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«Le chant de la Science Chrétienne»

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de juillet 1967


Avez-vous jamais réfléchi combien chant et joie sont synonymes ? Mary Baker Eddy, la bien-aimée Découvreuse et Fondatrice de la Science ChrétienneChristian Science: Prononcer 'kristienn 'saïennce., écrit: « Le chant de la Science Chrétienne est: “Travaillez, travaillez, travaillez, veillez et priez.” » Message to The Mother Church for 1900, p. 2 ; Elle ne dit pas: « peinez, peinez, peinez, tourmentez-vous et tracassez- vous », mais « travaillez ». Et elle ajoute que ce travail n'est nullement une activité décevante ou épuisante, qui nous laisse sans souffle, mais un chant, une reconnaissance de la toute présence, toute-puissance et omniscience de Dieu, si joyeux, si fort et si pur qu'il coïncide avec la révélation et aboutit à la démonstration.

Lorsque nous considérons les occasions et les tâches qui nous sont offertes par Dieu en tant que Scientistes Chrétiens, demandonsnous ce que signifie réellement être Scientiste Chrétien. A vrai dire, il n'y a pas de plus noble vocation. Il ne suffit pas d'être homme d'affaires, épouse, mère, musicien ou homme de loi et en même temps Scientiste Chrétien. Le Principe nous demande d'être avant tout des Scientistes Chrétiens, remplissant les fonctions d'homme d'affaires, de mère, d'épouse, et ainsi de suite. La différence est immense ! La Science Chrétienne ne peut pas occuper la seconde place dans notre vie. Être Scientiste Chrétien vingt-quatre heures sur vingt-quatre constitue une carrière absorbante qui nous procure, à chaque étape de notre vie, considération et succès. Mais il n'existe pas de chemin de traverse. Chaque chose que nous faisons doit être faite pour glorifier Dieu, non pour en retirer une satisfaction personnelle.

Être Scientiste Chrétien développe en nous une admirable perspicacité et un prompt discernement. Nous devons reconnaître le motif valable et écarter celui qui est inacceptable. Le véritable Scientiste Chrétien met à profit chaque occasion qui se présente à lui de démontrer la Science Chrétienne, et de prouver la totalité du bien et le néant du mal.

La résistance à la spiritualité qui se manifeste dans notre monde actuel paraît plus forte qu'elle ne l'a jamais été. Sentant la présence de la Vérité, l'erreur hait davantage. Mais le Scientiste Chrétien n'en est pas effrayé. Il démontre la connaissance de soi, la connaissance de son moi réel créé à l'image de Dieu, et n'ignore pas ce qui humainement a besoin d'être corrigé et effacé. Il accepte chaque épreuve comme une occasion de glorifier Dieu en remportant une victoire sur le péché, la maladie et la mort, pour lui-même et le monde entier.

L'heure présente exige que nous nous consacrions à acquérir une compréhension plus grande de la Science Chrétienne. Nous avons à peine commencé d'entrevoir l'immensité de la Vérité contenue dans nos livres d'étude, la Bible, Science et Santé avec la Clef des Écritures, de Mary Baker Eddy, ainsi que les autres ouvrages de cette dernière. La moindre déviation du Principe nous éloigne de la Science. Par conséquent, nous devons puiser à la source pure de ces livres et en toute humilité, gratitude et amour, prier, méditer sur leur contenu et en assimiler les enseignements.

Les idées spirituelles sont constamment en mouvement. La compréhension spirituelle n'est jamais stéréotypée. Nous ne pouvons nous en tenir à des idées préconçues et limitées sur la Science Chrétienne, mais devons accepter le déroulement croissant de la grandeur et du pouvoir de la Vérité dans notre conscience. Nous devons cependant nous rappeler qu'une bonne compréhension ne s'acquiert pas par la lecture de journaux ou de publications, quelle que soit leur source, qui s'attribuent à tort l'accès à une révélation plus élevée que celle que nous trouvons dans les toutes dernières éditions des écrits de notre Leader. La révélation divine contenue dans ces écrits est complète et définitive. Le Maître nous a prévenus que le chemin était droit et resserré. Il est bien vrai que « le chant de la Science Chrétienne est: “Travaillez, travaillez, travaillez, veillez et priez.”» Mais ce chant est soutenu et accompagné par les glorieuses harmonies, les tons graves et les harmoniques de l'être spirituel.

L'apôtre Pierre semble décrire la vocation d'un Scientiste Chrétien quand il déclare: « Vous êtes la race élue, le sacerdoce royal, la nation sainte, le peuple que Dieu s'est acquis, afin que vous annonciez les vertus de Celui qui vous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière. » 1 Pierre 2:9;

Dans sa sagesse, Mrs. Eddy définit la mauvaise pratique de la Science Chrétienne, aussi bien que la bonne. Si elle s'était contentée de ne souligner, dans sa grande découverte, que la seule Vérité, sans démasquer l'erreur qui égare les humains et sans nous montrer comment la vaincre, son œuvre fût demeurée incomplète, et le mouvement qu'elle a fondé n'aurait pu durer. Grâce à elle, nous sommes capables de reconnaître les suggestions agressives du mal, qui se manifestent d'une manière si subtile qu'elles se présentent souvent sous le couvert de notre propre pensée, et de nous défendre contre ces suggestions.

Pour mettre à découvert et maîtriser la mauvaise pratique, il est nécessaire de comprendre en quoi consiste au juste la bonne. La vraie pratique est basée sur la compréhension et l'utilisation de la loi divine, par lesquelles sont démontrés la présence, le pouvoir et la totalité de l'unique Entendement, de Dieu. Dans une bonne pratique il n'y a pas deux pouvoirs, la matière et l'Entendement, mais un seul, l'Entendement.

Mrs. Eddy déclare: « Les Scientistes Chrétiens ne veilleront jamais trop assidûment, ils ne garderont pas trop étroitement leurs portes, ni ne prieront Dieu d'une manière trop fervente pour être délivrés des prétentions du mal. C'est ainsi qu'ils réduiront au silence les suggestions du mal, en démasqueront les procédés et mettront fin aux influences occultes qu'elles exercent sur la vie des mortels. » Miscellaneous Writings, p. 114; Travaillant, veillant et priant avec humilité et amour, nous devons extirper le faux et retenir le bon. C'est quotidiennement que nous devons agir ainsi, et non pas de temps en temps: ce ne serait pas suffisant. Comme l'a dit le Psalmiste: « Le jour, l'Éternel m'accordera sa grâce; la nuit [aux heures sombres] je chanterai ses louanges. » Ps. 42:8, version anglaise;

Jésus combattit et anéantit ces mêmes forces insidieuses du mal qui cherchent à nous tenter et il nous a laissé son exemple pour nous servir de guide. Saint Matthieu nous rapporte que Jésus avait à peine reçu le baptême, extraordinaire événement qui confirma sa filialité divine, lorsqu'il fut transporté dans le désert par l'entendement mortel. Il y jeûna pendant quarante jours et quarante nuits — il rejeta le témoignage des sens matériels. Par trois fois le diable le tenta. La première fois il l'incita, s'il était le Fils de Dieu, à utiliser son pouvoir spirituel pour satisfaire sa sensualité. Mais Jésus réprouva cette suggestion.

La seconde fois, il le défia, s'il était le Fils de Dieu, de montrer son pouvoir d'une manière matérielle et spectaculaire. Mais Jésus réprouva cette seconde suggestion. La troisième fois l'argument du diable fut le suivant: « Tu as tout pouvoir; utilise-le pour rehausser ton propre prestige. » Alors, Jésus cessa de raisonner avec l'erreur. Il la congédia brièvement en ces termes: « Retire-toi, Satan. » Matth. 4:10; Alors « voici que des anges s'approchèrent et le servirent. » Pas une seule fois Jésus ne se laissa induire par l'erreur à accepter l'idée que ces différentes suggestions étaient de son propre cru. C'est ce qui lui permit de ne pas céder à la tentation.

Saint Luc nous rapporte qu'enseignant un jour dans la synagogue, Jésus expliqua en mentionnant ses œuvres qu'il était le Messie promis. Alors ceux qui l'écoutaient se levèrent et l'entraînèrent hors de la ville jusqu'au sommet de la montagne, avec l'intention de le jeter en bas. Mais grâce à son habitude de veiller et de prier, Jésus s'était si bien identifié avec la spiritualité qu'ils ne purent même pas le voir et, passant au milieu d'eux, il s'en alla.

Un autre jour, ils voulurent faire de lui leur roi de force. Mais Jésus ne se laissa point séduire par la popularité. Il se retira seul sur la montagne. C'est ce que nous devons aussi faire. Souvent, après une guérison spectaculaire ou un violent assaut de l'entendement mortel, il se retirait sur la montagne pour prier. C'était pour sa propre protection et la protection de son travail. Jésus protégeait toujours son travail.

Saint Matthieu nous rapporte que lors du scandale de la décapitation de Jean-Baptiste, Jésus, quand on lui eut annoncé la nouvelle, se retira dans un lieu désert. Mais la foule le suivit, et séance tenante, il guérit les malades et nourrit les cinq mille personnes qui se trouvaient avec lui. Puis il renvoya la foule et ses disciples, et à nouveau se retira sur la montagne pour prier. Ces faits, et beaucoup d'autres, illustrent la manière dont Jésus maniait le mal, ou magnétisme animal, au lieu de se laisser dominer par lui. Il travaillait, veillait et priait sans relâche. La prière était sa protection.

Notre chère Leader agit de même. Par la lecture de ses biographies nous apprenons que pour établir la Cause de la Science Chrétienne et nous donner cette révélation, Mrs. Eddy eut à faire face à de nombreuses attaques du mal et à supporter bien des vicissitudes. Relatant une de ses plus dures épreuves, elle souligne la bénédiction qu'elle reçut en retour. Puissions-nous tous posséder la grâce de ne voir dans chaque attaque du magnétisme animal qu'une bénédiction !

Pour que nous puissions revendiquer une bénédiction, il faut que notre pensée soit aussi spirituelle et aussi pure que l'était celle de Mrs. Eddy. Si nous nous abstenons de lui fournir des armes contre nous, l'adversaire mental est incapable de nous nuire. Notre défense contre le magnétisme animal doit donc commencer par nous-mêmes. Elle doit s'amorcer aussi bien avec l'humilité qu'avec une vue claire et spirituelle, qui nous permet, non pas seulement de désirer discerner et rejeter l'erreur hors de notre propre pensée, mais de le faire effectivement. Tant que la matière, le mal, la crainte, l'ambition personnelle, le profit personnel, l'esprit de domination, la haine, la sensualité, la rivalité, l'égoïsme nous paraissent réels, nous ne dominons pas le magnétisme animal: nous y succombons.

La pure spiritualité de la pensée de notre Maître fut sa protection, et elle lui permit de triompher de toutes les embûches du mal. Une forme spirituelle d'amour et l'oubli de soi permirent à notre bien-aimée Leader, qui fut son fidèle disciple, de tenir bon et de triompher également du mal. Ils n'avaient l'un comme l'autre qu'une seule prière, toujours la même: « Que ta volonté soit faite et non la mienne. » Luc 22:42;

Les Scientistes Chrétiens sont seuls au monde à savoir comment maîtriser le mal, c'est-à-dire le réduire à néant. Et l'effort constant du magnétisme animal est de le leur faire oublier, de les endormir, de faire qu'ils essayent de maîtriser l'erreur par des armes qui sont de ce monde. Le mal ne saurait être vaincu, que ce soit dans notre vie personnelle, dans les affaires mondiales ou dans nos églises filiales, en ayant recours à des méthodes violentes. Le Scientiste Chrétien triomphe du mal par la prière.

Une seule réfutation n'est pas toujours suffisante pour détruire l'erreur. Nous devons prier chaque jour pour nous-mêmes. Comment ? Avant tout, nous devons prendre le temps nécessaire à une étude calme, consacrée à la prière. Si nous le désirons vraiment, nous trouverons le temps dont nous avons besoin et nous nous apercevrons alors que notre vie s'est peu à peu ordonnée de telle sorte que nous avons le temps d'étudier.

En travaillant pour nous-mêmes, nous devons méditer profondément et sérieusement sur ce que Dieu est. Nous devons apprendre à Le connaître, à L'aimer, et à accepter notre unité avec Lui. Nous devons réaffirmer la nature spirituelle de notre être. Alors nous détecterons et reconnaîtrons comme faux tout ce que la suggestion mentale agressive peut essayer de nous démontrer, que ce soit le chômage, le découragement, la pauvreté, la solitude, la condamnation de nous-mêmes ou des autres, qu'il s'agisse de la sensualité, de la convoitise, de la maladie, de la crainte de la mort, ou de l'un quelconque de ces innombrables mensonges insinuant que la vie réside dans la matière. Nous devons nous élever spirituellement jusqu'au point où notre pensée s'oriente naturellement vers Dieu et se repose en Lui, que nous nous éveillions la nuit ou que nous vaquions à nos occupations durant le jour.

Notre travail métaphysique quotidien ne doit jamais devenir stéréotypé. Les idées spirituelles qui viennent à nous sont vivantes et originales. Nous avons vu comment Jésus se retirait fréquemment pour prier, Mrs. Eddy faisait de même; et leurs guérisons étaient instantanées. Nous devons faire comme eux. La spiritualité n'est pas une chose secondaire. Elle demande un sacrifice de notre part. La relative imperfection de notre démonstration actuelle de la Science Chrétienne prouve qu'une croissance spirituelle immense devra modifier notre pensée.

On trouve dans les lignes suivantes un point sur lequel Mrs. Eddy insiste beaucoup: « Les Scientistes Chrétiens considèrent comme un point essentiel le fait que les croyances des mortels font pencher la balance de l'être, sur le plan tant mental que physique, du bon ou du mauvais côté. Par conséquent, un Scientiste Chrétien n'opte jamais pour le péché, la maladie ou la mort, que ce soit mentalement ou à haute voix. » The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany, p. 146; Elle continue: « Avec tout ce qu'il peut penser, dire ou écrire, il pèse de toutes ses forces sur le plateau divin de l'être, pour la santé et la sainteté. » L'entendement mortel est porté à penser et à parler d'une manière erronée, mais ni les bavardages autour de l'erreur, ni les relations que nous pouvons en faire n'ont rien à voir avec la Science Chrétienne. Le Scientiste Chrétien met toutes ses forces dans le plateau de Dieu, l'Esprit, et garde à jamais en lui-même « le chant de la Science Chrétienne ».

Le seul guérisseur, c'est l'Amour divin. Prions afin que cet Amour habite en nos cœurs. Notre travail pour démontrer la Science Chrétienne doit être poursuivi avec un grand amour. Nos églises ont besoin d'amour; notre pratique requiert de l'amour; nous devons être habités par l'amour. Rien d'autre ne guérit; rien d'autre ne saurait rassasier celui qui a faim spirituellement, ni attirer l'étranger dans nos églises, ni résoudre les problèmes mondiaux.

Saint Paul écrivit avec raison: « Les armes avec lesquelles nous luttons ne sont point charnelles, mais par la vertu de Dieu elles ont la puissance d'abattre les forteresses; ainsi nous renversons tout l'orgueil des raisonnements qui s'élèvent contre la connaissance de Dieu, et nous amenons toutes les pensées captives à l'obéissance du Christ. » II Cor. 10:4, 5.

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