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L'Église à l'œuvre

L'Église à l'œuvre

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de mars 1971


L'église, c'est pour partager

L'église, c'est pour partager et non pour amasser.

Les membres de Première Église du Christ, Scientiste, Reno, Nevada, ressentant un urgent besoin d'atteindre la localité d'une manière plus dynamique, s'étaient lancés dans l'action, Soigneusement — et joyeusement — ils avaient préparé un plan genre « L'église en partage » analogue à celui que L'Église Mère avait organisé en 1968 dans le quartier Back Bay à Boston.

De manière à se préparer dûment à ces entrevues, porte à porte, avec les gens du voisinage, les volontaires en question tinrent des réunions pleins d'inspiration et qui avaient respectivement pour thème: l'amour spirituel, l'humanité, la famille et la fraternité, le véritable moi, et le néant du mal. En quelques répliques amusantes et spontanées ils s'instruisirent mutuellement de manière à manifester du discernement spirituel, de la présence d'esprit, une certaine souplesse et un amour sincère, lors de leurs contacts avec le public.

Un homme qui assiste régulièrement aux services et qui est dessinateur, mit au point une très jolie carte pour inviter les membres de la localité aux services de la Science Chrétienne, à l'École du Dimanche et à la Salle de Lecture. Y figurait aussi une invitation à écouter nos programmes radiodiffusés. En vue d'obtenir la permission de circuler, de sonner aux portes et de distribuer des invitations, un groupe partit en éclaireur et se mit en rapport avec les gérants d'immeuble du quartier. « L'un d'entre eux déclara que la plupart des ses locataires travaillait dans des casinos et qu'ils avaient grand besoin d'être invités à l'église ! rapporta un membre. Une autre gérante dit qu'elle n'avait jemais autorisé pareille chose mais qu'elle ferait exception. Elle parla en termes élogieux d'une locataire Scientiste Chrétienne et, silencieusement, nous rendîmes grâce pour l'exemple que donnait cette personne. »

Après avoir commencé par les alentours immédiats de l'église, nos porteurs de bonne nouvelle poussèrent jusqu'à certains quartiers résidentiels au cœur de chacun desquels se trouve une école primaire. On sonna aux portes, aussi bien chez les membres affluents que chez ceux moins favorisés appartenant à divers groupes ethniques.

Les visiteurs de bonne volonté furent presque toujours accueillis avec courtoisie. Certains résidents de l'endroit parlèrent en termes bienveillants de leurs parents ou connaissances qui sont Scientistes Chrétiens. Un homme qui avait été dans le temps membre d'une église filiale passa par la suite à la Salle de Lecture et y acheta le Livret Trimestriel de la Science Chrétienne pour la période en cours ainsi que des marqueurs pour sa Bible.

Un lycéen, en première ou seconde, voulait savoir ce que la Science Chrétienne peut offrir aux jeunes. Une femme qui paraissait très mondaine demanda: « Est-ce que vous me feriez bon accueil ? » Alors, tendres et rassurantes, les réponses jaillissaient du cœur.

« Je croyais que cette église n'était que pour les Scientistes Chrétiens », déclara un adolescent noir. « Mais non, c'est pour tout le monde », répliqua le visiteur.

Au cours de ces journées de visites et de partage de l'église, touchant plusieurs milliers de foyers à Reno, on nota qu'il se vendit un nombre record de Livrets Trimestriels à la Salle de Lecture. Aux services du dimanche et du mercredi il y eut de nouveaux venus, donnant ainsi la preuve que certains avaient pris cette invitation à cœur.

Le fait de partager ainsi l'église avec d'autres provoqua d'importants points de discussion parmi les Scientistes. Pourquoi est-il capital de faire des pas humains en vue de démontrer l'amour envers toute l'humanité ? Quels sont les événements de la vie de Mrs. Eddy qui nous rappellent la nécessité de partager l'église avec autrui ? Dans nos contacts avec le public, qu'est-ce qui nous assure le succès ?

Évoquant le nom de « la Science Chrétienne » sur des seuils inconnus, les travailleurs volontaires se sentirent bientôt libérés de tout embarras, timidité ou suffisance. Les différences de religion, de situation économique et de couleur de peau, tout cela s'effaçait à mesure qu'ils percevaient les ponts que l'Amour jette sur toutes différences.

« Tous nos membres ont ressenti l'imapct de cet effort, écrit un membre. Ils prennent conscience du fait que pour que l'église progresse, il faut qu'il y ait du changement. Étre content de soi en ce qui concerne les méthodes déjà en vigueur ne démontre pas la véritable consécration. Et cela n'exprime pas non plus la tendresse et le caractère judicieux qui attireront ceux qui cherchent. Bref, nous connaissons aujourd'hui une véritable Réno-vation ! »


J'ai encore d'autres brebis...
celles-là, il faut que je les amène ;
elles entendront ma voix,
et il y aura un seul troupeau,
un seul berger.

Jean 10:16

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