J'éprouve une gratitude très sincère pour la Science Chrétienne. J'ai fréquenté l'école du dimanche régulièrement depuis ma plus tendre enfance jusqu'à l'âge de vingt ans.
Un jour, au début du mois de décembre, je commençai à souffrir de rhumatisme articulaire; le mal prit de telles proportions que j'en vins à ne plus pouvoir marcher et dus garder le lit. Mais cela n'altéra nullement ma bonne humeur et j'étais tout à fait sûre d'obtenir une complète guérison. Je demandai un traitement en Science Chrétienne à deux reprises. Chaque fois ma pensée s'en est trouvée élevée.
Chaque jour à mon réveil, je me répétais: « Voici la journée que l'Éternel a faite: livrons-nous-y à la joie et à l'allégresse ! » (Ps. 118:24). Et je me livrai «à la joie et à l'allégresse ». Ce sentiment d'attente heureuse ne me quitta jamais.
Puis un matin je me trouvai assise au bord de mon lit. Je ne pouvais me souvenir comment j'étais arrivée là. Tous les essais que j'avais faits auparavant pour bouger avaient été lents et douloureux. A ce moment précis, je me sentis très près de Dieu. Ce fut un tournant décisif, annonçant la fin de l'épreuve. Les parties affectées de mon corps devinrent peu à peu normales; je pus m'habiller moi-même et au bout de quelques semaines, je pus me mouvoir normalement, comme auparavant. Je pus à nouveau m'occuper de mon petit garçon.
Lorsque je suivis le cours d'instruction en Science Chrétienne le mois de novembre suivant, j'étais en aussi bonne santé et aussi libre que je l'avais toujours été. Je suis sortie depuis, par tous les temps, par la pluie et par la neige, et je continue à me sentir parfaitement bien. Je peux courir en montant et descendant les escaliers aussi facilement que mon fils, qui est maintenant un jeune homme.
Il y a quelques années, de la paraffine bouillante rejaillit sur mes bras nus, les recouvrant jusqu'au coude. Ceci se produisit alors que je confectionnais des bonbons pour faire plaisir à mon fils. Juste avant cela, j'avais lu des périodiques de la Science Chrétienne. Je pensais encore à ce que j'avais lu — à savoir que l'homme n'est jamais séparé de Dieu.
A aucun moment je ne ressentis de brûlure. Mon premier souci fut pour le sol que je venais de nettoyer. J'allai vers l'évier et enlevai la cire durcie de mes bras. Puis je nettoyai le sol. Mon fils et moi continuâmes ensuite à faire nos bonbons, comme si rien n'était arrivé. Lorsqu'une heure plus tard environ, je remarquai que la cire chaude avait décoloré le linoléum, je me rendis compte combien j'avais lieu d'être reconnaissante.
Cet incident confirme ces paroles de Mrs. Eddy (Science et Santé, p. 393): « Demeurez ferme dans votre certitude du fait que l'Entendement divin gouverne, et que, dans la Science, l'homme reflète le gouvernement de Dieu. Ne craignez pas que la matière puisse souffrir, enfler, et s'enflammer en vertu d'une loi quelconque, puisqu'il est évident en soi que la matière ne peut ressentir ni douleur ni inflammation. Sans l'entendement mortel, votre corps ne souffrirait pas plus d'une tension ou d'une blessure que ne souffre le tronc d'un arbre que vous entaillez ou le fil électrique que vous tendez. »
Avoir conscience que Dieu est tout près m'a souvent aidée à démontrer l'immunité de l'homme à la douleur ou aux malheurs. Dans le cas relaté ci-dessus, il n'y eut même pas la suggestion de douleur, de chaleur ou de raideur. Pas la moindre marque ou rougeur n'apparut. Ce fut simplement comme si cet accident n'était jamais arrivé.
Je suis reconnaissante pour cette démonstration et pour de nombreuses autres bénédictions, je suis reconnaissante d'avoir suivi le cours d'instruction, d'avoir fréquenté l'école du dimanche, et plus tard, d'y avoir servi, et pour la joie que j'ai d'être actuellement organiste dans une filiale de l'Église du Christ, Scientiste.
St. Catharines (Ontario), Canada