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LA CONTINUITÉ DE LA BIBLE — PAUL, L'APOTRE MISSIONNAIRE

[Série d'articles destinés à montrer comment le Christ, la Vérité, fut progressivement révélé dans la Bible.]

Milieu et origines de Saul de Tarse (2e partie)

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de juillet 1975


Il sera intéressant d'examiner l'environnement de Paul et de Jésus dans la mesure où il paraît avoir affecté la forme extérieure de leur enseignement. Paul passa son enfance dans une métropole active. Le foyer de Jésus était situé dans un village tranquille. Il est vrai que, de Tarse, Paul aurait pu lever les yeux vers les brillants pics couronnés de neige des montagnes du Taurus au-delà de la riche plaine de Cilicie. Il aurait pu regarder couler les eaux du fleuve Cydnus, mais il nous manque dans ses écrits une grande part de cette appréciation intime des beautés de la nature, de cette harmonie qui accompagne tout ce qui vit et croît, et qui est une caractéristique si exquise des paraboles de Jésus.

Le Prophète de Nazareth, qui naquit dans une étable et s'est trouvé dans le désert avec des bêtes sauvages, se référa plus d'une fois à l'alimentation et au traitement humanitaire des animaux. A ses yeux, les fleurs sauvages des champs de la Palestine dépassaient les splendeurs fabuleuses de Salomon. Son Père céleste nourrissait les oiseaux du ciel qui ne sèment ni ne moissonnent, et même il veillait sur les passereaux. Le semeur éparpillant sa semence, le grain doré et les riches vignobles au temps de la récolte, les mauvaises herbes dans les sillons des champs, l'herbe brûlée pour chauffer les fours primitifs des paysans — tout cela fournissait des illustrations pour son enseignement des plus élevés. L'épine et le chardon, le figuier et l'olivier, les couleurs changeantes du ciel, ne sont pas oubliés, tandis qu'il se comparait lui-même à l'humble et doux berger prenant soin de son troupeau. Presque chaque scène témoigne d'une connaissance intime du village et de la vie rustique et de l'amour qu'il leur porte.

Mais quand nous nous tournons à nouveau vers Paul, nous trouvons un accent différent. L'apôtre parle de la gloire du soleil, de la lune et des étoiles; mais le contexte montre que son intérêt réel réside dans ce qui les différencie plutôt que dans leur beauté en tant que telle; et il cherche à les rattacher à la résurrection bien que quelque peu obscurément (voir I Cor. 15:40—42). Il parle de la semence comme symbole de la résurrection; pourtant, même là, il nous manque l'allégresse qui enveloppe l'utilisation par Jésus d'une métaphore similaire (Marc 4: 28): « D'abord l'herbe, puis l'épi, puis le grain tout formé dans l'épi. » Paul écrit: « Insensé ! ce que tu sèmes ne reprend point vie, s'il ne meurt » (I Cor. 15:36). Il écrit comment la création attend avec un ardent désir la révélation des fils de Dieu, mais elle soupire et souffre les douleurs de l'enfantement (voir Rom. 8:19—22).

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