Je suis chaque jour plus reconnaissante pour tous les moyens par lesquels notre mouvement nous permet de croître spirituellement. Je suis si heureuse de prendre part dans une toute petite mesure à cette grande Cause.
Immédiatement après la naissance de notre plus jeune fils, nous découvrîmes que les membranes de ses poumons étaient défectueuses. Le docteur qui m'accoucha dit qu'il ne pouvait rien faire médicalement et qu'il doutait fort que le bébé vive plus de quelques jours.
Ayant dû surmonter plusieurs dures épreuves en peu de temps, mon mari et moi fûmes sur le moment anéantis. Mais comme nous étudiions la Science Chrétienne, nous savions qu'il y avait une solution et nous refusâmes de croire à la pseudo-réalité des prédictions du docteur. Nous demandâmes à une praticienne de la Science Chrétienne de nous aider par la prière. Nous nous mîmes à étudier ensemble la Leçon-Sermon de la semaine, dont le sujet était « Matière », d'après le Livret Trimestriel de la Science Chrétienne. La crainte et le doute furent rapidement surmontés. Nous savions que les prédictions médicales n'avaient pas la valeur d'une loi véritable. Dieu, le bien, est le seul législateur. Nous affirmâmes constamment la vérité selon laquelle l'homme est l'idée parfaite et spirituelle de Dieu que la matière et ses prétentions ne peuvent affecter. Nous reconnûmes l'actuelle perfection de la véritable identité du bébé.
Avant de m'endormir le soir, je méditais les paroles du poème de Mrs. Eddy, The Mother's Evening Prayer. Cela m'apportait la paix et m'assurait de la protection de Dieu. La première strophe m'aida particulièrement (Hymnaire de Christian Science, n° 207):
Douce présence, force, joie et paix,
Vie infinie, ô souverain pouvoir,
Toi, dont l'amour protège l'oiselet,
Guide l'essor de mon enfant ce soir.
Nous nous réjouîmes de voir une guérison complète se produire. En quatre jours, le bébé fut guéri. Encore aujourd'hui, aucune parole ne peut exprimer toute notre reconnaissance.
Cependant le docteur diagnostiqua un cas de jaunisse grave et suggéra une transfusion complète du sang. Nous refusâmes, car nous savions que l'amour et le pouvoir de Dieu nous permettraient d'accomplir toute la démonstration. Seul le traitement en Science Chrétienne fut continué, et en deux jours la santé du bébé fut rétablie.
Ma profonde gratitude s'adresse à tous ceux qui nous ont aidés et témoigné leur amour au cours de cette épreuve, spécialement à mon mari, la praticienne et notre famille.
Glendora (Californie), États-Unis
Je désire ajouter que la guérison relatée cidessus par ma femme fut vraiment une source d'inspiration.
Une déclaration qui revêtit beaucoup d'importance à mes yeux pendant ces quelques jours est la suivante: « Nous ne pouvons produire la preuve pratique du christianisme qu'exigeait Jésus, tant que l'erreur nous semble aussi puissante et aussi réelle que la Vérité, et tant que nous faisons d'un diable personnel et d'un Dieu anthropomorphe nos points de départ, — surtout si nous considérons Satan comme un être égal en puissance à la Divinité, sinon supérieur à Elle » (Science et Santé, de Mrs. Eddy, p. 351). Je me rendis compte qu'il était ridicule de croire que Dieu n'était pas omnipotent, qu'il existait un autre pouvoir, et encore plus ridicule de croire que ce pouvoir était plus puissant que Dieu, le bien. Comme dit ma femme, nous décidâmes de cesser d'ajouter foi à l'erreur. Nous savions que l'Entendement est omnipotent et nous étions décidés à rejeter toute suggestion selon laquelle il existait un pouvoir inconnu de Dieu, le bien. Nous eûmes raison d'être confiants, car notre bébé fut guéri.