Il y a quelques années, alors que je séjournais chez ma cousine, j'allai avec elle au restaurant; là, je glissai et me fracturai la hanche. J'étais âgée alors de soixante-douze ans. Ma cousine, qui n'est pas Scientiste Chrétienne, fit appel à un chirurgien qui déjeunait là et qui me conduisit à un hôpital tout proche. Une radiographie révéla une grave fracture. Cependant, le chirurgien donna son consentement pour que je retourne dans ma chambre sans qu'il procède à la réduction de la fracture ni à la pose d'agrafes ou d'un plâtre. Je restai à l'hôpital parce que la maison de convalescence pour Scientistes Chrétiens la plus proche se trouvait à plusieurs centaines de kilomètres.
On demanda à une praticienne de la Science Chrétienne de prier pour moi et, à partir de ce moment-là, je travaillai étroitement avec elle. On ne me donna pas de médicaments, mais je ne ressentis aucunes douleurs et m'alimentai et dormis bien. Je ne mis ni la télévision ni la radio, et n'étudiai rien d'autre que la Bible et les écrits de Mrs Eddy. Je lus aussi des cantiques de l'Hymnaire de la Science Chrétienne et méditai des articles des périodiques. De nombreuses déclarations de la vérité, que j'avais apprises par cœur au long des années, firent partie intégrante de mes prières constantes.
Mrs. Eddy nous dit, dans Écrits divers (p. 354): « Un peu plus de grâce, un mobile purifié, quelques vérités tendrement énoncées, un cœur adouci, un caractère maîtrisé, une vie consacrée rétabliraient l'action normale du mécanisme mental, et rendraient manifeste le mouvement du corps et de l'âme en harmonie avec Dieu. » Dans le Psaume quatre-vingt-onze, verset 11, Dieu nous assure qu' « il ordonnera à ses anges de te garder dans toutes tes voies ». Je m'efforçais de ressentir la confiance enfantine envers notre Père céleste, exprimée dans le cantique 291.
Le huitième jour, je réussis à bouger mon pied légèrement. Puis, comme l'amélioration continuait, je commençai à marcher à l'aide d'un support spécial. Enfin, je pris, seule, l'avion qui me ramena à la maison.
Une fois chez moi, il me fut possible de prendre soin de moi-même et, six semaines plus tard, je marchais librement. Ma guérison était complète. Toute claudication ou enflure avaient disparu.
J'ai eu d'autres guérisons au cours des années, entre autres la guérison d'autres fractures, de foulures, de douleurs dans le dos, d'un zona et de la pyorrhée. Plusieurs dents, qui s'étaient gâtées au niveau de la gencive, furent guéries. Des difficultés organiques ont aussi été guéries. L'étude et la prière auxquelles je me suis livrée pour parvenir à ces guérisons ont contribué à me donner une meilleure compréhension de la sollicitude de notre Père pour tous Ses enfants. Les mots ne sauraient exprimer ma gratitude.
Evanston (Illinois), U.S.A.