« La Science repose sur le Principe et sa démonstration. Le Principe de la Science Chrétienne est divin. L'obligation pour l'homme d'utiliser le pouvoir divin en est la règle. » C'est ce que déclare Mrs. Eddy à la page 69 de son livre Miscellaneous Writings.
Un été j'eus la preuve du fait merveilleux que le droit d'utiliser le pouvoir divin et d'en récolter les bienfaits a bien été octroyé à l'homme. En permission militaire, j'avais pris des dispositions pour voyager comme passager « selon les places disponibles », dans un avion militaire, depuis ma base d'outre-mer jusqu'à une ville voisine de Chicago. La réunion de mon association était la raison de ce voyage.
J'avais prié avec diligence comme on nous l'enseigne en Science Chrétienne, afin de savoir que le concept humain de distance n'avait pas le pouvoir de m'empêcher d'assister à toute la réunion. Je me rendis compte que, en cela, comme en toutes choses, Dieu tenait Ses promesses. Dans le passé, cette grandiose promesse de l'Exode (23:20): « Voici, j'envoie un ange devant toi, pour te protéger en chemin, et pour te faire arriver au lieu que j'ai préparé », s'était révélée être un appui solide et le fut encore en l'occurence.
Le jour de mon départ je pris place dans un avion des « Marines » des États-Unis depuis ma base d'outre-mer en direction de Terre-Neuve et, de là, le matin suivant, pour la base d'attache de l'équipage, dans la Caroline du Nord. Très peu de temps après mon arrivée à cet endroit, une place se trouva disponible dans un avion de l'Armée de l'air qui décollait pour Washington, District de Colombia, et, quelques minutes après mon arrivée dans la capitale, un vol d'un autre avion militaire partant pour Dayton, Ohio, fut annoncé. Là, de nouveau, quelques minutes après mon arrivée à la base militaire de Dayton, un avion de la Flotte en partance était prêt à partir pour une base navale dans la banlieue de Chicago. J'arrivai à l'hôtel dans la ville où je me rendais, bien avant minuit.
Aller de Terre-Neuve à Chicago par la Caroline du Nord, Washington (District de Colombia), et Dayton (Ohio), en utilisant quatre avions militaires dont pas un n'avait un horaire régulier, cela peut paraître incroyable humainement, mais, sachant qu'« à Dieu tout est possible » (Matth. 19:26), je reconnus avec gratitude que ceci était une preuve de plus de la tendre sollicitude de Dieu.
Durant les quinze dernières années de ma carrière militaire, la Science Chrétienne était mon seul médecin et, durant cette période, j'obtins quelques guérisons merveilleuses. Il y a trois ans il me fut nécessaire de subir un examen physique périodique exigé par l'administration militaire. Au cours de l'examen, le médecin remarqua sur ma tempe gauche des boutons que j'avais négligé de traiter quoiqu'ils m'eussent inquiété par moments. Il me recommanda de me faire examiner par un dermatologiste afin d'être sûr qu'il ne s'agisse pas d'un cancer.
Ceci suffit pour me réveiller et je me mis tout de suite à travailler spirituellement. Je trouvai une grande inspiration et une grande force dans les phrases suivantes, à la page 276 de Science et Santé écrit par Mrs. Eddy: « Les croyances matérielles et la compréhension spirituelle ne se confondent jamais. Cette dernière détruit les premières. La discordance est le néant appelé erreur. L'harmonie est la réalité nommée Vérité. »
Après avoir, en priant, médité sur ce passage et sur d'autres vérités que j'avais apprises, je commençai à voir clairement que l'homme est, et a toujours été, sans défaut ni tache. Il est une idée divine, et il ne peut en conséquence que refléter son Créateur. Une tache sur la peau, grave ou non, est certainement dissemblable à Dieu. Je m'appuyai sur cette vérité et, en moins d'une semaine, les boutons disparurent pour ne jamais revenir.
C'est merveilleux de savoir que le Consolateur promis par le Maître, Christ Jésus, est ici et que nous le connaissons comme étant la Science Chrétienne; que cette grande découverte faite il y a à peine un peu plus de cent ans est en mesure de guérir toute la maladie, le chagrin et le péché du monde. J'en serai éternellement reconnaissant.
Korat, Thaïlande