Nous lisons dans la Bible (Actes 17:28): « Car en lui nous avons la vie, le mouvement, et l'être », et dans Science et Santé de Mrs. Eddy (p. 496): « Retenez perpétuellement cette pensée, — que c'est l'idée spirituelle, le Saint-Esprit et le Christ, qui vous met à même de démontrer, avec une certitude scientifique, la règle de la guérison, basée sur son Principe divin, l'Amour, qui soutient, protège, et environne tout l'être véritable. »
Ces deux déclarations m'ont apporté beaucoup de bénédictions et de preuves de la protection divine dans la recherche de mon être spirituel.
Lorsque j'avais treize ou quatorze ans, à la suite d'une blessure quand j'étais enfant, une tuberculose osseuse me fit perdre l'usage du bras droit. Après plusieurs années de cruelles souffrances, les docteurs déclarèrent qu'au point où j'en étais arrivée, ils ne pouvaient plus rien faire et que je n'avais plus que quelques mois à vivre. Les docteurs firent cependant quelque chose de plus pour nous, car ils parlèrent de la Science Chrétienne à mes parents, en disant qu'ils savaient que des personnes avaient été guéries après que les docteurs avaient abandonné tout espoir, comme c'était le cas pour moi.
Peu après, nous fûmes magnifiquement conduits à déménager dans un autre État, où nous étions entourés de voisins Scientistes Chrétiens. Il y avait une filiale de l'Église du Christ, Scientiste, à deux pas de là. Nos voisins, voyant notre détresse, offrirent Science et Santé à ma mère en nous demandant de le lire. C'était merveilleux de lire les témoignages de vérité et d'espérance, avec leurs récits corrélatifs de la Bible. Nous connaissions tous bien la Bible, car notre famille, dont les ancêtres étaient des pionniers de ce pays, avait toujours été profondément religieuse.
Durant les trois années qui suivirent, je me plongeai dans la Bible et les écrits de Mrs. Eddy. Quand la douleur semblait insupportable, je lisais ces pages si chères de Science et Santé, commençant à la page 390 jusqu'à la fin du chapitre. Jour après jour j'apprenais à dominer ma pensée en me tournant vers Dieu en prière. J'apprenais à suivre cette injonction (ibid., p. 391): « Bannissez la croyance qu'il vous soit possible de ressentir une seule douleur importune qui ne puisse être chassée par la puissance de l'Entendement, et vous pourrez ainsi empêcher que la douleur ne se développe dans le corps. » Oui, dès le début nous avons eu des preuves de la sollicitude de Dieu, pleine d'amour.
Cette étude constante amena une grande « chimicalisation » de la pensée et du corps. Vers la fin de cette période, en me réveillant un matin, je vis trois ouvertures dans mon bras, au-dessus du coude, d'où les impuretés amenées à la surface s'écoulaient et cette chirurgie mentale s'effectua sans le moindre sens de malaise. La guérison fut rapide, complète et le bras complètement rétabli.
Depuis cette guérison la vie a été une joyeuse expérience et notre famille a connu beaucoup de guérisons. Nous avons également été protégés et avons ressenti que Dieu nous guidait tous.
Je suis reconnaissante d'avoir eu le privilège d'élever une fille dans cette magnifique religion, pour les harmonieuses relations qui nous lient, et pour la joie de l'avoir vue si ferme et constante dans ses progrès en Science Chrétienne. J'exprime ma gratitude pour les praticiens de la Science Chrétienne qui nous ont aidés, pour les publications de la Science Chrétienne que Mrs. Eddy fonda avec tant de sagesse, pour le fait d'être membre de L'Église Mère et d'une église filiale, d'avoir eu le privilège de visiter L'Église Mère et d'avoir suivi le cours d'instruction avec un fidèle professeur.
Danville (Californie), U.S.A.
