Il y quelques années, alors que j'assistais à un cours d'été dans une université, deux autres membres de ma famille et moi-même sommes tombés malades en même temps. Comme Scientistes Chrétiens, nous avons prié pour voir que le bien-être de l'homme est intact car l'homme est fils de Dieu. Cependant, quelques étudiants de ma classe à l'université s'alarmèrent de mon apparence et prièrent le directeur du cours de me recommander de voir un médecin. C'est ce qu'il fit, et j'acceptai de passer une visite.
Le médecin diagnostiqua une hépatite infectieuse. Il voulut m'hospitaliser immédiatement, mais je demandai si au lieu de cela, je pouvais être mis en quarantaine dans la maison que nous avions louée et le tenir au courant de mes progrès. J'obtins son accord, et en revenant à la maison, je m'arrêtai pour téléphoner à une praticienne de la Science ChrétienneChristian Science (´kristienn ´saïennce) qui habitait près de là pour lui demander de l'aide. Elle accepta de prier pour les deux autres membres de la famille et pour moi et nous demanda d'étudier l'allégorie du procès, aux pages 430 à 442 de Science et Santé avec la Clef des Écritures de Mary Baker Eddy.
Je dois admettre que cette section du livre d'étude avait représenté peu de chose pour moi dans le passé, mais maintenant elle signifiait certainement quelque chose ! Je parlai avec la praticienne un jeudi, et le vendredi nous avons pu tous les trois, pour la première fois depuis des jours, garder la nourriture que nous avions absorbée. Je savais que j'étais guéri. Le directeur de l'institut téléphona le samedi; je l'informai que j'allais beaucoup mieux et que je pourrais suivre les cours le lundi. Il expliqua qu'à cause des lois de l'état, il fallait que je sois déclaré en bonne santé pour pouvoir rentrer en classe. Je demandai si je devais retourner voir le même médecin qu'auparavant pour le contrôle, et il répondit que n'importe quel médecin pouvait s'en charger.
Un rendez-vous fut pris avec un médecin différent pour le lundi, et à mon arrivée, je fus examiné à fond. Je ne donnai pas le nom de la maladie au médecin, mais lui dis simplement que j'avais besoin de passer une visite afin de suivre des cours. A la fin du contrôle, il écrivit quelque chose sur un morceau de papier et me dit de le donner au directeur de l'école. En sortant, je lus la note qui disait: « M. Brady s'est remis suffisamment d'un embarras gastrique pour pouvoir retourner en classe. » Cela me montra de la manière la plus éclatante non seulement la nature mentale de la maladie, mais la variabilité de l'opinion humaine !
Je n'ai jamais cessé d'être reconnaissant pour cette guérison. Elle est survenue il y a plus de vingt ans, et aucun membre de la famille n'a jamais eu de rechute.
Une autre fois, notre famille avait fait des projets pour assister à une séance de travail à L'Église Mère; nous nous préparions joyeusement pour ce voyage quand je fus atteint d'une paralysie faciale. Je ne pouvais bouger un côté de mon visage; mais j'étais particulièrement chagriné parce que je ne pouvais ni sourire ni rire — deux choses que j'aime faire ! Il était évident que cette difficulté était une suggestion erronée disant que l'homme peut être privé de la joie qui nous est donnée par Dieu. J'étais résolu à reconnaître que cette croyance erronée ne pouvait contrecarrer le bien, que nous fussions chez nous ou à Boston. On appela un praticien de la Science Chrétienne qui me demanda de faire une étude par la prière sur la nécessité de se soumettre à Dieu et de vaincre l'obstination ou volonté humaine. Ces paroles d'un poème de Mrs. Eddy, « Pais mes brebis », me vinrent immédiatement à l'esprit (Écrits divers, p. 398):
O fléchis la volonté,
L'orgueil de nos cœurs ;
Du sens mortel, viens briser
Le repos trompeur !
Cette exhortation du Second Livre des Chroniques m'aida aussi (30:8): « Ne raidissez donc pas votre cou, comme vos pères; donnez la main à l'Éternel, venez à son sanctuaire qu'il a sanctifié pour toujours. »
Mrs. Eddy écrit (Science et Santé, p. 151): « Tout ce qui existe réellement est l'Entendement divin et son idée, et dans cet Entendement l'être intégral est révélé harmonieux et éternel. Le chemin droit et resserré, c'est voir et reconnaître ce fait, céder à cette puissance et suivre les directives de la vérité. »
C'est exactement ce que je fis. Nous avons assisté à la séance de travail, la paralysie s'est dissipée, et je pus une fois de plus exprimer librement la joie que je ressentais.
La Science Chrétienne guérit vraiment; notre famille a été témoin bien des fois de son efficacité grâce à l'application correcte de ses enseignements. De prétendues maladies infantiles, des suites de mauvaises chutes, des difficultés financières, et le chagrin qui suivit le décès de ma femme sont simplement quelques-unes des croyances mortelles qui ont été guéries.
Pour le travail dévoué des praticiens de la Science Chrétienne qui nous aident à nous souvenir de notre héritage divin, je suis on ne peut plus reconnaissant.
Cocoa (Floride), U.S.A.