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[Article destiné aux adolescents]

Savoir s'y prendre avec les chevaux

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de décembre 1968


Vicki avait toujours désiré avoir un cheval à elle. Souvent, elle avait fait des promenades à cheval avec des amis et, plusieurs années en colonies de vacances, elle avait pris des leçons d'équitation. Mais elle désirait ardemment avoir un cheval qu'elle pourrait aimer et dresser elle-même.

Son rêve se réalisa le soir où son père lui dit qu'il lui avait acheté un beau poney noir et blanc. Casey, tel était son non, était de race anglo-arabe. Il avait le courage et l'endurance du poney arabe, et comme les poneys anglais, il relevait fièrement la tête et levait haut ses avant-bras lorsqu'il caracolait. « Jamais je n'ai vu un cheval ayant plus belle allure », dit Papa.

Mais Casey était fougueux et s'était ébattu en toute liberté, tout l'hiver, dans le pré d'un voisin. Lorsque les hommes vinrent le chercher et ouvrirent le van, il entendit le bruit métallique que fit la porte arrière de la remorque en se rabattant et il rua. Plus les hommes essayaient de l'attraper et plus Casey était pris de panique. Il se cabrait sauvagement, ruait et caracolait si furieusement que, finalement, les hommes décidèrent de le laisser, craignant qu'il ne se blesse lui-même. Plus tard, il fallut trois hommes et un camion pour le transporter.

Vicki dut attendre que le maître de manège ait travaillé avec Casey pendant presqu'un mois et l'ait assagi. Même alors, il lui était difficile de le maîtriser. Lorsqu'elle essayait de le monter, il se tournait impatiemment de côté et piaffait. Parfois il rejetait ses oreilles en arrière et, s'emballant sans motif, retournait à sa fraîche écurie et à son picotin d'avoine. Une fois, il se cabra tellement qu'il jeta Vicki à terre.

« J'ai bien peur que votre fille ne puisse venir à bout de ce cheval », entendit-elle le maître de manège dire à son père. « Ce cheval sait ce qu'il veut. »

Lorsque Vicki rapporta ces paroles au reste de la famille, sa mère s'exclama: « Ceci n'est pas vrai ! Il y a un seul Entendement, et Casey est gouverné par cet Entendement. Je suis certaine que tu sais que cela est vrai, Vicki. Voilà une occasion de le prouver. »

Maman expliqua qu'un animal n'est pas l'image et la ressemblance de Dieu. Mais, si l'on considère son être véritable, c'est une idée spirituelle gouvernée par son créateur, l'Entendement divin, exactement comme l'est l'homme. La Science Chrétienne nous enseigne que la connaissance de cette vérité spirituelle détruit la croyance qu'un animal est violent et indiscipliné. Mrs. Eddy écrit: « Les bêtes, de même que les hommes, expriment l'Entendement qui est leur origine. » Miscellaneous Writings, p. 36;

Vicki aimait particulièrement cette phrase de Science et Santé de Mrs. Eddy: « Toutes les créatures de Dieu, se mouvant dans l'harmonie de la Science, sont inoffensives, utiles, indestructibles. » Science et Santé, p. 514; Vicki était certaine que le fait de voir Casey en tant qu'idée spirituelle « se mouvant dans l'harmonie de la Science » l'aiderait à le calmer et le diriger.

La sollicitude de Dieu soutient toutes Ses créatures. Christ Jésus dit: « Ne vend-on pas cinq passereaux pour deux sous ? Cependant, pas un d'eux n'est oublié devant Dieu. » Luc 12:6. Seul un prétendu entendement mortel peut présenter la fausse image d'un animal rebelle et vicieux. Le doux agneau, l'humble lapin, l'écureuil qui saute d'arbre en arbre, le bétail paisible et repu, tous expriment le bien qui provient de l'Entendement et Dieu les aime tous. Toutes Ses créatures Le reflètent, sont satisfaites d'être bonnes et utiles. Savoir cela c'est aimer un animal d'une façon sage et utile.

Le lendemain même, Vicki commença à mettre en pratique ces vérités spirituelles. Avant de monter Casey, elle se redit qu'il était gouverné par Dieu. Lorsqu'il se rebella sous la longe, elle refusa d'admettre que Casey était un animal sauvage avec une volonté à lui. Au contraire, elle insista sur le fait qu'il était réellement une idée spirituelle et qu'il exprimait l'Entendement divin. Lorsque Casey était agité, Vicki restait calme et elle lui parlait doucement mais fermement. Elle faisait un effort supplémentaire pour être patiente et douce.

En l'espace de quelques semaines Casey fit beaucoup de progrès. Il ne bougeait plus lorsque Vicki montait, et il cessa de s'emballer lorsqu'il regagnait son écurie. Un jour, une amie de Vicki qui le montait le fit virer trop serré, Casey glissa sur l'herbe humide et tomba. Mais il ne s'effraya pas et ne s'enfuit pas. Tout au contraire, il se tint tranquille attendant que la cavalière monte à nouveau.

La meilleure preuve des progrès de Casey fut donnée lorsqu'il fallut le mettre à nouveau dans le van. Cette fois Vicki décida qu'elle pouvait le conduire.

« Je savais vraiment qu'il y a seulement un Entendement », raconta-t-elle à sa mère plus tard. « Et Casey était tellement gentil ! Il marchait juste derrière moi et entra dans la remorque et resta là à frotter son nez contre ma manche. Le maître de manège se tourna vers Papa et dit: “Vous savez, je crois que cette petite sait comment s'y prendre avec les chevaux.” »

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