Dans ma jeunesse, ma santé avait toujours été fragile.

Dans ma jeunesse, ma santé avait toujours été fragile. Je n'avais pas reçu d'instruction religieuse, mais j'avais la croyance naturelle au secours divin et j'étais de nature obéissante. C'est l'obéissance à ce qui semblait être une inspiration divine, quand j'étais à Londres en 1909, essayant de surmonter des difficultés apparemment insolubles concernant la vente de l'affaire de mon père, qui me conduisit à la Science Chrétienne. La Science non seulement résolut le problème de la maison de commerce, mais me guérit en trois semaines d'un état de santé qui déclinait rapidement et qui avait défié les efforts des médecins français et anglais.

Environ un an après mon retour en France, une de mes sœurs tomba malade, et le médecin que l'on appela était justement un de ceux qui m'avaient soignée dans le passé. Il fut très surpris de me voir en parfaite santé. Reconnaissant que ma guérison avait eu lieu grâce à la Science Chrétienne, il avoua très simplement qu'il ne pouvait rien faire pour le cas de ma sœur et recommanda qu'elle soit traitée en Science Chrétienne. La guérison eut lieu pendant la nuit même, sans convalescence.

Quelque temps après, ma mère devint sérieusement malade. Sur l'insistance de la famille, trois médecins furent appelés en consultation. Ils la déclarèrent perdue. Je refusai d'accepter ce verdict. Je restai à son chevet jour et nuit pendant trois semaines, n'acceptant aucune visite, et méditant ce passage du livre d'étude, Science et Santé de Mrs. Eddy (p. 598): « Un instant de conscience divine, la compréhension spirituelle de la Vie et de l'Amour, est un avant-goût de l'éternité. Cette vue élevée, obtenue et retenue lorsque la Science de l'être est comprise, franchirait, grâce au discernement spirituel de la vie, l'intervalle de la mort, et l'homme serait dans la pleine conscience de son immortalité et de son harmonie éternelle, où le péché, la maladie et la mort sont inconnus. » Je savais que cette vérité était agissante. Néanmoins, son état empira, elle eut le délire et perdit connaissance.