Je suis instituteur depuis plusieurs années. Au début de ma carrière, désirant devenir directeur d'école, j'ai pris plusieurs cours pour apprendre comment administrer une école. Mais avant d'avoir le temps de terminer ces cours, un changement intervenu dans les règlements scolaires de l'État exigeait que le nombre de cours nécessaires pour atteindre ce niveau, soit doublé. Comme il ne semblait pas sage que je m'engage dans un programme de si longue durée, j'abandonnai les cours, non sans un sentiment de profonde déception. J'avais eu une expérience semblable dans mes études de musique, qui avaient abouti à un échec similaire. Cette même expérience dans le domaine de l'enseignement me laissa avec un sentiment de confusion et de frustration.
Puis, il y a trois ans, je me rendis auprès d'un praticien de la Science ChrétienneChristian Science: Prononcer ’kristienn ’saïennce. pour une toute autre affaire. En lui expliquant la raison de ma visite, je lui dis qu'il semblait toujours y avoir quelque chose qui bloquait mes progrès. Il me cita ces paroles de Mary Baker Eddy dans Science et Santé avec la Clef des Écritures (p. 491): « L'homme matériel est composé d'erreur involontaire et d'erreur volontaire, d'un bien négatif et d'un mal positif, ce dernier s'intitulant le bien. » L'explication qu'il donna de ce passage m'aida beaucoup. Il fit ressortir les mauvais effets que provoquent le ressentiment et la réaction négative face aux circonstances. Depuis que je suis devenu conscient de cet énoncé de Science et Santé, je l'ai vu agir avec une précision scientifique et je m'en suis souvent servi. Lorsqu'on refuse de réagir, l'impulsion naturelle de la pensée et de l'action continue son cours sans obstruction. Par contre, lorsqu'on donne son assentiment à l'échec, on ferme la porte aux occasions favorables.
Comme conséquence de ma visite au praticien et de l'amélioration de mon attitude, le problème a été complètement résolu. En effet, quelques mois plus tard, un ami insista pour que je m'assure de la validité de mes certificats. Ce que je fis. Les anciens règlements pour remplir les postes administratifs avaient été rétablis pour une courte période. J'ai alors pris deux cours, obtenu un brevet d'enseignement, et depuis plus de deux ans je suis directeur adjoint.
Un bienfait supplémentaire vint s'ajouter à cette démonstration peu de temps après que j'eus entrepris mes nouvelles fonctions. Il semblait y avoir beaucoup trop à faire et pas assez de temps pour le faire. De nouveau je fis appel au praticien. Il me donna quelques passages à étudier sur le mot « équilibre ». Avec une compréhension plus « équilibrée » des qualités de l'Entendement divin comme ma propre source de pensées et d'actions, je pus voir plus facilement qu'auparavant ce que je devais faire, quand je devais le faire et ce que je ne devais pas faire. Ce qui m'aida énormément, ce fut le fait de devenir encore plus conscient de la base spirituelle de l'équilibre. Je compris que, tout en faisant preuve de bon sens dans nos affaires quotidiennes, il nous fallait en premier lieu obéir à ces paroles de Jésus: « Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu; et toutes ces choses vous seront données pardessus » (Matth. 6:33).
J'ai eu aussi de nombreuses guérisons physiques en mettant en pratique la Science Chrétienne. Il y a environ quatre ans, je commençai à avoir des furoncles sur la poitrine. En utilisant les pensées curatives que je trouvais au cours de mon étude quotidienne des Leçons-Sermons du Livret Trimestriel de la Science Chrétienne, les furoncles disparurent.
Je remercie Dieu pour cette aide, pour les périodiques, pour les services de nos églises, et pour les nombreuses guérisons que nous avons eues, ma famille et moi. « Fais de l'Éternel tes délices, et il te donnera ce que ton cœur désire » (Ps. 37:4).
Chula Vista (Californie), U.S.A.
