Lorsque nous prenons conscience de ce qu’est Dieu et du pouvoir qu’Il exprime, nous demeurons sans crainte. Et à mesure que nous maîtrisons la crainte, nous voyons plus clairement la nature de Dieu et Son pouvoir. Mais Dieu n’attend pas que nous cessions de craindre. Son pouvoir est toujours à l’œuvre pour nous montrer tout ce qu’il faut que nous sachions afin d’être sans crainte. Ce pouvoir a pour nom le Christ.
L’auteur du Psaume quatre-vingt-onze, grâce à sa communion avec Dieu, devint de toute évidence conscient de la vérité qu’il n’y a rien à craindre avec Dieu. Le psaume lui-même est une déclaration de même nature que le Christ. Il communique à l’humanité, d’une manière supérieure à de simples paroles, la véritable idée de Dieu. Ce psaume nous parle de quatre choses qui couvrent toute la gamme du mal. Voir Ps. 91:5, 6 (version synodale); Et il dit qu’il ne faut pas les craindre. Il donne l’assurance que si nous aimons Dieu, Il prend soin de nous et que nous ne craindrons aucun événement en dehors de ce que nous connaissons de cet événement. Même lorsque nous dormons ou que nous pensons à d’autres choses, rien ne saurait arriver qui puisse nous faire du mal, parce que, comme le psaume l’implique, Dieu est Tout et gouverne tout. Poétiquement, il dit: « Tu ne craindras [pas] les terreurs de la nuit. »
Quand nous avons recours à Dieu et mettons en Lui notre confiance, nous n’avons nul besoin d’avoir peur d’une attaque quelconque dirigée contre notre bien-être, notre santé ou l’une quelconque de nos activités ayant pour but d’exprimer les qualités de Dieu. Les symptômes de maladie, les séductions du péché, la menace de la mort ne peuvent ni nous accabler ni nous impressionner. « Tu ne craindras [pas]... la flèche qui vole pendant le jour. »
Les croyances et les opinions humaines qui semblent impressionner la pensée des humains, se communiquent parfois telles une épidémie, d’un esprit à un autre. Pour celui qui ne connaît pas Dieu, de telles croyances sont comme une contagion qui s’abat sur un groupe de gens, sur la collectivité locale, jusqu’à ce qu’un nombre suffisant d’entre eux y croient, de telle sorte qu’elle semble être réelle. Parlant de ces croyances, le Psalmiste dit qu’elles sont comme « la peste qui se glisse à travers les ténèbres », et il dit encore: « Tu ne [les] craindras [pas]. » Si nous connaissons le pouvoir de Dieu, il empêche toute mauvaise chose qui essaie de s’implanter dans l’esprit ou le corps humains de passer d’un entendement humain à un autre, même par ignorance. Dans la mesure où nous comprendrons Dieu et Sa loi, Sa présence, Sa bonté et Son pouvoir, nous atteindrons à la compréhension qui nous permettra de voir l’impuissance du mal.
C’est peut-être devant le déploiement des forces que nous appelons erronément la nature, que nous nous sentons le plus désarmés: les ouragans, la foudre, les tremblements de terre, les inondations, les accidents, les maladies — ces catastrophes qui frappent sans avertissement, sans explication, sans raison — l’apparente fermeté de la croyance humaine que pareilles choses sont naturelles et normales dans l’existence humaine. Mais le psaume déclare: « Tu ne craindras [pas]... la mortalité qui sévit en plein midi. »
La Science ChrétienneChristian Science: Prononcer ’kristienn ’saïennce. enseigne que toutes choses sont mentales. Les maux que nous craignons, par conséquent, ne sont pas des forces ou des conditions matérielles, mais des croyances mortelles. Christ Jésus, le grand Exemplaire de cette Science, a démontré l’impuissance du mal, quelle que soit la manière dont il se présente, quand on lui oppose la compréhension que Dieu est le Père de tous. La Bible rapporte que Jésus guérit toutes sortes de maladies sans remèdes matériels. Il échappa aux attaques physiques dirigées contre lui. Il nourrit des multitudes alors que l’évidence matérielle déclarait qu’il n’y avait assez de nourriture que pour un petit nombre de personnes. Il apaisa la tempête en mer. Et il triompha de la mort aussi bien pour les autres que pour lui-même.
Mary Baker Eddy écrit dans Science et Santé avec Clef des Écritures: « La pratique scientifique et chrétienne commence par la note tonique de l’harmonie que nous a donnée le Christ: “N’ayez point de peur !” » Elle continue à la page suivante: « C’est la crainte, l’ignorance ou le péché qui est la cause prédisposante et la base de toute maladie. La maladie est toujours provoquée par un faux sens qui est nourri mentalement au lieu d’être détruit. » Et plus loin: « Si vous réussissez à chasser entièrement la crainte, votre patient est guéri. » Science et Santé, p. 410–412;
La Science Chrétienne explique que, parce que Dieu est Tout et qu’Il est bon, il n’y a rien qui soit opposé à Lui. Rien ne peut arriver ni dans l’obscurité ni dans la lumière, qui puisse séparer celui qui aime Dieu de la protection qu’Il donne.
En outre la Science explique que la crainte n’est pas quelque chose qu’il faille entretenir jusqu’à ce qu’un mal menaçant soit vaincu; c’est un sens erroné de la pensée mortelle qui croit qu’elle peut elle-même être subjuguée. Tandis que la promesse « Tu ne craindras [pas] », devient pour nous un commandement, et que nous demeurons consciemment dans la Vie, l’Amour, l’Entendement divins en tant qu’idée — l’enfant de l’infini Père-Mère — nous sentons au-dedans de nous et autour de nous le pouvoir qu’a Dieu de rejeter la crainte. Nous pouvons nous détourner du moi mortel qui déclare: « J’ai peur », vers le moi spirituel qui en sait trop pour être effrayé. En nous tournant ainsi, nous découvrons ici et maintenant notre demeure céleste gouvernée et maintenue par le pouvoir de Dieu en tout ce qui L’exprime. Tout ce qui n’exprime pas Sa bonté disparaîtra.
« Celui qui habite dans la retraite du Très-Haut repose à l’ombre du Tout-Puissant. » Ps. 91:1 (version synodale).
