Il y a environ quarante ans la Science ChrétienneChristian Science: Prononcer ’kristienn ’saïennce. m'a guérie d'une tumeur abdominale maligne. La chose avait été diagnostiquée par un chirurgien spécialiste — diplômé de la clinique Mayo. Il me remit une attestation déclarant qu'à moins de subir immédiatement une intervention chirurgicale, les médecins ne s'attendaient pas à me voir vivre plus de six semaines, ajoutant que même avec l'opération, ils n'avaient aucun espoir de guérir cette tumeur maligne à croissance accélérée.
Et je refusai l'opération. Au lieu de cela, je mis le diagnostic sous les yeux d'une praticienne de la Science Chrétienne, lui disant que je m'étais pour ainsi dire résignée à reconnaître que mon état était désespéré, que je n'avais que peu d'espoir de m'accrocher encore à cette phase mortelle de l'existence, que je souhaitais simplement saisir la vérité dans toute la mesure du possible et m'efforcer d'atteindre une plus grande compréhension de Dieu et me préparer à mourir.
Je me souviens que la praticienne me dit d'abord: « La Vie est sans commencement et sans fin. » Cet énoncé se trouve à la page 468 du livre d'étude de la Science Chrétienne, Science et Santé avec la Clef des Écritures de Mary Baker Eddy.
Et quel réconfort n'ai-je pas trouvé dans la Bible ! « Pourquoi t'abats-tu, mon âme, et gémis-tu au dedans de moi ? Espère en Dieu, car je le louerai encore; il est mon salut et mon Dieu » (Ps. 43:5).
J'étais à l'époque impliquée dans un important litige et j'avais conscience d'un fort sentiment d'animosité dirigé contre moi. Toutefois, avec l'aide extrêmement efficace de la praticienne, je commençai à mettre en pratique les enseignements de Christ Jésus et de la Science Chrétienne, à prier chaque jour pour moi-même et à m'efforcer de voir la vie en Dieu et non dans la matière.
Méditant chaque jour davantage et avec beaucoup plus de joie et de reconnaissance les vérités de la Bible et des écrits de Mrs. Eddy, je commençai à avoir plus de foi dans l'idée de vivre les qualités spirituelles que dans celle de mourir, me réjouissant effectivement, et même aimant mes soi-disant ennemis. Ceci me donna l'occasion de surmonter l'hostilité en reflétant l'Amour, chose que j'ai trouvée facile en Science Chrétienne.
Tandis que je lisais ce qui suit, je pris une résolution nouvelle: « En obéissant patiemment à un Dieu patient, travaillons à dissoudre avec le dissolvant universel de l'Amour le diamant de l'erreur, — la propre volonté, la propre justification et l'amour de soi, — ce diamant de l'erreur qui lutte contre la spiritualité et qui est la loi du péché et de la mort » (Science et Santé, p. 242). En réalisant toujours davantage la portée de cette vérité et de bien d'autres encore en Science Chrétienne, je me suis vue peu à peu regagner des forces et reprendre mes activités normales. Et, gloire en soit rendue à Dieu, au bout de quelques mois je pouvais témoigner avec joie de la guérison permanente et complète de cette tumeur maligne.
Je suis heureuse d'ajouter que le litige en question fut réglé à la satisfaction de tous les intéressés. Pour des raisons légales, il me fallait toutefois me faire examiner une dernière fois par ce même chirurgien qui avait déclaré mon cas « incurable ». Il dut reconnaître maintenant (six mois après) à son grand étonnement et à sa stupéfaction, que cette tumeur maligne avait complètement disparu.
J'aimerais redire ici que la guérison de cette tumeur maligne s'est produite il y a plus de quarante ans et qu'à l'époque, la guérison fut confirmée par des radiographies prises tant avant qu'après la guérison. Cette guérison s'est avérée permanente.
Je suis profondément reconnaissante à Dieu de nous avoir envoyé notre cher Guide, Christ Jésus, et à Mrs. Eddy, Découvreuse et Fondatrice de la Science Chrétienne et auteur du livre d'étude.
Los Angeles (Californie), U.S.A.
