Le petit garçon grandissait dans une atmosphère musicale; souvent il jouait gaiement sous le piano à queue tandis que sa maman donnait des leçons de musique et de chant. Comme l'accordeur venait fréquemment à la maison, le petit était devenu ami avec lui. Et quand à son tour il se mit à étudier le piano, il apprit comment on accordait cet instrument.
L'accordeur utilisait un diapason de concert donnant le do de l'octave centrale; il en frappait un petit bloc de bois et, tendant l'oreille, mettait la corde au même ton. Ceci fait, il pouvait soit faire résonner la corde en en approchant le diapason qui vibrait, soit faire résonner celui-ci au moyen de la touche correspondante sur le clavier; puis ayant approché le diapason de la corde, il faisait entendre au petit cet instrument qui résonnait à l'unisson. « Vois-tu, fiston, dit l'accordeur, c'est là ce que j'appelle la loi de sympathie. »
Par la suite, l'enfant devint praticien de la Science Chrétienne, et un jour un patient lui dit: « Je sais bien que je suis trop humain, mais je crois que j'ai simplement besoin que l'on me témoigne un peu de sympathie. » Touché, le praticien prononça quelques paroles de réconfort et d'encouragement, et il lui raconta l'histoire de la loi de sympathie. Tandis qu'il la lui expliquait en termes de Science Chrétienne, une guérison complète se produisit. Ils avaient mis leur pensée à l'unisson de la Vérité.
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