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L'Église à l'œuvre

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de mai 1978

The Christian Science Journal


Le Monitor, partie intégrante de l'Église

Un membre de L'Église Mère, habitant l'Angleterre et souhaitant devenir praticien de la Science Chrétienne à temps complet, se consacra à l'étude et à la prière... mais sans grand succès. On faisait bien appel à lui de temps à autre, mais cela ne représentait pas une activité suivie.

« Je finis par me rendre compte, explique-t-il, que j'attendais que l'on fasse appel à moi afin d'exercer mon ministère, au lieu de m'identifier comme un praticien du christianisme pur. Puisque je n'avais pas de patient particulier à aider, savez-vous ce que j'ai fait ? Je me suis servi du Christian Science Monitor. »

Le Monitor était une fenêtre ouverte sur la pensée mondiale; ce qui permit à cet étudiant de soutenir l'activité spirituelle tandis qu'il niait la réalité des suggestions matérielles limitées. Utilisé ainsi, le Monitor était un outil inestimable pour prier scientifiquement et avec précision.

« Je pris conscience des besoins de l'humanité et je donnai les traitements nécessaires, exactement comme s'il s'était agi de patients me demandant de l'aide. Dans la semaine qui suivit, je reçus deux ou trois appels. Vers la fin du mois, plusieurs demandes d'aide arrivaient quotidiennement. » C'est ainsi que cet étudiant devint praticien à plein temps.

Les membres d'une filiale du sud-ouest des États-Unis adoptèrent une démarche similaire lorsqu'ils décidèrent de consacrer davantage de temps à prier pour l'humanité. Ils commencèrent en 1971, lorsque le Monitor publia une série d'articles intitulée « Contre-attaquez ». Ces articles traitaient des questions que les rédacteurs du journal considéraient comme les problèmes-clés des dix années à venir: la pauvreté, la pollution, le troisième âge, le racisme, la criminalité, les jeunes, l'éthique des affaires et la valeur culturelle de la télévision.

Les membres décidèrent d'étudier et de prier individuellement au sujet de problèmes spécifiques, puis de se réunir par petits groupes pour échanger leurs idées. Tous les deux mois, un bref compte-rendu, retraçant ce qu'avait fait chaque groupe ainsi que les résultats positifs obtenus par chaque personne, était présenté à l'ensemble des membres.

Lorsque les membres en apprirent davantage au sujet de l'être éternel et comprirent que cela était vrai pour tous, en particulier pour les personnes du troisième âge, l'église fut invitée à tenir un service dans une maison de retraite locale. Deux des pensionnaires qui assistèrent à ce service firent appel à la Science Chrétienne pour être aidés par la prière.

Mais ce service porta d'autres fruits ! Un membre fut invité à donner un cours sur la création littéraire, un autre un cours sur l'art; on demanda à un troisième de servir dans un comité spécial qui s'occupait des personnes âgées. A peu près à la même époque, un don permit à l'université d'entreprendre une étude spéciale pour examiner de quelle façon pourraient être améliorés les programmes municipaux destinés aux personnes du troisième âge.

L'intérêt personnel n'était pas le mobile qui stimula les membres dans leur désir d'aider, car la majorité d'entre eux vivaient dans des localités qui n'étaient pas touchées directement par la pauvreté, la pollution ou la violence raciale. Cependant, leur bonne volonté à aborder ces problèmes et à rechercher, pour autrui, des solutions fondées sur la compréhension spirituelle leur ouvrirent des horizons tout à fait nouveaux. Ainsi que l'exprima l'un des membres: « Cela m'a montré comment une église peut jouer un rôle vital en faveur du bien, même si elle n'a que peu de membres. »

L'une des questions à laquelle les membres s'intéressèrent tout particulièrement, fut celle du ramassage scolaire en liaison avec l'intégration raciale. En dépit des opinions divergentes qui se faisaient jour parmi eux, les membres abordèrent ce problème. A mesure qu'ils discernèrent que la loi divine de justice et de clémence, toujours présente, est universelle, il leur devint évident que la question de l'intégration raciale à l'école pouvait être résolue légalement et sans recours à la violence.

Un certain jour, tard dans la soirée, l'un des membres, femme d'un policier, appela d'autres membres pour les informer que l'on redoutait pour le lendemain matin des troubles d'ordre racial dans l'un des lycées de la ville. Ils prièrent tous en affirmant encore ce qu'ils avaient étudié; aussi ne furent-ils pas surpris d'apprendre plus tard qu'aucun incident ne s'était produit. On se doit d'ajouter que leur ville est au nombre de celles où la question du ramassage scolaire se règle sans violence devant les tribunaux.

Les membres se rendent compte, avec gratitude, que des changements tels que la diminution des tensions raciales, un meilleur équilibre ethnique au sein des assemblées d'élus locaux, une baisse du taux de la criminalité locale, des programmes de télévision de meilleure qualité, sont en relation directe avec la prière. Mais, en outre, chacun de ceux qui se sont servi du Monitor pour prier pour l'humanité découvre qu'il a aussi acquis plus de perspicacité et d'amour spirituels. Et c'est cette croissance en compréhension spirituelle acquise par l'utilisation du Monitor comme instrument de la prière efficace qui conduisit l'un de leurs membres à devenir un praticien inscrit dans le Journal.

« Tout ceci se passe dans notre École du Dimanche ! »

La constante variation du nombre des présences à l'École du Dimanche d'une filiale sud-américaine provoqua l'ultime éveil. Ces fluctuations cessèrent après qu'un effort concerté eut permis d'expliquer aux membres ce qui se passait à l'École du Dimanche. Une table ronde, à laquelle participèrent deux élèves, deux moniteurs, deux anciens élèves et une mère d'élèves, donna aux membres une vision entièrement nouvelle du dessein et des objectifs de l'École du Dimanche. Pour bon nombre d'entre eux, ce fut une découverte agréable !

Amélioration de la vue, aide donnée à un ami qui éprouvait quelques difficultés à s'entendre avec les autres, aide à un cousin dans une situation dangereuse, tel fut le bilan présenté par un enfant de douze ans.

La maman qui participait à cette table ronde expliqua comment la fréquentation régulière de l'École du Dimanche par ses cinq enfants avait été profitable à toute la famille, elle-même s'estimant tout spécialement bénie. Comme elle n'avait pas été élève d'une École du Dimanche, elle apprenait beaucoup grâce à ses enfants.

Tous les participants à cette table ronde soulignèrent combien il est important que le milieu familial et l'École du Dimanche coopèrent afin d'aider les jeunes à comprendre pleinement les enseignements fondamentaux de la Science Chrétienne.

Lorsque les membres se furent rendu compte que c'était précisément ce genre d'activité qui se manifestait au sein de leur École du Dimanche, les problèmes — fréquentation irrégulière et manque de soutien des parents — disparurent. Oui, ils disparurent... et sans attendre.

« L'histoire de Jésus » — un livre qu'on peut partager

L'histoire de Jésus, fidèlement racontée d'après les Évangiles, est le dernier volume illustré des histoires bibliques pour enfants. Ce récit de la vie de Jésus permet aux enfants de ressentir plus profondément la grandeur du Maître et la puissance de son ministère de guérison, la gloire de son exemple de pardon, d'obéissance et d'amour.

Il y a d'innombrables manières de partager L'histoire de Jésus au sein de la famille et au dehors. Partager peut aussi vouloir dire emporter un exemplaire pour le montrer à un ami, à un instituteur ou à un bibliothécaire — à quiconque pouvant s'intéresser à ce genre de publication.

Vous pouvez vous procurer L'histoire de Jésus pour $2.00 dans les Salles de Lecture de la Science Chrétienne des pays francophones et également dans de nombreuses Salles de Lecture des pays anglophones. Vous pouvez également le commander directement à The Christian Science Publishing Society, One Norway Street, Boston, MA, U.S.A. 02115.

De la part du Directeur de la Société d'Édition

... Nous avons besoin de plus de Hérauts

Voici comment vous pouvez apporter votre aide.

Dans les pays disposant d'un Héraut rédigé dans leur propre langue, les filiales constatent que ces publications sont extrêmement importantes pour faire connaître la Science Chrétienne. Beaucoup de ces églises nous disent qu'elles pourraient distribuer davantage d'exemplaires du Héraut si elles avaient assez d'argent pour les acheter. Dans certaines régions, le public a une telle soif de ces publications qu'il est nécessaire de remplir fréquemment les boîtes de distribution. Un certain comité doit remplir plusieurs fois en une heure la boîte à l'entrée de l'église !

Il est incontestable que cette activité s'harmonise avec le but fixé au Héraut par Mrs. Eddy en ces termes: « Proclamer l'activité et la disponibilité universelles de la Vérité. » The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany, p. 353.

Chacun de nous peut apporter son soutien à la mission du Héraut de la façon que lui inspirent ses prières. Mais si c'est une aide financière que vous désirez apporter aux Hérauts, alors le « Fonds pour dons de périodiques » répond peut-être à votre attente. On peut faire à ce fonds un don en faveur d'une région où le Héraut est le plus nécessaire.

Vos dons peuvent être adressés au Trésorier de L'Église Mère ou à La Société d'Édition de la Science Chrétienne, mais dans les deux cas il est nécessaire de préciser: « Fonds pour dons de périodiques — Héraut ». (Notez qu'aux États-Unis et dans certains autres pays, ces sommes peuvent venir en déduction de vos déclarations de revenus.) Chaque envoi sera reçu avec gratitude et il en sera fait bon usage.

[Extraits de la rubrique « Church in Action » paraissant dans The Christian Science Journal.]

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