Mes parents étaient adhérents de la Science Chrétienne avant ma naissance. En conséquence, j’ai suivi l’enseignement de l’École du Dimanche de la Science Chrétienne jusqu’à l’âge de vingt ans. Il paraissait si normal de voir mes problèmes trouver leur solution rapidement, et tout allait si facilement et si naturellement que j’en oubliai d’exprimer ma reconnaissance. Plus tard, j’ai dû prouver ma compréhension de cette Science par moi-même et c’est alors que j’ai donné sa vraie valeur à la Science Chrétienne.
Un grand nombre de preuves encourageantes me mettent en mémoire les paroles de Christ Jésus, qu’il a prononcées après sa guérison des dix lépreux (Luc 17:17): « Les dix n’ont-ils pas été guéris ? Et les neuf autres, où sont-ils ? » Comme cet homme qui est revenu pour donner gloire à Dieu, j’aimerias vous faire part d’une guérison qui m’a enrichie spirituellement.
Un après-midi, à la fin d’un entretien que nous avions, mon mari et moi, avec plusieurs autres personnes, il me fut impossible de me lever de ma chaise. Je sentis toute ma force m’abandonner, mais aidée par mon mari, je suis finalement arrivée jusqu’à notre voiture. Sur le chemin du retour, nous avons tous deux déclaré des vérités de la Science Chrétienne. J’ai reconnu que j’entretenais depuis quelque temps des pensées presque haineuses à l’égard des gens qui nous obligent à respirer la fumée de leurs cigarettes. Pendant les deux heures de l’entretien mentionné plus haut, deux messieurs n’avaient cessé de fumer ! J’avais donc accepté que quelque chose de matériel pouvait empoisonner l’homme. J’avais certainement oublié de reconnaître que tous ceux qui m’entourent sont, dans leur être réel, enfants de Dieu et également que des pensées d’amour et de compassion protègent, alors que la haine, la critique et la condamnation détruisent.
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