La Science divine de l'être est compréhensible, exacte et pure. Elle ne renferme aucune incertitude. Les enseignements de la Science sont clairs et précis. La Science divine n'est pas obscure. C'est vraiment un verre d'eau rafraîchissante pour ceux qui ont commencé à prendre conscience que les sens matériels desséchés n'étancheront pas leur soif spirituelle.
La révélation de la Vérité est profonde. Elle ébranle les fondements mêmes de la mortalité et en sectionne les racines mêmes. Et pourtant son message est si pur — si clair — qu'un enfant peut le saisir et le comprendre. La réalité n'est pas un amas compliqué de raisonnements humains. Pour le cœur réceptif, elle est lumineuse et limpide.
L'exposé complet de la Science Chrétienne peut s'exprimer en quelques phrases. Mrs. Eddy énumère comme suit ce qu'elle considère les points fondamentaux qui résument la métaphysique divine:
« 1. Dieu est Tout-en-tout.
2. Dieu est le bien. Le bien est l'Entendement.
3. Dieu, l'Esprit, étant tout, rien n'est matière.
4. La Vie, Dieu, le bien omnipotent, nient la mort, le mal, le péché, la maladie.
— La maladie, le péché, le mal, la mort, nient le bien, le Dieu omnipotent, la Vie. » Science et Santé, p. 113;
Qui pourrait s'empêcher d'admettre que ces quelques propositions fondamentales sont simples et directes, claires et précises ? La clarté de la Science divine repose, solidement ancrée, sur ces concepts. Chaque déclaration et chaque conclusion légitimes concernant la Science de l'être doivent trouver leur origine dans ces vérités élémentaires.
Alors que la Science divine est immuable, spécifique et certaine, l'existence mortelle en est l'exact antipode. Les sens matériels définissent l'existence comme mouvante, ambiguë et ayant un terme. La mortalité est complexe, obscure et incertaine. La Science est claire, mais Mrs. Eddy écrit de son opposé: « L'existence mortelle est une énigme. Chaque jour est un mystère. » ibid., p. 70;
Peut-être sommes-nous parfois enclins à nous laisser porter au gré de ce mystère sans le mettre en question. Mais, en définitive, nous nous fatiguerons tous de son incertitude et de son ambiguïté. Nous commencerons à voir que la prémisse de l'existence mortelle manque totalement de clarté. Rien en elle n'est permanent — elle n'a pas de substance éternelle et déterminée. Au fur et à mesure que les fils qui paraissent faire de la mortalité un tout cohérent commenceront à se défaire, nous regarderons avec une gratitude plus profonde vers les réalités permanentes et sans complication de la Science divine.
Christ Jésus était, par nature, un Scientiste Chrétien. Il percevait clairement et de façon définitive le fait que Dieu est Tout. Il prouvait que, dans sa totalité, l'Entendement est bon. Il reconnaissait la perfection de l'Esprit, la Vie, alors que les limitations de la matière ou du sens matériel prétendaient démontrer le contraire. Il acceptait le fait que l'homme est l'expression même, ou représentation, de la Vie divine. Le péché, le mal, la mort qui représentent la confusion inhérente à la mortalité se dissolvaient en présence de sa reconnaissance de la métaphysique divine, reconnaissance pure et semblable à celle de l'enfant.
Jésus était grandement reconnu pour son aptitude à communiquer les concepts spirituels par des paraboles simples. Il présentait les vérités profondes de façon telle que ceux qui les recherchaient en toute honnêteté pouvaient les saisir. Jésus n'a fait mention d'aucune théologie difficile et complexe. Il n'était pas non plus quelqu'un qui met l'accent sur ce qui est mystérieux, secret ou caché. Il était humble. Il aimait Dieu. Il reconnaissait que la perfection est la réalité présente et démontrable. Sa vie et ses œuvres témoignent du fait qu'on peut atteindre à la compréhension de la réalité grâce à une perception claire et certaine. Une telle perception est profonde, accessible et naturelle pour la pensée réceptive.
Aujourd'hui, chacun de nous est à même d'apprécier combien sont clairs les points fondamentaux qui décrivent la nature de la réalité. Nous pouvons nous défaire des sens matériels qui sont très certains qu'il est impossible d'énoncer la réalité aussi simplement. C'est le sens matériel de l'existence qui voudrait prétendre compliquer et troubler l'existence de l'homme. Dans la mesure où nous travaillons fidèlement et avec ferveur à remplacer le sens matériel par le sens spirituel, nous commençons à voir, clairs comme le cristal, la totalité de Dieu et le fait que l'homme est éternellement inclus dans cette totalité.
Jean, dans sa vision du nouveau ciel et de la nouvelle terre, a consigné cette vue: « Il me montra un fleuve d'eau de la vie, limpide comme du cristal, qui sortait du trône de Dieu et de l'agneau. » Apoc. 22:1. Inévitablement, ce qui vient de Dieu est pur et clair, car l'Entendement divin est totalement parfait. Il n'y entre ni incertitude, ni désordre, ni inconnu.
Si nous cherchons à scruter la Science divine à travers la lentille du sens matériel, nous pourrons supposer indûment que ses vérités ne sont pas claires. Regardant de l'intérieur d'une voiture dont les vitres sont teintées en vert, un observateur peut en déduire que le paysage est plus sombre qu'il ne l'est en réalité. Mais lorsqu'il comprend que la teinte de la vitre change les véritables couleurs du paysage, il acquiert une meilleure compréhension des faits. S'il baisse alors la vitre et regarde le panorama à l'œil nu, il prend directement connaissance des faits.
La Science divine est claire et pure. Mais il est nécessaire que nous fassions abstraction du sens matériel et que nous regardions au travers de la pureté du sens spirituel afin de connaître cette clarté directement.
Magnétisme animal, tel est le terme qu'emploie la Science Chrétienne pour décrire la croyance erronée que l'homme vit dans la matière — qu'il observe la réalité par les sens matériels qui sont des contradicteurs. Le magnétisme animal voudrait nier la totalité de Dieu. Il présume que le mal est réel. Mais ses prétentions ne sont jamais rien de plus que des impressions imaginaires faites sur les sens corporels hypothétiques. En dépit de la réalité ou de la substance que l'entendement mortel voudrait prêter à la matérialité, en dépit de l'apparence troublante, effrayante ou discordante de ses impressions, chaque individu a la faculté de reconnaître quelque peu la réalité. Notre discernement des vérités de la Science divine n'a pas à être assombri ou voilé. En réalité rien ne s'oppose à ce que ces vérités apparaissent dans toute leur clarté et leur netteté. Nous pouvons reconnaître que Dieu est Tout et qu'Il est bon. Nous pouvons admettre que le mal est irréel et que seul le bien est pouvoir. Ces points clairs, frappants, de la Science divine nous parlent de la réalité. Ils guérissent et sauvent.
