Pendant la seconde guerre mondiale, je mis en pratique les enseignements de la Science Chrétienne, qui m'avaient été exposés lorsque j'étais adolescent, et ce fut une source de protection pour moi aussi bien que pour les soldats au milieu desquels je me trouvais.
Dans le domaine industriel qui m'occupe, on utilise en guise de matière première certains dérivés du plomb. L'utilisation de ces matières premières est soumise à une législation particulière qui concerne à la fois la manutention, l'outillage et le personnel; celui- ci doit se soumettre périodiquement à des analyses de sang.
Un jour, on me fit subir l'examen habituel, mais l'analyse révéla la présence de plomb dans le sang. Les responsables du service chargé de faire ces analyses et d'appliquer les règlements en vigueur, se montrèrent très inquiets devant la numération globulaire de mon sang et m'avertirent que si cela augmentait tant soit peu je serais presque certainement licensié. En pareil cas, des analyses avaient précédemment montré qu'il fallait au moins cinq mois pour que la formule sanguine redevienne normale.
Quelques jours après cet avertissement, au cours d'un entretien avec une praticienne de la Science Chrétienne, et sans évoquer mon propre problème, je lui demandai: « Quel serait le contraire du mot "absorber" ? » Elle répondit instantanément, et à l'aide d'un seul mot: « Refléter ».
Et nous n'en parlâmes même plus car la logique de cette réponse me donna immédiatement entière satisfaction en me faisant comprendre que l'homme spirituel, mon moi véritable, était le reflet parfait de l'être de Dieu. Je ne pensai plus à toute cette affaire jusqu'au moment de l'analyse suivante, qui eut lieu, à cause de l'approche de Noël, environ trois semaines après la précédente. Cette analyse révéla un décompte absolument nul de globules granuleux.
Récemment, un des responsables du laboratoire, qui avait dû s'occuper de ces analyses, fit une remarque au sujet de ces deux analyses, indiquant sans aucun doute que pour le laboratoire et le département, cette affaire demeurait un mystère.
Mrs. Eddy dit dans Rudiments de la Science divine (p. 9): « La puissance spirituelle d'une pensée scientifique et juste, sans effort direct, sans argument oral ou même mental, a maintes fois guéri des maladies invétérées. »
Il n'y eut plus d'autre irrégularité dans ma numération globulaire.
Pour la clarté de pensée de cette praticienne qui vit si nettement le mensonge de l'absorption et la réalité de la réflexion, je suis très reconnaissant.
Je suis reconnaissant à Mrs. Eddy, qui nous a donné la Science du christianisme dans Science et Santé avec la Clef des Écritures, qui a rendu possible la publication de témoignages, afin qu'ils puissent aider les autres à surmonter leurs limitations et leurs restrictions — conditions matérielles qui n'appartiennent pas à l'homme de la création divine.
Napier, Nouvelle-Zélande
