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Aucune trace du mal

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de juin 1978

The Christian Science Monitor


Avez-vous jamais fait la cuisine sur un feu de camp et remarqué bien des jours après que vos vêtements étaient encore imprégnés de l'odeur de la fumée? Le seul fait de se trouver dans une pièce enfumée produit souvent le même effet.

Combien remarquable, alors, le récit biblique, relatant qu'il y a quelque deux mille cinq cents ans, trois Hébreux jetés dans une fournaise ardente, à Babylone, survécurent et en sortirent sans présenter aucune trace du feu.

Schadrac, Méschac et Abed-Nego furent jetés dans une « fournaise ardente » comme punition pour avoir adoré Dieu plutôt que la statue en or érigée par le roi Nebucadnetsar. Mais les flammes ne leur firent pas de mal et, d'après la Bible, quand ils sortirent de la fournaise, « le feu n'avait eu aucun pouvoir sur le corps de ces hommes... les cheveux de leur tête n'avaient pas été brûlés... leurs caleçons n'étaient point endommagés, et... l'odeur du feu ne les avait pas atteints. » Voir Dan. 3:19–30; C'est pour le moins miraculeux qu'ils endurèrent les flammes, mais comment se fait-il que le feu ne laissa aucune trace quelconque ?

Ils ont dû savoir que la Divinité qu'ils persistaient à servir les protégerait complètement. Schadrac, Méschac et Abed-Nego comprirent sans aucun doute qu'ils ne pourraient jamais pendant un seul instant se trouver en dehors de la sollicitude de Dieu. Ils ont dû être certains de la suprématie de Dieu et de leur unité inséparable avec Lui. Ainsi pour eux le feu ne parut pas dangereux ou effrayant. Dans leur conscience, ils ne furent jamais touchés par la fournaise ardente et ils sortirent intacts du feu et de la fumée.

Le livre de Daniel fut écrit plus de quatre cents ans après l'époque de Nebucadnetsar, et les érudits considèrent que le livre porte en grande partie la marque des événements de cette époque ultérieure — une époque où les disciples de l'unique Dieu rencontraient une persécution systématique, telle qu'ils n'eurent jamais à en subir à Babylone. Mais la logique spirituelle du récit biblique sonne juste, et la Science Chrétienne nous donne une indication quant à la façon dont une telle délivrance put avoir lieu. Mrs. Eddy écrit: « Vous dites: “Je me suis brûlé le doigt.” Voilà qui est parfaitement juste, plus juste que vous ne le supposez; car c'est l'entendement mortel, non la matière, qui le brûle. L'inspiration sainte a créé des états d'esprit qui ont pu annuler l'action des flammes, comme dans le cas biblique des trois jeunes captifs hébreux, jetés dans la fournaise de Babylone; tandis que l’état mental opposé pourrait produire la combustion spontanée. » Science et Santé, p. 161; Et dans un autre passage: « Excluez de l’entendement mortel les erreurs nuisibles; alors le corps ne pourra en souffrir. Les effets de la douleur et du plaisir proviennent forcément de l’entendement, et, telle une sentinelle qui abandonnerait son poste, nous admettons cette croyance importune, oubliant que nous pouvons, grâce au secours divin, lui en défendre l’entrée. » ibid., p. 392;

Il est évident que Schadrac, Méschac et Abed-Nego exclurent l’erreur de leurs pensées. Ils furent inflexibles dans leur refus de craindre le roi Nebucadnetsar ou quoi qu’il pût leur faire. Tous les trois étaient si fermement enracinés en Dieu, l’Esprit divin, qu’aucune force matérielle ne pouvait leur faire du mal.

Nous aussi, parfois, nous passons par une épreuve du feu — maladie, accident, privation. Bien que nous puissions survivre à la « chaleur » d’une telle épreuve, il est possible qu’en en sortant, nous trouvions que l’odeur de la fumée est encore sur nous. D’une manière quelconque, des souvenirs troublants de notre lutte peuvent subsister encore.

Ne pouvons-nous pas nous débarrasser jusqu’au dernier vestige de l’adversité comme le firent Schadrac, Méschac et Abed-Nego, en comprenant qu’elle ne nous a jamais vraiment touchés en premier lieu ? Demeurant consciemment dans l’Esprit, Dieu, et laissant Christ, la Vérité, gouverner notre vie, nous commençons à nous rendre compte que nous ne pouvons jamais être assujettis à des circonstances menaçantes ou effrayantes. Dans la totalité de l’Esprit, le bien omniprésent, il n’y a de place pour aucune sorte de danger. L’épreuve qui reste dans notre mémoire résulte simplement de l'ignorance de la présence de Dieu — à vrai dire une croyance à un autre entendement ou pouvoir en dehors de Dieu. Tout cela peut être dissipé par le réveil à l'infinitude de Dieu. Mrs. Eddy explique: « C'est notre ignorance concernant Dieu, le Principe divin, qui produit l'apparente discorde, et la vraie compréhension de Dieu rétablit l'harmonie. » ibid., p. 390.

Véritablement nous n'avons jamais été dans une fournaise ardente, par conséquent aucune fumée en provenance des flammes ne peut souiller notre être. Il n'est pas possible qu'il y ait le moindre reste de discordance, car Dieu est Tout, Il créa tout et Il gouverne tout, y compris l'homme, Son reflet spirituel parfait.

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