y avait rien à craindre. Malgré cela, elle revenait toujours avec cette question: « Mais s'il y avait une méchante sorcière et qu'elle vienne dans ma chambre pour essayer de m'attraper ? » Finalement Suzanne commença à voir combien cette question était stupide. On ne pouvait même pas y répondre, parce qu'une méchante sorcière n'existe même pas. Une telle chose n'existe pas, et ce qui n'existe pas ne peut rien vous faire. De plus, on ne peut pas avoir peur de ce qui n'existe pas.

Maintenant Suzanne n'a plus du tout peur de l'obscurité. Quand elle entend une histoire stupide au sujet de sorcières ou de fantômes, elle sait, elle sait vraiment, que cette histoire n'est pas vraie.

Un jour, il n'y a pas longtemps, Maman lut à Suzanne à haute voix une phrase de la Leçon-Sermon de la semaine. Elle était tirée des Psaumes: « Ils trembleront d'épouvante, sans qu'il y ait sujet d'épouvante. » Ps. 53:6. Tout de suite Suzanne s'écria: « C'est tout à fait comme moi avec la méchante sorcière. Il n'y avait pas de sorcière, donc je ne pouvais pas avoir peur ! »

Pour découvrir plus de contenu comme celui-ci, vous êtes invité à vous inscrire aux notifications hebdomadaires du Héraut. Vous recevrez des articles, des enregistrements audio et des annonces directement par WhatsApp ou par e-mail. 

S’inscrire

Plus DANS CE NUMÉRO / avril 1981

La mission du Héraut

« ... proclamer l’activité et l’accessibilité universelles de la Vérité toujours disponible... »

                                                                                                                                 Mary Baker Eddy

En savoir plus sur le Héraut et sa mission.