Le monde a un désir ardent du Consolateur, « l'Esprit de vérité », dont Christ Jésus a prophétisé qu'il viendrait et nous conduirait dans toute la vérité. Voir Jean 16:13; L'humanité dans son ensemble n'a pas conscience de la nature de ce désir. Elle croit qu'il s'agit d'argent, d'objets, de personnes. Mais ceux à qui le Consolateur a apporté la compréhension, quelque partielle qu'elle soit, que Dieu, la Vie, est Esprit infini et que l'identité de l'homme constitue l'idée incorporelle, spirituelle de Dieu, peuvent déceler la cause réelle du manque de bonheur, de solitude et de vide si répandu. Ils y voient l'état dont parle Mrs. Eddy quand elle écrit: « Une conception mortelle, corporelle, ou finie de Dieu ne saurait embrasser les magnificences de la Vie et de l'Amour illimités et incorporels. D'où la soif humaine, inassouvie, de quelque chose de meilleur, de plus élevé, de plus saint, que ce qu'une croyance matérielle à un Dieu et à un homme physiques peut fournir. » Science et Santé, p. 258;
La fonction primordiale de l'Église du Christ, Scientiste, c'est d'apaiser cette soif. L'Église est fondée sur l'idée que le Principe infini, Dieu, est le créateur de tout ce qui existe réellement. Son objectif est de faire en sorte que cette idée infinie de Dieu, le bien, s'épanouisse dans la conscience humaine, et d'amener cette dernière à voir que la création est le déroulement sans limite de la Vie et de l'Amour, et que les vrais objets sont les reflets individuels, incorporels de l'intelligence divine ou Entendement.
Les désirs ardents de l'humanité sont comblés dans la mesure où est discerné ce concept de l'individualité en tant que reflet de Dieu, de l'Esprit infini. Lorsque la pensée humaine fait sienne la compréhension que tout l'être réel est céleste, harmonieux, intégral, la pauvreté spirituelle, le vide mental, la solitude, tout sentiment de frustration et le désespoir se trouvent éliminés. Cette compréhension apporte la paix et la joie. Elle fait connaître à l'humanité le pouvoir qui sauve les hommes des forces destructrices de la fausse croyance mortelle, qui risqueraient autrement de les amener, dans une tentative malencontreuse pour trouver quelque réconfort, à batailler, à tricher, à boire, à s'adonner à des narcotiques ou à chercher de toute autre manière à satisfaire les sens physiques. Elle détruit les causes sous-jacentes de la maladie — les craintes, les péchés et les croyances dues à l'ignorance — et remplace la maladie par la santé, l'activité et l'intégralité.
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