Enseigner aux élèves de l'École du Dimanche à guérir
Il y a quelques années, dans cette rubrique, le Conseil des Directeurs a souligné combien il était important d'enseigner aux élèves de l'École du Dimanche comment guérir. Voir Le Héraut de la Science Chrétienne, numéro de novembre 1975, p. 349; Au nombre des belles réponses reçues, se trouvent plusieurs lettres émanant de surintendants d'Écoles du Dimanche qui aimeraient recevoir des suggestions afin de déterminer la meilleure façon de procéder pour se conformer à cette demande.
Nous avons pensé qu'il serait utile de faire connaître à tout le Champ quelques-unes des idées que le Département Filiales et Praticiens partage avec les filiales à titre individuel.
• Des rapports reçus des filiales au sujet de l'École du Dimanche, il ressort que lorsque le moniteur utilise, dans son enseignement, ce qu'il comprend et démontre lui-même de la Science Chrétienne, son enseignement a le maximum d'efficacité. Dans la mesure où il applique activement la vérité de l'être dans ses propres problèmes, il est plus à même de percevoir les besoins d'autrui et d'enseigner en apportant la guérison.
• L'enseignement donné à l'École du Dimanche peut mettre l'accent sur le fait que la Science Chrétienne guérit parce qu'elle est vraie. On peut envisager les histoires de la Bible, les Dix Commandements, « l'exposé scientifique de l'être » Voir Science et Santé, p. 468. ou n'importe quel autre sujet traité, comme étant la Parole de Dieu qui guérit. On peut montrer que la lettre de la Science Chrétienne, ainsi que l'esprit, bien entendu, sont applicables dans toutes les situations dans lesquelles l'élève se trouve quotidiennement. Un parallèle peut être fait entre les récits montrant comment des personnages de la Bible se sont appuyés sur Dieu pour être aidés ou guéris, et la vie de chaque élève. Si le moniteur fait part de ses propres expériences, sans réticence et avec amour, cela conduira les élèves à se sentir libres d'exposer à l'Ecole du Dimanche quelques-unes des occasions qui s'offrent à eux de prouver l'efficacité de la Science Chrétienne. Expliquer comment on a résolu un problème, ou comment on a obtenu une guérison grâce à la prière, est d'une grande importance pour apprendre à guérir.
• Les articles et les témoignages destinés aux enfants et qui sont publiés dans le Héraut peuvent également aider les jeunes à percevoir comment la Science Chrétienne guérit. Il est également utile que les enfants assistent aux réunions de témoignages du mercredi soir.
• De nombreux moyens s'offrent à l'équipe de l'École du Dimanche pour qu'elle se prépare à insister davantage sur la guérison dans son enseignement. Bien entendu, la chose la plus importante est l'étude, la prière et la mise en pratique faites par le moniteur lui-même. « Traitement mental illustré » (voir p. 410–442) et le chapitre « L'enseignement de la Science Chrétienne » qui se trouvent dans Science et Santé de Mrs. Eddy, renferment bon nombre d'idées utiles pour enseigner comment guérir. On peut aussi organiser une réunion au cours de laquelle tous les membres de l'équipe de l'École du Dimanche échangeront des idées sur la façon d'enseigner la guérison. Tout le personnel souhaitera peut-être que la guérison fasse l'objet d'une étude spéciale; ou bien désireront-ils prier afin d'apporter leur soutien à une idée particulière. Grâce à ces diverses activités, des idées plus nombreuses se feront jour et les moniteurs en auront davantage à leur disposition; ils pourront les utiliser dans leur enseignement et ils désireront alors faire part aux autres moniteurs de la façon dont ils auront traité tel ou tel sujet et des résultats qu'ils auront obtenus.
• Guérir activement et avec succès, voilà une contribution que seule la Science Chrétienne peut apporter. Ce sujet a donc droit à une place sacrée dans le programme de l'École du Dimanche.
Œcuménisme style Salle de Lecture
Des gens de toutes confessions sont en train de découvrir que les Salles de Lecture de la Science Chrétienne ne sont pas uniquement destinées aux Scientistes Chrétiens.
• Un professeur dans une école hébraïque entra dans une Salle de Lecture cherchant des moyens d'aider ses élèves à apprendre à prier et dans quel but prier. Le chapitre intitulé « La Prière » dans Science et Santé l'intéressa à un tel point qu'il en emprunta un exemplaire pour l'emporter.
• Ayant vu dans une Salle de Lecture des livres pour enfants, une monitrice d'une école du dimanche baptiste les acheta pour s'en servir dans sa classe à l'école du dimanche.
• Un pasteur pentecôtiste passa quatre heures dans une Salle de Lecture faisant un travail de recherche en vue d'un sermon sur « Ce qui sauve du péché ». Il dit qu'il possédait de nombreux ouvrages de Mrs. Eddy dont l'étude avait été très précieuse.
Souvent des Salles de Lecture rapportent que des pasteurs de diverses églises viennent pour rassembler des matériaux destinés à leurs sermons et pour faire des achats. Le pasteur d'une église sans confession prétend que la Salle de Lecture est « la bibliothèque la plus agréable en ville ». Il distribue même des périodiques de la Science Chrétienne à des personnes qui fréquentent son église.
• Une Salle de Lecture en Australie reçut une lettre d'un homme qui la remerciait pour les citations d'une grande inspiration figurant sur les présentoirs. Expliquant qu'il était catholique romain, il a ajouté: « Mais j'ai très grand plaisir à lire les passages que vous exposez. »
Cette activité croissante en nos Salles de Lecture provient d'un plus grand désir de partager. Davantage de Salles de Lecture sont maintenant situées dans les quartiers d'affaires de grandes villes ou près des grands magasins où elles sont plus accessibles aux personnes de toutes confessions. En outre, davantage de Salles de Lecture ont un aspect plus ouvert: des fenêtres sans vitrages ni rideaux écartent tout sens de « mystère » sur ce qui se passe à l'intérieur de la Salle de Lecture, tandis que les réserves rangées sur des étagères ouvertes, comme dans une librairie, encouragent les gens à entrer pour bouquiner.
Des filiales de l'Europe centrale font preuve de plus de bonne volonté pour atteindre la localité
Un dimanche après-midi, rapporte une filiale de Bavière, une femme passa devant la Salle de Lecture de la Science Chrétienne comme elle l'avait fait plusieurs fois auparavant. Mais cette fois-ci elle s'arrêta, attirée par les revues colorées qui se trouvaient dans la vitrine. Elle lut devant la vitrine pendant quelques minutes et se sentit poussée à entrer. Toutefois, la Salle de Lecture était fermée ce jour-là. C'est alors qu'elle découvrit la boîte de distribution de périodiques placée près de la porte.
Elle prit le Héraut, rentra chez elle, et commença à lire immédiatement. Très satisfaite, elle sentit qu'elle avait trouvé ce qu'elle cherchait depuis longtemps. Le lendemain elle téléphona à une praticienne de la Science Chrétienne inscrite dans le Héraut et peu après commença à assister aux services de l'église et à étudier avec ardeur la Science Chrétienne.
Les églises et sociétés de beaucoup d'endroits en Allemagne, en Autriche et en Suisse rapportent que la vente de publications a considérablement augmenté dans leurs Salles de Lecture depuis qu'elles ont commencé à placer des publications gratuites dans des boîtes de distribution d'accès facile. Une société du sud-ouest de l'Allemagne écrit: « Nous devons constamment remplir la boîte de distribution placée à la gare. » Et une église de Suisse: « Nous savons que nous obtenons des abonnements au Héraut allemand et au Monitor de la part de gens qui ont pris des exemplaires de ces publications dans la boîte de distribution. »
Dans beaucoup de régions, les filiales cherchent à atteindre les gens de diverses nationalités de leur localité en distribuant des périodiques en italien, grec, espagnol, français, indonésien et portugais.
Une grande partie de l'activité de distribution fructueuse qui se fait en Europe germanophone est le résultat de l'intérêt d'un membre qui a dessiné une boîte-présentoir en plastique clair à un prix minimum. Aujourd'hui environ 200 de ces boîtes sont utilisées en Europe centrale remplissant un besoin précis, surtout quand elles sont placées dans des endroits qui ne sont pas immédiatement rattachés au quartier de l'église.
Dans quelques villes plus grandes, les filiales travaillent ensemble pour entretenir des vitrines en commun et pour distribuer des périodiques dans les prisons, les maisons de jeunes et les maisons de retraite. Et de plus en plus de membres trouvent l'occasion de partager individuellement les périodiques sur la base « d'une personne à une autre ».
« Certaines personnes hésitent à entrer dans des Salles de Lecture pour demander des renseignements ou des publications », observe un membre. « Donc un périodique pris dans une boîte de distribution ou donné d'une personne à une autre personne peut fort bien être leur premier contact avec la Science Chrétienne. »
Dans une ville portuaire importante de l'Allemagne du Nord, une filiale fait des progrès pour toucher la collectivité, quelques-uns tout à fait remarquables. Des membres tiennent des tables d'information (temporaires, genre bibliobus, extension de l'activité de distribution de périodiques) dans un marché aux puces populaire et dans le centre commercial local.
Évidemment une partie importante de la préparation de cette église pour cette invite à la localité fut des réunions d'inspiration de la totalité des membres. « Il nous devint particulièrement clair au cours de ces réunions, rapporta le comité, qu'il n'était pas nécessaire que nous ayons des réponses toutes prêtes pour chacune des questions qui pourraient nous être posées. Mais que la chose la plus importante était de protéger tout le projet par la prière et d'obtenir que tous les membres le soutiennent; aussi d'essayer d'être constamment en union constante avec Dieu, l'Entendement divin infini qui sait tout, qui nous permet de faire face à toute situation avec amour, intelligence, clarté et d'une manière curative, et il en a été ainsi.
« Nous avons eu beaucoup de belles expériences, et pas une seule fois il ne nous a été lancé une espèce de défi agressif. Nous tous qui servons à la table, nous ressentons le soutien pieux des membres de l'église. Et la franchise et la réceptivité du public continue à nous remplir de gratitude. »
[Extraits de la rubrique « Church in Action » paraissant dans The Christian Science Journal.]