Je fus élevé en Science Chrétienne et j'ai toujours été reconnaissant qu'on m'ait enseigné dès mon enfance que lorsque nous nous tournons vers Dieu, Son amour divin pourvoit à tous nos besoins; que l'on m'ait appris à m'attendre à ce qu'il en soit ainsi. Et il en a toujours été ainsi. La Science Chrétienne a résolu des problèmes d'affaires, adouci des relations humaines aigries, guéri des maux physiques et substitué l'harmonie aux suites d'accidents.
Alors que je travaillais comme rédacteur dans une agence de publicité, je fus chargé de trouver quelques idées en vue de promouvoir une gamme de boissons alcooliques. Après avoir prié pour savoir comment au mieux présenter la question à mon chef de service, je lui dis que travailler pou un client s'occupant d'alcool était contraire à mes convictions, et il parut accepter la chose de bonne grâce. Quelques semaines plus tard, il m'appela dans son bureau un vendredi soir et me dit que mon travail ne correspondait pas à ce qu'il avait souhaité et il me congédia sous préavis de quinze jours.
Comme il n'avait jamais manifesté le moindre mécontentement à propos de mon travail, j'en restai stupéfait. Je me tournai vers la Science Chrétienne et passai le weekend en priant afin de surmonter tout sens d'injustice et de ressentiment. Il fallait aussi débarrasser ma pensée de la tendance à me condamner et à me reprocher de n'avoir apparemment pas réussi. Je réussis donc à retourner à l'agence le lundi avec un sentiment de paix et le désir de continuer à travailler de mon mieux. Le dernier jour, mon chef reconnut qu'il était déconcerté devant mon empressement et mon assiduité au travail pendant les deux dernières semaines. Il me dit qu'il n'était pas très sûr de ne pas commettre une erreur en me laissant partir.
J'appris par cette expérience que Dieu nous libère des situations que nous avons dépassées. Au lieu de chercher frénétiquement un nouvel emploi, je décidai de me confier à la direction de Dieu. Je fus guidé à finir un projet sur lequel je travaillais depuis quelque temps. Lorsque j'eus terminé le projet, je pus suivre le cours d'instruction en Science Chrétienne. Le jour avant de commencer le cours j'eus une interview dans une compagnie que j'aimais beaucoup, et le jour qui suivit la fin du cours, je commençai à travailler pour cette société où j'occupai un poste qui demandait beaucoup plus de moi, qui m'offrait de plus grandes responsabilités et où je gagnais davantage que dans mon ancien emploi.
Me rendant compte que Dieu m'avait préparé de plus grandes occasions de progrès, et que l'homme qui m'avait congédié n'avait été en réalité qu'un instrument dans le plan de Dieu, je lui écrivis exprimant ma reconnaissance pour notre collaboration et pour le progrès qui en avait résulté. En réponse, je reçus une lettre en termes des plus cordiaux.
Mon neveu, âgé d'un peu plus d'un an, fit une chute d'une terrasse au premier étage sur une allée cimentée et on releva l'enfant inconscient. Ceci se passait alors que ma sœur se trouvait seule dans une ville étrangère et que son mari, qui était dans la marine, se trouvait en haute mer. Pleine de crainte, elle nous téléphona et nous parla de fâcheuses suites contre lesquelles des amis bien intentionnés l'avaient mise en garde. Nous appelâmes une praticienne de la Science Chrétienne et un traitement fut entrepris immétiatement. On me rappela qu'on ne pouvait atteindre un jeune enfant qu'à travers la pensée des parents. Je vis clairement que lorsque la crainte serait détruite dans la pensée de ma sœur, l'enfant serait guéri. Le sujet de la Leçon-Sermon du Livret Trimestriel de la Science Chrétienne pour cette semaine-là était « Adam et l'homme déchu » et le parallèle était patent. L'homme n'est pas lié par les faux concepts du rêve adamique et il ne peut jamais choir de la perfection ni être privé de l'amour et de la sollicitude de Dieu. Le jour suivant, l'enfant était complètement guéri et jouait de nouveau. Il n'y eut aucune cicatrice ni suites d'aucune sorte.
La guérison physique la plus remarquable dans ma propre expérience fut celle d'une maladie de peau affectant mes mains au point que je ne pouvais plus m'en servir. Cet état mit beaucoup de temps à guérir et je rendis visite à plusieurs praticiens avant d'être disposé à abandonner les fausses croyances qui en étaient la cause. Mes mains sont redevenues normales et la guérison est permanente. Beaucoup de crainte fut découverte dans ma pensée et j'acquis une plus grande compréhension de mon être en tant que reflet de Dieu.
Ce sont là quelques-unes des nombreuses expériences de guérison et de régénération que j'ai eues en Science Chrétienne. Devant le défi que nous lance notre monde de plus en plus complexe, je ne puis m'imaginer comment je pourrais y faire face sans la Science Chrétienne.
Los Angeles (Californie), U.S.A.
