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Y a-t-il une Anna dans votre vie ?

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de novembre 1972


On raconte l'histoire d'un habitant d'une petite ville qui, il y a quelque cent ans, assistait à une réunion ayant pour but de raviver la flamme de la religion. Bondissant sur ses pieds il s'écria: « Si ce n'était pour Anna (... une telle), eh bien je ferais un meilleur chrétien ! » Mais il se fit qu'Anna était justement là comme par hasard et, bien entendu, elle protesta vigoureusement.

Y a-t-il une Anna dans votre vie ? N'avons-nous pas tous parfois l'impression que sans un certain quelqu'un nous serions une meilleure personne ? C'est dans notre propre conscience même que se trouve la solution de tout problème de relations humaines.

« Mais, dira-t-on peut-être, comment seraisje tenu pour responsable de la mauvaise conduite de quelqu'un d'autre ? » Assurément, nous ne sommes pas responsables des actes d'un autre. Cependant, nous sommes responsables de ce que nous pensons à son sujet, de l'idée que nous nous faisons de lui. Mais alors quelqu'un peut nous dire: « Quel rapport y a-t-il entre sa conduite et l'idée que je me fais de cette personne ? »

Dans son article intitulé « Aimez vos ennemis » Mrs. Eddy écrit: « Qui est ton ennemi, pour que tu doives l'aimer ? Est-ce une créature ou une chose que tu n'aurais pas créée toi-même ? » Elle ajoute: « Pouvez-vous voir un ennemi, à moins d'avoir d'abord défini cet ennemi et d'avoir ensuite contemplé l'objet que vous avez vous-même conçu ? » Et elle continue au paragraphe suivant: « Considérez uniquement comme votre ennemi ce qui souille, défigure et détrône l'image-Christ que vous devriez refléter. » Miscellaneous Writings, p. 8;

Il faut que nous nous fondions sur le véritable concept de l'homme. Nous lisons dans la Genèse: « Dieu créa l'homme à son image. » Gen. 1:27; Il s'ensuit que l'homme reflète ou exprime la bonté de Dieu. Il fait cela naturellement et sans effort, tout comme le miroir reflète l'image de l'original qui lui fait face.

Assurément quelqu'un avec qui il est difficile de s'entendre ne constitue pas l'homme que Dieu a créé, l'image et la ressemblance de l'Entendement divin. Mais alors qu'est-ce ou qui est-ce, ce désagréable mortel ? Nous apprenons en Science Chrétienne qu'un mortel n'est qu'un concept erroné, une image que conçoit l'entendement mortel, la contrefaçon de l'homme réel.

Nous apprenons que puisque Dieu est Tout, qu'll a tout fait et que, comme le dit la Genèse, Il a déclaré que tout « était très bon», v. 31; tout ce qui Lui est dissemblable est irréel. Il ne crée aucune sorte de discorde. L'harmonie est donc la seule réalité. Un vilain caractère est une chose qui n'existe tout simplement pas, si ce n'est selon la croyance mortelle.

Nous permettons-nous d'être troublés devant quelque circonstance inharmonieuse ? Ou bien, tout à la tâche de conserver en pensée la véritable vision de l'homme, nous refusons-nous à accepter le vilain tableau qui s'offre à nos regards ?

Agir ainsi exige de nous la compassion, l'amour, l'humilité et une grande patience. En toute logique, quelqu'un ne saurait dire d'un autre qu'il a mauvais caractère, sans admettre la possibilité que lui aussi puisse avoir mauvais caractère. Si pareille disposition d'esprit est irréelle en ce qui le concerne, elle est également irréelle pour n'importe qui d'autre.

Si nous faisons preuve d'obéissance et corrigeons le concept que nous entretenons, nous en sommes bénis, et béni aussi est celui à qui nous pensons fraternellement. Quel que soit le milieu dont quelqu'un est issu, quelles que puissent avoir été les circonstances de sa vie l'ayant ainsi marqué d'une mentalité malheureuse, en changeant le concept que nous avons de lui nous sommes en mesure de l'aider à se soulager de son fardeau.

Au moyen de l'étude que nous faisons des œuvres de Mrs. Eddy, le Christ, la véritable idée de Dieu et de la parfaite filiation de l'homme à Dieu, vient à la conscience humaine en vue de guérir et de régénérer. Nous sommes aidés et nous pouvons aider les autres, dans la mesure où nous sommes réceptifs au Christ, la Vérité.

Christ Jésus, notre Guide, donna le plus parfait exemple humain de la manière dont on peut être réceptif au Christ. Il savait mieux que personne comment maintenir constamment en pensée le parfait concept de l'homme pour venir en aide à autrui. Mrs. Eddy dit de lui dans Science et Santé: «Jésus voyait dans la Science l'homme parfait, qui lui apparaissait là où l'homme mortel pécheur apparaît aux mortels. Dans cet homme parfait le Sauveur voyait la ressemblance même de Dieu, et cette vue correcte de l'homme guérissait les malades. » Science et Santé, p. 476.

Un caractère malade a besoin d'être guéri, tout autant qu'un corps malade. En fait, comme ne l'ignorent pas certains même de ceux qui ne sont pas des étudiants de la Science Chrétienne, on sait bien qu'un caractère désagréable se traduit souvent en un corps malade.

Comme chacun se sent mieux pour avoir élevé à un plus haut niveau l'idée que l'on se faisait de quelqu'un ! Une étudiante de la Science Chrétienne se sentit une fois profondément troublée par l'attitude inflexible de quelqu'un qui ne semblait pas vouloir entendre raison; elle en parla avec un Scientiste Chrétien très expérimenté qui lui dit: « Il faut simplement remettre cette personne entre les mains de Dieu. »

Alors la Scientiste Chrétienne fut amenée à revoir le récit des holocaustes pratiqués aux temps de l'Ancien Testament. Elle releva que ce n'était pas des animaux vieux et malades que l'on immolait ainsi sur l'autel du temple, mais les plus beaux du troupeau. Elle se rendit compte tout à coup que le plus beau sacrifice qu'elle pouvait offrir à Dieu, n'était pas l'idée qu'elle se faisait d'un mortel en difficulté, d'un mortel pécheur ou malade ou d'un mortel désagréable. Ce n'était même pas le concept d'un mortel heureux et en bonne santé, que l'on pouvait remettre entre les mains de Dieu. Il lui vint tout à fait clairement qu'elle ne serait en mesure de remettre mettre cette personne entre les mains de Dieu que dans la mesure où elle pourrait voir l'homme, non comme un mortel, mais comme le propre enfant spirituel de Dieu, existant en sa primitive perfection tel qu'il avait été créé.

Ayant atteint cette compréhension, elle trouva le sens de paix qu'elle avait recherché. L'idée qu'elle s'était faite de son amie était à présent guérie. Celle-ci, peu de temps après, l'appela au téléphone et il ressortit de leur conversation que tous malentendus entre elles étaient entièrement dissipés et que la bonne entente régnait.

Les étudiants de la Science Chrétienne cherchent à atteindre un concept guérisseur et plus élevé d'eux-mêmes aussi bien que des autres; pour ce faire, ils voient qu'il est nécessaire de surveiller leurs pensées et de s'astreindre assidûment et constamment à la discipline de soi. Et pour y parvenir il faut une vigilance qui ne se démente point. Mais en purifiant leur conscience, ils pourront éliminer tout ce qui fait obstacle à l'harmonie, au bonheur, et sentir que le gouvernement de Dieu est à l'œuvre dans leur existence.

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