Le mercredi soir, sur toute la terre, des gens de tous les horizons, Scientistes Chrétiens déjà membres d'église ou débutants, donnent aux paroles du Psalmiste un sens actuel et vibrant: « Comme ton nom, ô Dieu ! ta louange retentit jusqu'aux extrémités de la terre ». Ps. 48:11; Combien Mrs. Eddy s'en réjouirait, elle qui établit les réunions de témoignages du mercredi soir !
Un article du Boston Herald qui figure dans The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany, œuvre de Mrs. Eddy, relate quelques-unes de ces réunions telles qu'elles avaient lieu à Boston au moment de la dédicace de l'annexe de L'Église Mère. Il fait nettement ressortir la joie et l'empressement des Scientistes présents à témoigner publiquement de leurs guérisons dont le reporter écrit « guérisons qui vous ramenaient à l'époque des miracles ». My., p. 80;
Comment, en tant que membres de L'Eglise Mère ou d'une église filiale, envisageons-nous ces services du mercredi soir dont le but est de permettre à chacun de donner et d'entendre des témoignages, des expériences ou des remarques concernant le pouvoir curatif de la Science Chrétienne ? Participons-nous d'une manière active, ou bien sommes-nous plutôt disposés à nous reposer sur l'initiative d'autres membres, les laissant faire l'effort de témoigner de l'efficacité de la Science Chrétienne ?
Qu'est-ce qui peut nous empêcher de nous lever et de déclarer bien haut, à la face du monde entier dont nous savons bien que la soif de Dieu est immense, que la Science Chrétienne vécue et appliquée avec méthode, dans la joie, et sans calcul égoïste, a apporté la solution d'un problème auquel nous nous trouvions confrontés ?
Peut-être craignons-nous le ridicule ? Nous avons peur de ne pas être compris, d'oublier le principal ? Nous pensons peut-être que notre expérience ne vaut pas la peine d'être partagée. Nous voudrions nous lever, mais quelque chose nous retient assis, et notre cœur bat follement dans notre poitrine. Nous nous lèverons la prochaine fois. Ou bien encore, nous avons peur de proclamer tout haut notre guérison récente, car nous supposons que, ce faisant, nous pourrions avoir une rechute. Pareille suggestion peut être carrément repoussée en sorte que nous soyons libres de glorifier le bien.
Pensons donc au boiteux qui, après avoir été guéri par Pierre et Jean, « entra avec eux dans le temple, marchant, sautant, et louant Dieu ». Actes 3:8; Et l'aveugle de naissance que Jésus guérit, n'affirma-t-il pas avec force sa guérison malgré les menaces et les insultes des pharisiens qui ne voulaient pas le croire ? Il n'est rapporté nulle part qu'on les revit boiteux ou aveugle. Le Christ ne fait-il pas parfaitement son œuvre ? Nous n'avons donc rien à craindre: « Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? » Rom. 8:31;
Ces suggestions, qui viseraient à nous empêcher de témoigner, sont néfastes. Elles sont toutes absolument négatives, et tendraient à priver la réunion du mercredi de son ressort vital qui agit au moyen de la participation effective du plus grand nombre. Dans l'aspect négatif de ces suggestions nous reconnaissons le magnétisme animal, ou volonté maligne, auquel nous sommes en droit de nous opposer, grâce au caractère positif du Christ, la Vérité, tel que nous apprenons à le connaître au moyen de la Science Chrétienne. Accepter joyeusement le Christ, la Vérité, nous permet de vaincre tous les arguments en faveur de la timidité, de l'égoïsme, de l'apathie, de l'ingratitude et de la crainte.
En tant que Scientistes Chrétiens, nous devons savoir que l'homme « ne peut rien faire de lui-même, il ne fait que ce qu'il voit faire au Père ». Jean 5:19; Par conséquent, nous n'ailons pas dépendre de nos aptitudes humaines ni raconter notre vie à des gens qui ne s'intéressent nullement à nous. C'est de l'œuvre de Dieu que nous allons rendre compte; de ce que nous sommes heureux de l'avoir vu se réaliser dans notre propre vie par le Christ, grâce à l'activité de la Vérité rendue manifeste en Science Chrétienne.
Le monde entier aurait tout intérêt à connaître cela le plus tôt possible. Nous devons aider à la destruction des mensonges concernant la maladie, le péché et la mort. Donner des témoignages innombrables, joyeux et fervents, de guérisons de maux de tous genres opérées par la Science Chrétienne, constitue une excellente tactique contre ces ennemis de la Vérité, de la Vie et de l'Amour.
Avant d'aller à l'église, nous devrions toujours nous demander quel témoignage nous pourrions donner. Il n'est pas nécessaire d'attendre le Jour d'Actions de Grâces. Pourquoi aurions-nous ce jour-là plus de courage qu'un autre jour ! Dieu est avec nous, chaque jour de notre vie et Il nous comble de Ses bénédictions. Il ne tient qu'à nous de savoir cela, d'apprendre à en devenir conscients progressivement, grâce à l'étude et à la pratique quotidienne des enseignements de la Science Chrétienne.
Avant de nous rendre à notre réunion de témoignages, posons-nous la question que Mrs. Eddy posa dans Science et Santé: « Sommes-nous réellement reconnaissants pour le bien déjà reçu ? » Science et Santé, p. 3. Si oui, il est probable que nous aurons envie de partager notre joie avec d'autres et de leur raconter pourquoi nous sommes si pleins de gratitude. Comprenant parfaitement que, comme elle le dit plus loin, « la gratitude est beaucoup plus qu'une expression verbale de remerciements », nous ferons de notre témoignage un acte qui manifeste notre reconnaissance. Ainsi, mettant à profit les bienfaits que nous avons reçus, nous serons prêts à en recevoir davantage.
