Lorsque, pour la première fois, Science et Santé avec la Clef des Écritures...

Lorsque, pour la première fois, Science et Santé avec la Clef des Écritures de Mary Baker Eddy me fut offert par ma mère, je n'avais jamais entendu parler de la Science ChrétienneChristian Science (´kristienn ´saïennce). J'éprouvais, cependant, une grande méfiance et beaucoup de scepticisme à l'égard d'une religion qui prétendait associer la Science au christianisme. Bien que mes premiers efforts pour lire le livre fussent entrepris dans le dessein de mettre au jour ce que je pensais être illogique et contradictoire dans son contenu, très vite quelque chose se produisit dans mon existence qui me contraignit à mieux comprendre la logique invariable de ses merveilleux enseignements.

Peu de temps après qu'on m'eut offert Science et Santé, une aggravation d'une hernie abdominale se produisit, alors que je jouais au rugby dans une équipe militaire dont je faisais partie, à une base navale des États-Unis où je suivais des cours d'électronique. Cet état était congénital et avait été médicalement confirmé par un médecin avant que je ne fusse incorporé dans la marine. Il avait déclaré que je devais être opéré avant d'atteindre un certain âge, et j'avais depuis longtemps dépassé cette période. Le chirurgien militaire qui m'examina au moment où l'aggravation se produisit, était aussi d'avis qu'une opération serait nécessaire. Il donna son accord pour qu'elle fût ajournée de quatre mois jusqu'à la fin de mes cours. Je dus cependant cesser immédiatement de jouer au rugby.

Comme je ne désirais pas me faire opérer, je me mis à lire Science et Santé pour y trouver du réconfort. Je ne savais rien, ou peu de chose, au sujet des praticiens de la Science Chrétienne, et ma compréhension de la Science Chrétienne elle-même était non seulement très mince, mais elle était aussi confuse. Alors qu'il semblait que je pusse entrevoir, bien que faiblement, le monde véritable de l'Esprit, je trouvais difficile d'abandonner l'ancien concept d'un monde matériel. Pourtant, plus je lisais, plus je désirais comprendre. Le premier chapitre, intitulé « La Prière », se révéla particulièrement significatif parce qu'il me ramena, de nombreuses fois, à une plus haute compréhension de la prière. Le résultat fut la guérison complète de la hernie, uniquement au moyen de méthodes spirituelles, et l'opération devint inutile. Comme nous le dit Mrs. Eddy dans Science et Santé (p. 152): « La Vérité produit un effet guérisseur alors même qu'elle n'est pas entièrement comprise. »