Avant d'entreprendre l'étude de la Science Chrétienne, j'avais souffert pendant plus de trente ans de ce que les médecins appelaient des troubles de l'estomac, du foie et de la vésicule biliaire. Je prenais tous les médicaments prescrits, mais au lieu de s'améliorer, mon état ne faisait qu'empirer. Le dernier médecin que j'avais consulté me recommanda une ablation de la vésicule.
Un jour, une amie qui souffrait de tuberculose me dit qu'elle allait essayer la Science Chrétienne. Je décidai alors que moi aussi j'allais l'essayer, en me disant: « Qu'est-ce que je risque ? » J'avais entendu dire que toute praticienne de la Science Chrétienne a l'habitude de déclarer que l'on n'est pas malade, même quand on sait qu'on l'est. J'allais donc prouver à cette praticienne que j'étais malade. J'avais des furoncles à la nuque et des taches hépathiques sur la poitrine que je lui montrerais.
Je rendis visite à une praticienne qui habitait près de chez moi. Après avoir écouté avec patience le récit de mes peines: « Eh bien, dans tout cela, qu'est-ce qui est le pire ? » demanda-t-elle. « L'estomac, répondis-je. Tout ce que je mange me dérange; cela m'empêche de dormir et me fait beaucoup souffrir. »
Elle m'expliqua que Dieu soutient l'homme et que l'estomac n'a pas d'intelligence. Il ne sait pas si la nourriture est bonne ou mauvaise. Les aliments n'ont pas non plus d'intelligence. Mais le corps reflète les pensées et les croyances que nous entretenons au sujet de certains aliments qui seraient soit bons soit mauvais pour nous. Elle me demanda de manger ce qui me serait servi et d'en être reconnaissante.
Après l'avoir quittée, je réfléchis à tout ce qu'elle m'avait dit, et je dus admettre que c'était certainement logique. Ainsi donc, en rentrant, je m'arrêtai au supermarché et achetai un chou. C'était justement une des choses que j'aimais énormément mais dont j'avais très peur. Ce soir-là, je fis cuire le chou en question, je le mangeai, et n'en ressentis aucun mauvais effet.
Cet incident me prouva que c'était certainement la crainte qui était la cause de tous mes ennuis. A mesure que j'étudiais la Science Chrétienne et que j'en apprenais davantage au sujet de Dieu et de Son univers parfait, je commençai à manger une plus grande variété d'aliments, les craignant de moins en moins et me sentant mieux de jour en jour.
Nous lisons dans la Bible (Job 3:25): « Ce que je crains, c'est ce qui m'arrive; ce que je redoute, c'est ce qui m'atteint. » Et dans Science et Santé de Mrs. Eddy, nous lisons (p. 260): « Un corps malade est le résultat de pensées malades. La maladie, les infirmités et la mort proviennent de la crainte. » Et à une autre page, parlant de la maladie et de la mort, Mrs. Eddy dit (ibid., p. 231): « Impossible de les craindre si vous comprenez Dieu complètement et si vous savez qu'elles ne font nullement partie de Sa création. » S'appuyant sur le premier chapitre de la Genèse, où il est dit: « Dieu vit tout ce qu'il avait fait et voici, cela était très bon » (v. 31), la Science Chrétienne enseigne que croire au mal sous quelque forme que ce soit, c'est nier la totalité de Dieu.
Je n'eus pas une guérison instantanée, mais au bout d'une année j'avais passé de quarante et un à cinquante kilos. Je sentais que j'étais un être différent et cela se voyait, car j'étais libérée de la crainte et de ses manifestations erronées — les troubles d'estomac, du foie et de la vésicule.
Je suis heureuse d'être membre de L'Église Mère et je suis reconnaissante à Dieu de nous avoir montré la vérité par Christ Jésus et de nous avoir bénis en nous donnant la Science Chrétienne par Mrs. Eddy. Avec le cœur plein de gratitude, je dis: « Merci, Père, pour Tes nombreuses bénédictions. »
Hollywood (Floride), U.S.A.
