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Où existent les vilains garçons?

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’août 1970


Il y avait une fois quatre vilains garçons dans une classe de l'École du Dimanche. Chaque dimanche, ils mâchaient du chewing gum, ils se battaient, se jetaient des livres et des crayons, donnaient des coups de pieds aux chaises et répliquaient à la monitrice. Ils ne faisaient absolument aucune attention à ce que la monitrice disait, et ne voulaient ouvrir la bouche que pour parler de télévision ou se moquer de la monitrice.

Semaine après semaine, la monitrice essayait de les tenir et de les intéresser à apprendre quelque chose concernant Dieu. Elle essaya d'abord par des histoires de personnages de la Bible. Ils les connaissaient toutes. Puis, des histoires vécues de notre temps. Ils ne la crurent pas. Parfois ces garçons étaient si insupportables que la surintendante se sentait obligée de faire sortir l'un d'eux. Une fois même la monitrice fut tellement contrariée qu'elle était sur le point de prendre un de ces garçons sur ses genoux et de lui donner une fessée. Heureusement, à ce moment-là la cloche retentit.

« Quelle espèce de parents ont donc ces enfants pour qu'ils soient si grossiers, si entêtés, si exécrables ! se demandait la monitrice, contrariée. Je vais en parler aux parents ! »

Et la monitrice eut un entretien avec les parents. « Je sais, George est impossible, lui dit une des mamans, et j'espérais que vous arriveriez à en faire quelque chose. »

« Voyons ! Je ne peux pas croire que Tom se conduit de la sorte, dit une autre maman. A la maison il ne dit pas mot. Il se tient tranquille comme une souris. »

De toute évidence, un entretien avec les parents n'apportait rien à la solution du problème. Et alors la monitrice se rendit compte qu'il lui fallait s'adresser au vrai Parent de ces enfants. Et finalement, elle se mit à prier: « Mon Dieu, Tu es le Père-Mère de ces enfants. Dis-moi ce qu'il faut que je sache à leur sujet. Qu'est-ce qui a besoin d'être guéri ? »

Peu à peu elle comprit clairement que ce qu'il importait de guérir avant tout, ce n'était pas les garçons, mais sa propre pensée concernant ces garçons. Elle croyait que les enfants de Dieu, Ses idées joyeuses, droites, aimantes, complètes pouvaient être hargneuses, rebelles, énervées. Elle croyait qu'il devait exister une cause à ce comportement tumultueux — le milieu, la jalousie, l'instabilité émotionnelle.

C'est dans Science et Santé de Mrs. Eddy que la monitrice trouva sa réponse: « Dans la Science, nous sommes enfants de Dieu; mais tout ce qui fait partie du sens matériel ou mortel, n'appartient pas à Ses enfants, car la matérialité est l'image renversée de la spiritualité. » Science et Santé, p. 572; Elle avait été témoin de l'image renversée de la spiritualité. Elle avait accepté cette image renversée comme réelle et s'efforçait à tenir tête à l'erreur comme si elle était réelle. Elle s'était efforcée de rendre bons de mauvais garçons; mais conformément à l'enseignement de la Science Chrétienne, ces garçons étaient déjà bons parce qu'ils étaient déjà les enfants du Père. Il fallait que les propres pensées de la monitrice au sujet de ces garçons soient débarrassées des concepts erronés qu'elle avait entretenus.

« Si ces garçons avaient reniflé ou été couverts de rougeurs, je ne les aurais jamais condamnés; au contraire, je les aurais aimés davantage, pensa-t-elle. Pourquoi dois-je réagir différemment du fait qu'il s'agit là d'un problème de comportement plutôt que d'un problème physique ? Mrs. Eddy dit: “Les enfants de Dieu déjà créés ne seront discernés qu'autant que l'homme trouvera la vérité de l'être.” p. 69; Mon rôle consiste à trouver cette vérité de l'être et à l'aimer. »

Tandis que la monitrice réalisait ainsi la vérité concernant ses élèves, ceux-ci commencèrent à témoigner de l'intérêt pour l'École du Dimanche. Ils ne remuèrent plus leurs pieds; il n'y eut plus besoin de rappeler à quiconque de ne pas venir à l'École du Dimanche avec du chewing gum dans la bouche; les mains s'occupèrent à trouver des passages dans la Bible; au moyen de questions intelligentes, on élimina les échanges genre « je-sais-tout ». Bref, ces garçons ne purent résister à ce merveilleux sentiment d'amour que leur monitrice déversait à flot.

Voir la création de Dieu et Ses enfants en tant que Son image et Sa ressemblance, c'est les aimer. C'est sans aucun doute ce que Christ Jésus faisait car il a aimé toute sorte de gens sans tenir compte des particularités de chacun. Il dit: « Laissez les petits enfants, et ne les empêchez pas de venir à moi; car le royaume des cieux est pour ceux qui leur ressemblent. » Matth. 19:14;

La monitrice continua à avoir la preuve de la véracité de ces paroles de Mrs. Eddy: « L'amour pour Dieu et pour l'homme est le vrai mobile pour guérir et enseigner. » Science et Santé, p. 454. Les garçons réagirent en proportion de l'amour qu'elle éprouvait pour eux en tant qu'enfants de Dieu. Dans la mesure où elle les identifia avec le bien et écarta toute suggestion discordante, elle vit ces garçons sous un jour nouveau et alors l'harmonie devint apparente.

« Que faites-vous donc dans votre classe de l'École du Dimanche ? George a changé du tout au tout ! » dit l'une des mamans à la monitrice un dimanche.

« Je pense que nous mettons tout simplement en pratique la Science Chrétienne, répondit la monitrice. Après tout, c'est la raison d'être de l'École du Dimanche, n'est-ce pas ? »

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