Je désire exprimer ma reconnaissance pour deux guérisons qui m'ont enseigné bien des leçons. Pour une de ces guérisons, il fallut presque six mois avant que la Vérité ne se fasse jour et que je puisse voir le néant de cette maladie et le fait qu'elle ne m'avait jamais appartenu. Une maladie de la peau se manifesta sur une de mes mains et se communiqua finalement à l'autre. Je ne connais pas le terme médical pour cette maladie, mais elle paraissait plutôt alarmante et d'un aspect très laid.
Une des leçons que j'avais besoin d'apprendre était de ne pas être un « médecin matérialiste », ainsi que Mrs. Eddy nous le dit dans le livre d'étude, Science et Santé (p. 423): « Le médecin matérialiste en use avec la matière comme si elle était, et son ennemie et son remède. Il juge, d'après l'aspect que présente la matière, si le mal a diminué ou augmenté. Le métaphysicien qui fait de l'Entendement sa base d'opération, indépendamment de la matière, et qui considère la vérité et l'harmonie de l'être comme étant supérieures à l'erreur et à la discorde, s'est renforcé, non affaibli, pour lutter contre la maladie. » Je compris que je m'étais laissé duper par le témoignage du sens matériel et que je devais m'en détourner et ne porter témoignage qu'à la vérité de l'être spirituel, autrement dit, me voir comme une idée spirituelle de Dieu, qu'aucune flétrissure de l'erreur ne pouvait toucher. Pendant tout ce temps un praticien de la Science Chrétienne me traitait.
Cependant, avant de voir ces vérités et de les comprendre, la condition empira. Puis un autre problème se présenta. Une grosseur parut sur mon corps et me gêna énormément pour marcher, jusqu'au jour où je dus garder le lit.
Je pus rapidement dévoir ce mensonge une fois que mon attention fut attirée par le praticien sur un passage de notre livre d'etude. Voici cet énoncé (p. 256): « L'éternel Je suis n'est pas restreint ni comprimé dans les limites étroites de l'humanité physique, et Il ne peut être bien compris au moyen de concepts mortels. » Après que j'eus mis le praticien au courant de mon état, il me dit: « Comment pouvez-vous être restreinte ou comprimée alors que Dieu ne l'est pas et que vous êtes Son image, Son idée ? » Ceci brisa le mesmérisme et quelques jours plus tard j'étais sur pied; la grosseur avait drainé et complètement disparu.
Cependant, je souffrais toujours de la maladie de peau en question qui affectait mes deux mains. Une main et un bras s'enflèrent. Cette enflure fut presque immédiatement guérie avec l'aide du praticien. Dans la mesure où j'appris à aimer davantage, et, comme je l'ai dit plus haut, à ne porter témoignage qu'à la Vérité, tout le problème commença à céder. Mes deux mains furent guéries en l'espace d'une semaine.
Je suis reconnaissante pour le progrès vers l'Esprit que j'ai pu faire au cours de ces mois. Pendant ce temps, j'ai appris bien des petites leçons de patience et de courage, et j'ai acquis un sens plus stable de l'amour de Dieu.
Je suis également très reconnaissante pour toutes les autres guérisons dont ma famille et moi-même avons bénéficié grâce à la mise en pratique de la Science Chrétienne; ainsi que pour les praticiens dévoués, pour le cours d'instruction et pour le fait d'être membre de L'Église Mère et d'une église filiale.
Ballwin (Missouri), U.S.A.
