Lorsque deux jeunes époux fondent un foyer et que des enfants naissent, il semble qu'à chaque moment les parents soient occupés complètement par leurs devoirs familiaux. Les activités religieuses qu'ils exerçaient lorsqu'ils étaient célibataires peuvent ne plus paraître possibles. Que de jeunes ménages se trouvent troublés, entravés par la nécessité de choisir entre leur église et leur foyer !
La voix de l'église parle très haut. Ne devons-nous pas continuer à assurer nos obligations envers l'humanité et envers nous-mêmes, obligations qui ne peuvent être satisfaites que par le travail au sein de l'église ? En Science Chrétienne, il ne suffit pas pour servir son église d'assister aux services religieux. Pour progresser spirituellement, une étude quotidienne et une participation personnelle constante aux activités pratiques de l'église s'avèrent indispensables. Pouvons-nous négliger de répondre à ces exigences d'activités d'église, après avoir constitué notre foyer ?
D'autre part, pouvons-nous négliger notre vie de famille ? Nous avons l'exemple des paroles de Christ Jésus sur la croix, lorsqu'il confia sa mère au disciple qu'il aimait, en lui disant: « Femme, voilà ton fils », et au disciple: « Voilà ta mère ». Jean 19:26, 27; Mrs. Eddy, qui a cependant peu connu les joies de la vie de famille, traite souvent dans ses œuvres du foyer et de ses problèmes pratiques, qu'il s'agisse du mariage ou bien de l'éducation des enfants. Elle écrit: « Le foyer est le lieu le plus cher de la terre, et il devrait être le centre, mais non la limite, des affections. » Science et Santé, p. 58;
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