Mrs. Eddy écrivit dans une lettre adressée à une filiale de l'Église du Christ, Scientiste: « La robe idéale du Christ est sans couture. Tu en as touché le bord, et la guérison survient. » The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany, p. 192; Quelle est la nature de cette robe dont il suffit de toucher le bord pour être guéri ? Est-elle dès à présent à notre portée ? Comment pouvons-nous l'obtenir ?
L'évolution de la pensée a toujours trouvé son expression dans les changements apportés par les hommes à leur concept du vêtement, et il est peu d'objets auxquels on a accordé une telle attention. Les vêtements qui protègent les hommes contre l'inclémence du temps leur permettent également d'exprimer leur sens de beauté et d'harmonie. Pourtant tous les efforts au cours des siècles n'ont pas pu produire cette « robe idéale » qui, étant un concept spirituel, ne peut être trouvée que dans une conscience idéale, dépourvue du dualisme, ou du mélange du bien et du mal, qui entache la conscience des mortels.
Dans la Bible, le mot « vêtement » symbolise souvent un état de conscience. A l'enfant prodigue qui se repent, selon la parabole de Christ Jésus, le père compatissant offrit une nouvelle robe, symbole d'une conscience régénérée (voir Luc 15:11–24). Le prophète Ésaïe utilise le symbole de la robe pour faire ressortir un point métaphysique important. Voulant justifier les louanges qu'il adressait à Dieu, il déclara: « Car il m'a revêtu des vêtements du salut; il m'a couvert du manteau de la justice. » Ésaïe 61:10 (version Synodale); La justice, ou conscience juste, est la condition sine qua non du salut ou de la guérison.
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