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« Je ne me suis PAS fait mal »

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de décembre 1978


Bruno aimait courir en plein air. En fait, dès qu'il avait passé la porte, il oubliait de marcher et courait partout. Or un jour à l'école, alors qu'il courait dehors, il tomba, mais n'y pensa pas beaucoup. Il se tapota le menton là où il s'était cogné, se releva et recommença à jouer jusqu'à ce qu'il vît le visage de son institutrice. Elle paraissait très inquiète. Il s'aperçut alors qu'il saignait et il eut peur.

Son institutrice le conduisit au bureau et téléphona à sa mère pour lui dire que Bruno s'était sérieusement blessé. Elle demanda à sa mère de venir le chercher. Bruno pensa que sa mère arriverait à l'école dans une vingtaine de minutes.

Tandis qu'il était assis dans le bureau, il entendit quelques instituteurs parler de la mauvaise coupure qu'il s'était faite. Ils dirent même qu'il devrait aller à l'hôpital pour qu'on lui fasse des points de suture au menton. Bien que Bruno essayât de penser à Dieu et à toutes les idées de guérison qu'il avait apprises à l'École du Dimanche de la Science Chrétienne, il ne pouvait tout simplement pas s'empêcher d'avoir peur et de se sentir seul.

Puis sa mère arriva et elle ne semblait pas être inquiète du tout. Il savait, par son air tranquille, qu'elle avait prié tout le long du chemin. Elle remercia la secrétaire qui avait aidé Bruno et lui dit qu'elle s'occuperait de tout.

Et elle le fit. Avec Dieu et par la prière, sans hôpital et sans points de suture. Tandis qu'ils rentraient chez eux en voiture, Bruno et sa mère commencèrent à parler de quelques phrases du livre Science et Santé de Mary Baker Eddy. Il connaissait ce livre parce que sa classe de l'École du Dimanche le lisait chaque semaine avec la Bible. Ces phrases disaient: « Quand un accident se produit, vous pensez ou vous vous écriez: “Je me suis fait mal !” Votre pensée est plus puissante que vos paroles, plus puissante que l'accident même, à rendre le mal réel. » Science et Santé, p. 397;

Bruno se rendit compte qu'il n'avait lui-même ni pensé ni dit: «Je me suis fait mal », mais qu'il avait cru qu'il s'était fait mal quand sa maîtresse l'avait dit. Et c'est alors que les difficultés avaient commencé. Ensuite il avait cru ce que les instituteurs disaient à ce sujet dans le bureau.

Bruno comprit soudain comment il avait cédé. « Tout s'est passé si vite, et avec tous ces gens qui me regardaient et me plaignaient, sanglota Bruno, il était difficile de penser à Dieu. »

« J'en suis sûre, mon petit chou, lui dit sa mère en séchant ses pleurs, mais commençons maintenant à penser de façon juste — à la manière de Dieu. Disons le contraire et sachons que tu ne t'es pas fait mal — tout comme Mrs. Eddy nous dit qu'il faut le faire. voir ibid. 397: 18–23; Et elle dit: “La pratique scientifique et chrétienne commence par la note tonique de l'harmonie que nous a donnée le Christ: « N'ayez pas peur ! »” » ibid., p. 410.

« Je ne me suis PAS fait mal, s'écria Bruno, parce que Dieu maintient chacun en sécurité et parfait. » La peur de Bruno se dissipait. Il avait commencé à penser juste.

Il était content de rentrer à la maison, de se nettoyer et de lire ses articles préférés pour enfants publiés, comme celui-ci, dans le Héraut. Ces histoires vraies disaient comment d'autres enfants de son âge furent guéris en s'adressant à Dieu. Il savait qu'il le serait aussi. La crainte avait disparu.

Tôt le lendemain matin, il était prêt pour l'école. La coupure s'était parfaitement refermée et il avait bien meilleure mine. Sa pensée aussi s'était améliorée, il le savait. Ce n'était pas ce que les autres pensaient à son sujet ou ce qui lui arriverait qui importait. Ce qui importait c'était ce que Dieu sait. Dieu sait que chacun de Ses enfants est parfait, sain, en sécurité et heureux. Voilà ce qui importait vraiment.

Deux jours plus tard, Bruno tomba, se cogna de nouveau le menton et la coupure se rouvrit. Au lieu d'avoir peur, il regarda sa mère et tous deux dirent immédiatement: « Je ne me suis PAS fait mal » et ils sourirent. Ils savaient que c'était là une occasion pour Bruno d'utiliser ce qu'il avait appris. La coupure se referma rapidement et elle fut complètement cicatrisée en quelques jours.

Bruno dit plus tard: « Qu'il est bon de savoir que Dieu prend soin de vous. Vous ne pouvez tout simplement pas vous faire de mal, quoi que l'on puisse dire. »

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