Je me réveillai un jour avec un gros rhume. Je travaillai comme on nous l'enseigne en Science Chrétienne, mais la difficulté au lieu de céder, empira progressivement. Il semblait que c'était la grippe.
Comme c'était au moment de Noël, je ne voulais pas téléphoner à un praticien de la Science Chrétienne pour demander de l'aide. Je continuai donc à prier pour reconnaître ma véritable nature spirituelle à la ressemblance de Dieu, mais sans résultat apparent. Lorsque j'allai au lit le lendemain soir, je constatai que je ne pouvais pas respirer lorsque j'étais couchée et je passai la nuit dans un fauteuil. J'étais envahie d'une grande crainte, car je ressentais une forte douleur lorsque je respirais profondément, et l'idée de pleurésie prédominait dans ma pensée.
Le sujet de la Leçon-Sermon pour cette semaine-là, dans le Livret Trimestriel de la Science Chrétienne, était « Dieu », et bien que l'ayant étudiée, je ne l'avais pas assimilée; j'avais l'impression de n'avoir pas gagné grand-chose à la lire. Le lendemain, je téléphonai à un praticien et lui demandai de m'aider.
Le praticien mentionna entre autres la Leçon-Sermon, me faisant remarquer que la clé en était ce passage de I Chroniques 29: 11–13, qui dit en partie: « A toi, Éternel, la grandeur, la force et la magnificence, l'éternité et la gloire... à toi, Éternel, le règne, car tu t'élèves souverainement au-dessus de tout ! » En écoutant le praticien, je ressentis soudain un vif désir de prendre ma Bible et Science et Santé et d'étudier la leçon à nouveau pour voir comment chacune des six sections amenait à une compréhension plus profonde de la nature et du pouvoir de Dieu, la grandeur, la force, la magnificence, l'éternité, la gloire et le règne.
Je m'absorbai tellement à trouver par moimême ces vérités (elles avaient toujours été là, mais mes pensées étaient si pleines d'erreur que je ne pouvais pas les voir) que lorsque j'eus fini la Leçon-Sermon, je constatai que les douleurs et les symptômes de grippe avaient disparu. La guérison était complète.
J'ai eu d'autres guérisons, telles qu'un empoisonnement du sang qui se manifesta dans un doigt. Ma main et mon bras étaient enflés jusqu'à l'épaule et noirs. Ma tante, qui nous rendait justement visite et qui avait été infirmière en chef, était très inquiète et dit à ma mère que je perdrais ma main et mon bras si l'on ne me faisait pas sur-le-champ une incision. J'étais traitée en Science Chrétienne par un praticien, et grâce à cette aide, le doigt s'ouvrit de lui-même et fut complètement guéri.
Une autre fois, j'eus de fortes douleurs dans le dos, si bien qu'il m'était pour ainsi dire impossible de m'allonger. Ce ne fut pas une guérison rapide, il me fallut au contraire plusieurs années avant d'être complètement libérée. J'appris cependant une chose au cours de cette expérience: lorsque mes pensées s'assouplissaient et devenaient moins rigides, l'état de mon dos s'améliorait également. Mon dos ne m'a pas causé d'ennuis par la suite.
Pour Christ Jésus notre cher Maître, pour Mrs. Eddy et les dispositions pleines d'amour qu'elle a prises au sujet des Leçons-Sermons et des praticiens, et bien entendu pour toutes les bénédictions de la Science Chrétienne, je suis infiniment reconnaissante.
Brighton (Sussex), Angleterre
