La Bible nous dit: « Heureux sont vos yeux, parce qu'ils voient » (Matth. 13:16). Avant de devenir Scientiste Chrétienne, pendant bien des années j'avais porté des lunettes; en effet, un oculiste m'avait prévenue que si je n'en portais pas, je serais aveugle vers la quarantaine. Toutefois, m'étant conformée deux ans environ aux enseignements de la Science Chrétienne, il m'arriva un matin, tandis que je faisais ma Leçon biblique tirée du Livret Trimestriel de la Science Chrétienne, de ressentir une telle illumination que, voyant beaucoup mieux sans l'aide de mes lunettes, je les mis de côté. Il y a trente-quatre ans que cette guérison eut lieu; je n'ai jamais plus porté de lunettes.
Après environ dix ans de mariage, mon mari vint à décéder plutôt soudainement et je me vis seule, avec deux tout petits à charge. Le passage suivant, tiré de Miscellaneous Writings de Mrs. Eddy, fut pour moi une grande source de force et de consolation (p. 307): « Dieu vous donne Ses idées spirituelles, et à leur tour, elles subviennent à vos besoins quotidiens. Ne vous inquiétez point du lendemain: il suffit que l'Amour divin soit une aide toujours présente; et si vous attendez, sans jamais douter, vous aurez à chaque heure tout ce qu'il vous faut. » Ce message m'inspira à aller de l'avant; les situations que j'ai occupées ensuite se révélèrent meilleures les unes que les autres, et je réussis ainsi à donner à mes enfants une excellente éducation.
Au fil des ans, nous avons eu de nombreuses guérisons parmi lesquelles grippe, constipation, rhumes, foulures à la cheville et maladies dites d'enfant. Dans l'application des vérités bibliques, mes enfants ont profité de la ferme fondation que leur a donnée l'École du Dimanche de notre église filiale; j'en serai éternellement reconnaissante. J'ai servi cette église dans bien des capacités diverses: huissier, monitrice de l'École du Dimanche, surintendante de l'École du Dimanche et membre du conseil d'administration. Je n'ai toutefois jamais ressenti autant d'amour autour de moi que lorsque je servais en qualité de Première Lectrice; ces trois ans furent pour moi une occasion de grands progrès spirituels. Pas une seule fois je ne fus absente de mon poste pour cause de maladie. Un samedi soir, je souffrais d'une laryngite; l'aide d'une praticienne me fortifia pour le service divin. Mais ce ne fut pourtant que le mercredi que ma guérison s'avéra complète, avant la réunion de témoignages; ma voix sonnait claire et j'en étais humblement pleine de gratitude.
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