J'ai eu une guérison remarquable lors de mes premiers contacts avec la Science Chrétienne. Simplement en lisant, avec une pensée réceptive, le chapitre intitulé « La Prière » du livre d'étude de la Science Chrétienne, Science et Santé avec la Clef des Écritures de Mary Baker Eddy, j'obtins une guérison instantanée d'un mal dont j'avais souffert pendant plusieurs années. J'en ressentis une joie profonde avec le sentiment toutefois qu'il me fallait de plus amples conseils, une règle qui m'aiderait à spiritualiser le sens et le moi et qui gouvernerait ma vie et mes affaires quotidiennes. Ce que je désirais le plus, c'était un sens de certitude que mes actes revêtaient un but, qu'ils étaient justes et droits — en accord avec la loi de Dieu.
Lorsque j'en fis part à un Scientiste Chrétien chevronné, il me renvoya au Manuel de L'Église Mère de Mrs. Eddy. Je vis que ce Manuel constitue l'autorité sur laquelle s'appuie la forme de l'organisation de l'Église du Christ, Scientiste, et que les services d'église, l'École du Dimanche et l'affiliation à L'Église Mère et à ses filiales y étaient prévus. A peine avais-je étudié le Manuel quelque temps seulement, que je découvris la valeur immense de ce petit livre pour le développement de la véritable identité dont Dieu m'avait doué, grâce à la fidèle observation de ses Règles. Quelle joie ce fut pour moi de découvrir l'Article VIII, Section 1, « Règle pour les mobiles et les actes », dont l'importance est telle que Mrs. Eddy a indiqué que ce texte serait lu tous les premiers dimanches du mois dans L'Église Mère et dans toutes ses filiales à travers le monde entier. Voici ce texte: « Ni l'animosité, ni un attachement purement personnel ne doivent déterminer les mobiles ou les actes des membres de L'Église Mère. Dans la Science, l'Amour divin seul gouverne l'homme; et un Scientiste Chrétien reflète les douces aménités de l'Amour, en réprouvant le péché, et en manifestant un véritable esprit de fraternité, de charité et de pardon. Les membres de cette Église doivent journellement veiller et prier pour être délivrés de tout mal, pour ne pas prophétiser, juger, condamner, conseiller, influencer ou être influencés d'une manière erronée. »
A mesure que je m'efforçais sincèrement de vivre cette Règle, un grand nombre de choses merveilleuses sont survenues dans mon existence. J'ai perdu un sens très pénible d'insécurité et d'infériorité, parce que je me suis occupé à exprimer l'amour fraternel, la charité et le pardon et ce faisant je ne songeais plus autant à mes problèmes personnels. J'étais surtout préoccupé d'obéir à cette Règle et d'amener toute pensée et tout mobile « à l'obéissance de Christ ». II Cor. 10:5; Ceci me libéra du sentiment que j'avais d'être la victime impuissante de circonstances extérieures parce que cela exigeait de ma part que j'agisse.
J'ai reconnu qu'accepter le Christ, la Vérité, comme mon seul idéal, et décider de le vivre à tous les instants, impose des exigences immenses, telles que la vigilance en pensées et en paroles, l'humilité et l'obéissance. Cela nécessite l'abandon du sens personnel avec sa vantardise, son orgueil et son complexe d'infériorité. Cela exige l'abandon de tous les désirs égoïstes avec leurs faiblesses et leurs satisfactions personnelles qui sapent le caractère. J'ai découvert que l'obéissance fidèle aux Règles et aux Statuts de notre Manuel amène un sentiment souhaitable de liberté et de sécurité et produit des bienfaits de grande valeur.
Comme il est important de présenter notre Manuel au nouveau venu en Science Chrétienne ! Il pourra y trouver des Règles précises qui, s'il y obéit, assureront sa marche en avant vers l'Esprit. S'il a été guéri et béni en lisant et en étudiant le livre d'étude de la Science Chrétienne et si, avec la clef des Écritures que ce livre contient, il est parvenu à mieux apprécier la Bible, il sera désireux de savoir comment il peut s'unir à la Cause de la Science Chrétienne et faire sa part en répandant la bonne nouvelle de cet évangile nouveau, bien qu'ancien, de la Vérité. Quel meilleur guide pourrait-il avoir que le Manuel ? Il y trouve les Articles de Foi de L'Église Mère auxquels il devra apposer sa signature en faisant sa demande pour devenir membre. Il apprend quels sont les devoirs et privilèges des membres dont notre Leader a prévu dans les Statuts les détails scientifiques et pleins d'amour. Il arrive souvent que le fait de méditer un seul de ces Statuts amène une nouvelle inspiration et offre de nouvelles perspectives de l'amour que Dieu porte à l'humanité.
Lorsqu'il étudie l'Article VIII, Section 4, la « Prière quotidienne », il se rendra compte, pour commencer, que Mrs. Eddy exige de la part de chaque membre de L'Église Mère qu'il prie dans les termes de cette prière tous les jours. Mais quand il se familiarise mieux avec les paroles de cette prière, il voudra alors la vivre, la mettre en pratique. Il comprendra plus clairement qu'il a non seulement le devoir de prier pour lui-même — d'établir fermement dans sa pensée la vérité concernant Dieu et l'homme à Son image et à Sa ressemblance — mais qu'il lui faut aussi prier pour le monde, voir le monde tout entier — ses voisins, sa famille, ses collègues, ses affaires — sous cet angle nouveau de l'unité de l'homme et de Dieu et de leur lien inséparable.
Si l'étudiant de la Science Chrétienne veut réaliser son désir de devenir membre de L'Église Mère, il trouvera les instructions précises sur les démarches à faire dans ce sens et la manière de remplir sa demande. Mais le Manuel n'est pas seulement le guide sûr qui prépare la pensée du nouveau venu à devenir membre de L'Église Mère et d'une église filiale; il lui servira également de guide pour toujours.
Le cours d'instruction, les réunions d'association, les directives à l'intention des praticiens et professeurs de la Science Chrétienne, la formation de nouvelles églises filiales, tout cela est prévu dans le Manuel. Si l'étudiant désire savoir comment soutenir au mieux L'Église Mère, il lui suffira de se tourner vers le Manuel et de voir à quel point il démontre l'esprit du Christ dont les Règles et les Statuts sont imprégnés.
S'il y obéit, il sera béni et jouera le rôle capital qui lui incombe en vue de soutenir L'Église Mère dont la mission est ainsi définie dans l' « Aperçu Historique »: « La Première Église du Christ, Scientiste, a Boston, Mass., est destinée à être bâtie sur le Roc, Christ, voire sur la compréhension et la démonstration de la Vérité, de la Vie et de l'Amour divins, qui guérissent et sauvent le monde du péché et de la mort, pour refléter ainsi, dans une certaine mesure, l'Église Universelle et Triomphante. » Man., p. 19;
Dans son livre, The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany, Mrs. Eddy écrit: « Cette église est impartiale. Ses règles ne s'appliquent pas seulement à un membre, mais à tous sans distinction. Je suis sûre de ceci: que chaque Règle et chaque Statut de ce Manuel augmentera la spiritualité de celui qui y obéit, fortifiera sa capacité de guérir les malades, de consoler ceux qui pleurent et de réveiller les pécheurs. » Miscellany, p. 230;
Christ Jésus, notre Maître bien-aimé, savait que ses disciples seraient bénis s'ils obéissaient à ses enseignements. C'est pourquoi il dit: « Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez ce que vous voudrez, et cela vous sera accordé. » Jean 15:7; La Science Chrétienne est la déclaration inspirée renouvelée des enseignements de Jésus et le rétablissement de sa pratique chrétiennement scientifique par laquelle le péché, la maladie, la mort et toute discordance furent déclarés irréels parce que n'émanant pas de Dieu, la Vérité, la Vie et l'Amour divins.
Le Scientiste Chrétien ne saurait être assez reconnaissant pour avoir reçu de Mrs. Eddy, dans le Manuel d'Église, un guide infaillible désigné par Dieu. A mesure que cette conviction grandira toujours plus dans sa pensée réceptive, il prouvera en la démontrant son obéissance aux Règles et Statuts du Manuel. Le Psalmiste chantait: « Combien j'aime ta loi ! Elle est tout le jour l'objet de ma méditation... Ta parole est une lampe à mes pieds, et une lumière sur mon sentier. » Ps. 119:97, 105.
