Quand la Science Chrétienne fut portée à mon attention pour la première fois par ma fiancée en 1915, je n'étais pas réceptif tellement ma pensée était complètement dominée par des croyances religieuses traditionnelles et des croyances médicales. Heureusement, à cause des sentiments d'estime que j'avais à l'égard de la jeune fille que j'épousai plus tard, je commençai à me rendre occasionnellement aux services de l'Église du Christ, Scientiste, à lire quelques-uns des périodiques et à assister à des conférences sur la Science Chrétienne. Ce ne fut toutefois pas avant le début de 1919 que je devins suffisamment humble pour mettre de côté mon opposition à la Vérité et accepter de tout cœur la révélation divine exposée dans Science et Santé avec la Clef des Écritures de Mrs. Eddy. Comme d'autres l'ont fait, j'ai découvert que « “la dernière extrémité de l'homme est l'opportunité de Dieu” » (ibid., p. 266).
Peu avant l'armistice de novembre 1918 et alors que je servais en France à titre militaire, après une période presque continue de service et d'exposition aux intempéries, je m'effondrai et fus emmené dans un hôpital. Ensuite pendant plus de trois mois je séjournai dans des hôpitaux militaires. Au cours de cette période je fus soigné par plusieurs médecins et infirmières de l'Armée qui parlaient de mon état comme étant sans espoir. Finalement un médecin me dit: « Le moindre travail vous tuerait. »
Lorsque j'étais entré dans l'Armée pour la première fois en 1917, l'église filiale que je fréquentais m'avait donné une petite Bible et l'édition vest pocket de Science et Santé. J'avais conservé ces livres et les avais lus occasionnellement. Cette fois-ci, pour la première fois, je me mis à lire avec un esprit ouvert. Puisqu'il n'avait pas été possible aux médecins et aux infirmières de m'aider, je décidai d'essayer sincèrement de comprendre la Science Chrétienne et d'être obéissant à ses enseignements. Ceci marqua le point décisif. Peu après je fus examiné de nouveau par deux médecins de l'Armée et classé médicalement sous la mention D qui signifie en substance « totalement inapte à aucune sorte de service ». On ordonna mon transfert dans un hôpital des États-Unis où j'arrivai au bout de quelques semaines.
Quand je fus examiné à mon arrivée à l'hôpital et bien que n'ayant pas reçu de soins médicaux d'aucune sorte, on me dit: « Vous n'avez aucune trace de tout ce qui est mentionné sur ce bulletin. » D'autres examens subis à cet hôpital et dans un hôpital de l'État où je réside m'ont déclaré en bonne santé et je fus bientôt renvoyé de l'Armée; je me présentai à mon ancien employeur le 31 mars 1919. J'avais été guéri complètement et d'une façon permanente par la Science Chrétienne.
Depuis le jour où, en France, je décidai d'appliquer sincèrement les enseignements de la Science Chrétienne, je me suis reposé jusqu'à présent sur ces enseignements seulement. Ils ont répondu à tous mes besoins physiques. J'ai été sérieusement mis à l'épreuve plusieurs fois au cours de ces années. La croissance spirituelle et une transformation du caractère constituent la plus grande richesse que cela m'a procurée.
Je suis profondément reconnaissant à ma femme pour la fermeté avec laquelle elle a adhéré aux enseignements de la Science Chrétienne. Elle avait pour Dieu un amour profondément enraciné et constamment elle cherchait à connaître et à faire Sa volonté en toutes choses. Au cours des années sa vie quotidienne qui se modelait sur ces préceptes est restée pour moi une source d'inspiration. Lorsque bien des fois j'étais aux prises avec un problème physique résultant d'un état de tension au bureau ou de ressentiment à cause d'une apparente injustice ou d'irritation due à ce que je considérais comme une mauvaise ligne de conduite dans les affaires, sa claire inversion métaphysique de l'évidence humaine et son refus de reconnaître comme réel aucun pouvoir opposé à Dieu amenaient la guérison de mon problème physique et, dans bien des cas, la correction par la suite de la situation dans les affaires.
Depuis son décès j'ai trouvé que comprendre dans la Science que son identité spirituelle n'a pas été touchée par la croyance humaine à la mort est pour moi une source de force, et mon dessein d'être un meilleur reflet de la bonté infinie de Dieu est renouvelé.
Nous avons été reconnaissants d'avoir eu de nombreuses occasions de servir la Cause de la Science Chrétienne en tant que moniteurs de l'École du Dimanche, membres de comités exécutifs d'églises filiales, Lecteurs et dans d'autres postes. Le cours d'instruction a été un grand bienfait pour tous les deux. Par-dessus tout, nous avons contracté une forte dette de gratitude envers notre bien-aimé Leader, Mrs. Eddy, pour sa découverte de la Science Chrétienne et l'établissement, grâce à son travail divinement guidé, du fondement permanent qui permet le fonctionnement continu de chacune des activités de L'Église Mère et de ses filiales.
Bloomington (Indiana), U.S.A.
