L'importance de prendre position pour la Science Chrétienne me fut démontrée récemment avec force. A la suite d'une chute que je fis au bureau où je travaille, je fus emmenée à l'hôpital où des radiographies furent prises et on m'informa que j'avais une fracture de la hanche. Le médecin me dit que je devais être opérée le lendemain matin pour un enclouage; et que je devrais rester dans le plâtre pendant trois mois ou même davantage.
Dès que je pus à nouveau penser clairement, je sus que ce n'était pas là ce que je désirais. Je savais que ni clou ni plâtre ne faisaient partie de la création parfaite de Dieu. Je me rendis compte que je devais prendre une position ferme en faveur de la Science Chrétienne.
Je me tournai vers Dieu en prière et j'en reçus un tel soulagement que je fus libérée de tout sentiment de crainte et de douleur. Je me mis à répéter tous les passages de la Bible et de Science et Santé de Mrs. Eddy dont je pouvais me souvenir. Je répétai maintes et maintes fois au cours de la nuit la « Prière quotidienne » du Manuel de L'Église Mère de Mrs. Eddy et « l'exposé scientifique de l'être » de Science et Santé. La prière donnée par Mrs. Eddy est la suivante (Art. VIII, Sect. 4): « “Que Ton règne vienne”; que le règne de la Vérité, de la Vie et de l'Amour divins soit établi en moi, et élimine de moi tout péché; et puisse Ta Parole enrichir les affections de toute l'humanité et la gouverner ! » La réponse à la question: « Quel est l'exposé scientifique de l'être ? » (p. 468) comprend entre autres ces mots: « L'Esprit est Dieu, et l'homme est Son image et Sa ressemblance. Donc, l'homme n'est pas matériel; il est spirituel. » Je m'appliquai à remplacer toute prétention de chirurgie par la Vérité divine.
Le lendemain matin, la praticienne et mon mari vinrent me voir et nous demandâmes au médecin de m'autoriser à sortir de l'hôpital, sachant que cette situation était entièrement sous le contrôle de l'Amour divin. On m'emmena dans un sanatorium de la Science Chrétienne. Là, grâce aux soins pleins d'amour de tout le personnel, joints au traitement continu de la praticienne, mes progrès furent des plus encourageants. Au bout de trois jours je pus en partie m'occuper de moi-même dans ma chambre. Au bout d'une semaine, je prenais mes repas à la salle à manger avec les autres hôtes. Au bout de deux semaines, je marchai jusqu'à ma voiture et fus ramenée à la maison.
Moins de six semaines après l'accident, je reprenais mon travail, marchant normalement et vaquant à mon travail quotidien sans aucune difficulté. Savoir que « c'est Dieu qui est ma puissante forteresse » (II Sam. 22:33) me fut une aide merveilleuse. Environ dix semaines après l'accident, la compagnie d'assurance de mon bureau et le Conseil de compensation des ouvriers demandèrent une dernière radiographie. J'allai chez le même docteur qui m'avait radiographiée précédemment et il ne cessait de répéter: « Je suis absolument stupéfait, stupéfait ! » Et il ajouta: « Et vous m'avez regardé bien en face en me disant que vous n'aviez pas besoin d'opération, et je ne vous croyais pas. »
Cette expérience revêt une grande importance à mes yeux. Je suis reconnaissante d'avoir été encouragée par mon mari et par la certitude pleine d'amour que me donna la praticienne que Dieu gouvernait, car cela me fit rester dans le droit chemin et m'aida à prouver que l'Amour divin répond à tous nos besoins.
Portland (Oregon), U.S.A.
