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Les jeux de hasard, inoffensifs ?

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’août 1977

The Christian Science Monitor


Les jeux de hasard sont une tromperie pratiquée par un individu envers lui-même.

Les défenseurs de l'expansion des jeux de hasard et des loteries aiment à dire que le jeu est ce que les gens veulent et ils ont vite fait de le qualifier d'« activité inoffensive ».

Un de mes amis, sans travail depuis un certain temps, doit être une de ces personnes en question. Toutes les semaines, il consacre une partie de sa maigre allocation de chômage à l'achat de plusieurs billets de loterie, espérant contre toute attente, qu'un gros coup de chance va le remettre à flot. Et parce qu'il s'accroche désespérément à ce faux espoir, il ne fait pas le courageux effort nécessaire à ce moment pour résoudre vraiment ses différents problèmes.

Pour certaines personnes, jouer n'est rien d'autre qu'un monstrueux gaspillage d'argent. Pour beaucoup d'autres, cependant, les conséquences sont beaucoup plus graves: ceux qui ne semblent pas capables de se tirer d'affaire tout seuls, et qui pensent que, peut-être, quelque coup heureux du sort les sortira de leur mauvais pas. Mais quelque difficile, voire impossible que cela nous paraisse à ce moment-là, nous devons — par pur respect pour nous-mêmes, pour notre propre bien-être moral et spirituel — gagner, non pas du point de vue de la chance ou du hasard, mais du point de vue spirituel de l'afflux toujours continu, ininterrompu du bien de Dieu vers Son reflet précieux, l'homme.

Christ Jésus nous a maintes fois donné l'assurance de la présence et de l'amour de Dieu. « Demandez, et l'on vous donnera » Matth. 7:7;, a-t-il dit.

Demander quoi ? Demander de croître en compréhension spirituelle, en courage, en persévérance, en confiance dans la sollicitude de Dieu. Demander d'être capable de reconnaître Sa bonté continuellement à l'œuvre dans notre existence.

Le Christ, ou la Vérité, est le message de Dieu à l'humanité, apportant à notre conscience la réalité de notre identité spirituelle. Notre moi réel, en tant qu'expression de Dieu, ne connaît ni pénurie, ni frustration, ni fausses alarmes, lesquelles sont la résultante de l'ignorance, de la croyance à la matière et à ses limitations, de l'apitoiement sur soi.

Mary Baker Eddy, Découvreur et Fondateur de la Science Chrétienne, ne donne aucun motif de réconfort à l'humanité quant à sa prise en considération de la matière et à sa dépendance à son égard, non plus qu'au manque général de confiance en la substance spirituelle. Elle dit: « Le sens fini ne peut apprécier à sa juste valeur le Principe infini, Dieu, ni Son image infinie ou reflet, l'homme. » Science et Santé, p. 300;

Celui qui se laisse empêtrer dans la pratique égoïste et cupide du jeu, fait du hasard la source du bien et il lui reste à entrevoir le fait d'« apprécier à sa juste valeur » Dieu et Son expression spirituelle, l'univers et l'homme.

Il nous est arrivé parfois d'entendre quelqu'un dire: « Oui, j'achète des billets de loterie et, si je gagne, qui peut dire que ce n'est pas là le moyen choisi par Dieu pour pourvoir à mes besoins ? »

Que signifie ce genre de raisonnement ? Dieu pourvoit déjà à nos besoins, nous donne déjà plus que nous n'acceptons dans notre poursuite immodérée pour obtenir davantage. Dieu n'a pas besoin de courses de chevaux, de tombolas publiques, ou de roues numérotées pour nous donner ce qui nous est nécessaire. Et quelle sorte de disposition providentielle serait celle qui retirerait à l'un pour donner à l'autre ? Ce que Dieu donne vient sous forme d'idées spirituelles et de bien spirituel. Si nous sommes patients, si nous ouvrons sincèrement notre pensée à l'Amour divin, notre raison d'être, notre subsistance et notre bonheur nous apparaîtront clairement. Nous devons prouver humainement notre compréhension de ce qui est déjà spirituellement vrai.

Dans le chapitre intitulé « La Prière », dans le livre d'étude de la Science Chrétienne, Mrs. Eddy écrit: « Combien creuses sont nos conceptions de la Divinité !... Sommes-nous réellement reconnaissants pour le bien déjà reçu ? Alors nous mettrons à profit les bienfaits que nous avons, et ainsi nous serons qualifiés pour en recevoir davantage. » ibid., p. 3;

« Recevoir » et « avoir » sont des états mentaux. En fait, ils sont plutôt apparentés à « donner » — à exprimer journellement nos qualités dérivées de Dieu: la compassion, l'amour, l'intelligence, l'humilité. La compréhension spirituelle est notre véritable richesse.

Christ Jésus a dit: « Ce n'est pas vous qui m'avez choisi; mais moi, je vous ai choisis, et je vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit demeure, afin que ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donne. » Jean 15:16.

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