« “Guéris-le”, me dis-tu, Seigneur ;
Mais... mais, puis-je t'ouvrir mon cœur ?
Ce Saul est le plus malvenu,
dans Jérusalem reconnu
notre tortionnaire,
le sans-pitié de nos misères ? »
Ananias,
toi qui pour nous sus écouter,
tant de siècles ayant passé,
merci, muselant ta logique,
d'avoir obéi sans réplique.
C'est en maîtrisant tes frayeurs,
et libérant ton cœur
en ses cadences inspirées,
que la haine périt sous ta pitié sacrée.
Si tu questionnas,
comme nous, pourtant du combat
tu ressortis comme un enfant
aux yeux sans critique, innocents.
Sans Ananias, les Sauls ne seraient rien,
rien que des aveugles cherchant le bien.
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