Le bien est étroitement lié à l'action. Peut-on imaginer le bien inactif? Socrate ne le pouvait pas. Il liait la vertu à la sagesse, enseignant l'impossibilité pour qui que ce soit de connaître le bien et de ne pas l'accomplir. Une grande partie de ce qui semble être de la paresse ou un manque d'ardeur au travail est l'incapacité de reconnaître le bien qui se trouve en soi-même et dans les efforts qu'on accomplit.
Dans la mesure où la conscience humaine entend la parole de Dieu, cet aveuglement mental qui empêche de voir la possibilité immédiate de la réalisation du bien cède à l'activité et aux directives du Christ. Ce n'est pas que le Christ nous dise: « Va faire les commissions » ou: « Présente-toi à ce travail », ou encore: « Mets cette chaise dans l'autre pièce ». Le Christ nous parle de la beauté, de l'ordre et de l'utilité, qui sont de caractère divin, et nous les transposons dans le domaine des objets et des opérations nécessaires à notre existence dans ce monde.
L'action du Christ comble les vides et transforme la confusion en ordre. Il n'y a aucune irrévérence à reconnaître que le Christ est à l'origine de l'ingéniosité que reflètent l'invention, la fabrication, et la diffusion de ces objets qui libèrent notre existence de la monotonie, de l'esclavage et des privations.
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