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La gratitude — ne l'omettez pas

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de novembre 1975


La Science Chrétienne démontre que la guérison spirituelle est naturelle. Sans avoir égard au problème avec lequel nous sommes aux prises, quelque sévère qu'il semble être ou si longtemps qu'il prétende avoir existé, nous n'avons jamais besoin d'attendre que Dieu nous aide. De toute éternité Dieu n'est conscient que de Lui-même et de Ses enfants parfaits. Dans la mesure où nous devenons réceptifs à cette vérité et l'appliquons spécifiquement et à fond à n'importe quelle difficulté, la guérison est immédiate.

Ce qui semble être une guérison qui traîne ou une guérison laborieuse résulte souvent, du moins en partie, de notre répugnance à céder à la vérité toujours instantanément disponible. L'affranchissement de la limitation est l'état divin de l'homme. Alors, si, habituellement nous trouvons que le doute outrepasse l'expectative, que la crainte réprime la joie ou qu'une croyance à la guérison ajournée défie notre droit à l'harmonie toujours présente, il se pourrait qu'il manque quelque élément nécessaire à notre travail métaphysique. Et la gratitude pourrait bien être l'élément manquant.

La prière dépourvue de gratitude pour l'amour de Dieu est stérile. L'incapacité d'exprimer la gratitude peut provenir d'une trop faible compréhension de sa nature la plus élevée. La gratitude est l'appréciation du bien. Toutefois cette grâce qui guérit n'est pas quelque chose que nous exerçons seulement lors d'un besoin afin de prouver que nous sommes dignes de recevoir l'aide de Dieu. La gratitude véritable n'est pas la servante de la fantaisie. Au contraire elle devrait toujours demeurer avec nous; et chaque instant de notre vie devrait témoigner qu'il en est ainsi. Mrs. Eddy écrit succinctement dans Science et Santé: « La gratitude est beaucoup plus qu'une expression verbale de remerciements. Les actes expriment plus de reconnaissance que les paroles. » Science et Santé, p. 3;

La gratitude a plus de valeur qu'un simple soulagement émotionnel d'avoir échappé au malheur. Elle est plus substantielle qu'un calcul sur une feuille d'inventaire mental d'après lequel on décide que le bien dans sa vie a plus de poids que le mal. Spirituellement conçue, la gratitude est un flot ininterrompu de remerciements pour la perfection de la création de Dieu pour la totalité de l'Esprit et le néant de la matière qui en découle. Par conséquent malgré le tableau que les sens physiques peuvent bien représenter, nous pouvons exprimer de la gratitude en faisant entrer dans le traitement métaphysique la reconnaissance de la perfection que Dieu maintient continuellement dans notre être spirituel, réel. Cette affirmation aide à élever la pensée bien au-dessus de la croyance mortelle effrayée que la matière existe et a besoin d'être améliorée.

La gratitude active la guérison en éclairant et en renforçant notre conviction que l'homme n'a pas le pouvoir d'être autre chose que ce pour quoi Dieu l'a créé, savoir Son idée parfaite. Et elle souligne notre connaissance de Dieu comme étant la source de tout bien, éliminant ainsi le sens personnel qui voudrait nous inciter à penser que nous sommes personnellement responsables de notre propre guérison ou de celle d'autrui.

En résumé, la gratitude spirituellement comprise est le précurseur qui annonce l'heureuse solution de tout problème. Si nous restons tranquilles et remercions Dieu pour l'abondance illimitée de bien qu'Il nous dispense — même quand nous sommes en présence de ce qui semble être les circonstances les plus désastreuses — nous prenons solidement position en disciplinant notre pensée pour barrer la route à l'égoïsme, à la volonté humaine et à l'élaboration de projets futiles. C'est alors, et alors seulement, que nous sommes en mesure d'écouter tranquillement les directives divines. De plus, la joie et l'assurance qui accompagnent la gratitude nous aident à avoir une vision même plus profonde et plus étendue du bien que Dieu communique à chacune de Ses idées.

A maintes reprises Jésus fit ressortir la nature curative de la gratitude, en particulier quand il ressuscita Lazare. Quand Jésus arriva à Béthanie où Lazare avait vécu, la situation semblait, pour les sens mortels, au- delà de tout remède. Lazare était mort.

Mais comment Jésus réagit-il ? Il se tint devant le sépulcre et rendit grâces à Dieu. Nous lisons dans le récit de cette guérison dans la Bible: « Et Jésus leva les yeux en haut, et dit: Père, je te rends grâces de ce que tu m'as exaucé. Pour moi, je savais que tu m'exauces toujours; mais j'ai parlé à cause de la foule qui m'entoure, afin qu'ils croient que c'est toi qui m'as envoyé. Puis il cria: « Lazare, sors ! » Et Lazare sortit du sépulcre, « les pieds et les mains liés de bandes », Jean 11:41—44. mais guéri, vivant.

La mort de Lazare mit Jésus en présence du roi des épouvantements; mais même alors, cette erreur n'eut pas le pouvoir d'empiéter sur la compréhension qu'avait le grand Maître de la Vie omnipotente ou d'obscurcir sa gratitude. Lazare ne pouvait jamais être séparé de son Père, la Vie. Jésus réveilla Lazare, et en même temps, dans une certaine mesure il ressuscita les témoins de cette puissante démonstration de leurs croyances misérables. N'était-ce pas là une évidence de gratitude réelle d'une gratitude dépourvue de doute ou luttant contre un espoir vain, mais soutenue par la conviction, la certitude du succès ?

Approcher la démonstration avec gratitude aide à effacer la crainte d'un échec; et quand la crainte de l'échec est éliminée, la réussite ne peut être lointaine. Bien sûr, dans certaines circonstances il peut paraître difficile d'être reconnaissant. Ceux qui semblent être handicapés par des difficultés physiques paraissant céder lentement, ceux qui croient être pris au piège de la pauvreté, ceux qui sont assaillis par d'inharmonieuses affaires de famille, apparemment sans espoir, ceux qui affrontent le cruel mensonge de la haine raciale ou n'importe laquelle des mille autres inventions de l'entendement mortel, ceux-là peuvent trouver que c'est un défi de remercier Dieu. Certes l'expression de la gratitude dans de telles circonstances peut paraître au premier abord à peine plus qu'un exercice intellectuel.

Même si l'affirmation est faite par des lèvres incertaines, toutefois le fait de reconnaître que l'on apprécie les faits spirituels de l'être Dieu parfait, homme parfait oriente rapidement la pensée dans la direction de la guérison. Notre premier objectif est ainsi accompli: mieux comprendre Dieu — et non simplement accumuler ou ajuster la matière. Il est vrai que nos pas dans cette direction peuvent être vacillants; mais la gratitude acquiert une force d'impulsion qui lui est propre. Notre conviction deviendra de plus en plus forte à chaque pas en avant.

Si nous exprimons de la gratitude pour l'harmonie dont Dieu, l'Amour divin, nous entoure, l'erreur n'a pas de place dans notre pensée où elle puisse chuchoter ses revendications subtiles ou crier ses mensonges destructifs. Une fois que nous sommes débarrassés de ces obstructions, non seulement la guérison est possible mais elle est inévitable.


Levez les yeux, et regardez les champs
qui déjà blanchissent pour la moisson.
Celui qui moissonne reçoit un salaire,
et amasse des fruits pour la vie éternelle,
afin que celui qui sème et celui qui moissonne
se réjouissent ensemble.

Jean 4:35, 36

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