La solution, c'est d'écouter
« Notre but est d'avoir de meilleurs guérisseurs chrétiens — d'aider les élèves à devenir conscients de leurs pleines possibilités spirituelles. Dites-nous comment améliorer cette École du Dimanche. Vous, vous parlez. Nous, nous écoutons. »
Voilà le genre de conversation directe et sans cérémonie qui a lieu à l'heure actuelle entre le personnel de l'École du Dimanche et les élèves à Première Église du Christ, Scientiste, Wellesley, Massachusetts. Ils ont entrepris de prouver qu'une confiance mutuelle peut cimenter un lien entre les générations.
Et en effet, les jeunes sont ouverts et parlent franchement. Ils disent apprécier un moniteur qui demande ce que la classe voudrait savoir au sujet de la Science Chrétienne, plutôt qu'un moniteur qui veut bien « allouer » aux élèves les renseignements qu'il estime qu'ils devraient connaître. Ils ne veulent pas aller à l'École du Dimanche pour lire la Leçon-Sermon Les Leçons bibliques du Livret Trimestriel de la Science Chrétienne. ou écouter le moniteur faire une dissertation à ce sujet; ils veulent pouvoir discuter de la façon dont la leçon peut s'appliquer à leur vie quotidienne.
« Rien ne peut améliorer plus rapidement l'enseignement à l'École du Dimanche qu'un moniteur qui écoute plus attentivement ce que l'élève a à dire », fait remarquer la surintendante qui venait de terminer une série de réunions de travail avec les moniteurs de l'École du Dimanche concernant les techniques d'enseignement à adopter dans les groupes de différents âges.
C'est peut-être dans la décision suivante, prise récemment par l'église, que les relations entre la jeunesse et les adultes se sont révélées les plus progressives: en effet, l'âge requis pour devenir membre de l'église a été fixé à douze ans. Presque aussitôt, six jeunes, entre les âges de treize et de dix-huit ans sont devenus membres. De plus, ils ont été désignés pour servir dans des comités d'église en rapport avec leurs capacités et sans tenir compte de leur âge.
Cette église a tenu deux réunions de parents et moniteurs dans le but de rendre les parents plus conscients de la façon dont l'École du Dimanche répond aux besoins de la jeunesse. Bien entendu, certains parents ne sont pas Scientistes Chrétiens. Un père non Scientiste, ravi de cette réunion, fit cette remarque: « Je suis enchanté que mes enfants fréquentent votre École du Dimanche ! » Et depuis lors, il a assisté à un service d'église. Une personne, nouvellement membre, déclara que si une réunion comme celle-là avait eu lieu il y a six ans, elle et son mari seraient devenus membres à cette époque au lieu d'avoir pris si longtemps pour se décider.
Une deuxième réunion de parents et moniteurs fut tenue par les enfants et les adolescents eux-mêmes. Ils firent part aux parents assemblés de ce que la Science Chrétienne représentait à leurs yeux et ils relatèrent bien des guérisons qu'ils avaient eues: blessures au cours de parties de football, vue déficiente, empoisonnement par plante venimeuse, saignements de nez, épuisement dû au surmenage lors d'un travail saisonnier. Un cheval tout à fait familier avait été guéri, des difficultés financières surmontées, et un travail d'école accompli grâce à ce qui avait été appris à l'École du Dimanche.
Ces élèves entreprirent également l'hiver dernier de diriger une séance de chant de cantiques sous les auspices de l'église. Des personnes qui assistent régulièrement aux services, ainsi que des élèves de l'École du Dimanche, vinrent en grand nombre, témoignant de beaucoup d'enthousiasme. Les jeunes choisirent les cantiques, les annoncèrent puis les accompagnèrent à la flûte et à la guitare. Plusieurs élèves, dont un avait huit ans, jouèrent du piano. Quelqu'un fit la remarque suivante après cette séance: « Aujourd'hui, il n'y avait certainement pas de fossé entre les générations dans notre église, alors que nous étions tous assis là en train de chanter et d'explorer notre Hymnaire ensemble. »
A l'École du Dimanche, ces élèves proposent à la surintendante les cantiques à chanter; ils font également office d'accompagnateurs et conduisent le chant; ils sont huissiers ou hôtesses, et servent aussi à la bibliothèque de prêt et à la garderie. C'est un élève de quatre ans qui met la fiche du microphone dans la prise de courant chaque dimanche ! La surintendante explique: « Nous aimons voir chaque élève prendre sa part de responsabilité dans la bonne marche de l'École du Dimanche. »
Que personne ne méprise ta jeunesse ;
mais sois
un modèle pour les fidèles,
en parole, en conduite,
en charité,
en foi,
en pureté.
I Timothée 4:12
