Au moment où débute le deuxième siècle de la Science ChrétienneChristian Science: Prononcer 'kristienn 'saïennce., chaque étudiant de cette révélation doit examiner avec soin ce qu'il fait pour favoriser le mouvement de la Science Chrétienne. L'étudiant ne peut recevoir les bienfaits de la Science Chrétienne comme une éponge s'imbiberait d'eau. Il doit donner de sa substance comme une étoile diffuse de la lumière. Il doit, de façon désintéressée, donner de sa pensée, de ses talents, de sa patience, de son temps, de son soutien pratique et de son amour. Pourquoi ? Parce que tout le bien spirituel qu'il peut posséder réside dans l'activité et dans l'expression de ce bien.
La base même de cet exposé est une profonde et glorieuse vérité: donner, c'est la nature même de l'homme, parce que la nature de l'homme est d'exprimer.
Mary Baker Eddy, Découvreuse et Fondatrice de la Science Chrétienne, écrit dans Science et Santé avec la Clef des Écritures: « L'homme est l'expression de l'être de Dieu. » Science et Santé, p. 470; Une acception du mot « exprimer » est « définir, représenter ». Scientifiquement parlant, il est impossible à l'homme de posséder un bien qu'il n'exprime pas. Tout ce que l'homme est, tout ce qu'il a, c'est ce qu'il donne, ce qu'il diffuse de la nature de Dieu. Le reflet de Dieu, voilà ce qu'est l'homme, et c'est tout ce qu'il est. Une acception du mot « refléter » est « renvoyer la lumière ».
L'une des plus grandes leçons que l'église puisse nous enseigner est de démontrer la façon pratique de donner. Être membre d'une église exige du désintéressement. Servir l'église réclame l'abandon de l'orgueil, de la susceptibilité, de l'ambition de ce monde, de la propre volonté, tout l'affreux bagage de l'entendement charnel. Cela exige une bonne volonté à entreprendre la purification et la régénération qui nous rendent semblables au Christ. Il nous est demandé de diffuser abondamment la lumière qui nous vient de Dieu, par notre amour, notre patience, notre compassion, notre humilité, notre courage, notre action pratique, notre sens d'unité avec le Principe divin, l'Amour.
La participation au travail de l'église ouvre la voie à l'action du pouvoir régénérateur du Christ. Sans cette influence régénératrice et sacrée dans notre vie, nous perdons la signification de l'Église. Pour le Scientiste Chrétien, être un membre d'église inactif est une contradiction. Être membre d'une église signifie être actif et participer.
Chaque fois que cela est possible, cette participation devrait se manifester par une activité dans une église ou société filiale. Nous avons besoin de la manifestation visible de cette idée, l'Église, et de l'influence vivifiante d'une participation pratique dans le travail d'église. Même le membre isolé peut participer à l'activité universelle de L'Église Mère par ses prières, son soutien vigilant des périodiques, y compris The Christian Science Monitor, l'intérêt intelligent qu'il porte à l'église et le travail qu'il fait pour elle. La participation au travail de l'église est, fondamentalement, un état de pensée actif, curatif, progressif, spirituel et semblable au Christ. Il est nécessaire de l'exprimer, et ceci est possible.
Il est des moments où la joie et la fermeté que nous manifestons au service de notre église risquent d'être mises à l'épreuve. Nous pouvons être déprimés par l'apathie de l'église, consternés par ses décisions ou découragés par ses querelles. Nous pouvons être tentés de tout abandonner. Lorsque nous sommes assaillis par de telles suggestions, nous pouvons nous poser cette question: « Quelle église sers-tu ? »
Nous servons notre propre concept de l'église. Si nous considérons notre église en tant qu'organisation matérielle composée de mortels mauvais, de procédures humaines embrouillées et de modèles de pensée réactionnaires, nous pouvons conclure qu'il est logique de nous en séparer; mais nous travaillons sur une base erronée. Il nous faut changer notre point de vue, et suivre ce conseil: « Dirigez vos pas dans le droit chemin, afin que le pied déboîté, au lieu de se démettre entièrement, soit guéri. » Hébr. 12:13;
Comment pouvons-nous diriger nos pas « dans le droit chemin » ?
Dans Miscellaneous Writings, Mrs. Eddy discute du concept matériel de l'homme et du fait spirituel en répondant à cette question: « L'homme est-il déchu d'un état de perfection ? » Mis., p. 78; Sa réponse illustre les éléments de base d'un traitement complet en Science Chrétienne. Elle montre comment abandonner le faux concept et démontrer le vrai. On peut apprendre, grâce à ses énoncés, comment penser juste non seulement au sujet de l'homme, mais aussi au sujet de l'Église.
Par exemple, voici comment elle repousse le faux concept: « Les hypothèses humaines sont toujours des caprices humains, l'expression d'opinions contraires à l'ordre divin et à la nature de la Divinité. Toutes ces croyances mortelles seront épurées et dissoutes dans le creuset de la Vérité; et les endroits où elles furent connues ne les connaîtront plus jamais, car elles auront été balayées par le vent de l'histoire. » p. 78;
Les croyances mortelles concernant l'Église ne sont pas plus réelles que les croyances mortelles concernant l'homme. Elles sont toutes « l'expression d'opinions contraires à l'ordre divin et à la nature de la Divinité ». Elles seront toutes « épurées et dissoutes dans le creuset de la Vérité ». Quelle promesse réconfortante de progrès inévitable au sein de notre église !
Continuant de répondre à la question posée, Mrs. Eddy écrit: « Les grandes vérités de la Science sépareront la balle du blé, jusqu'à ce qu'il soit clair à la compréhension humaine que l'homme était, et qu'il est, la ressemblance parfaite de Dieu, qui reflète tout ce par quoi nous pouvons connaître Dieu. » p. 79; La séparation s'opère continuellement dans le progrès individuel, elle se poursuit dans celui de l'église, car la Science vient en vérité dans l'existence humaine, van en main, pour séparer la balle du grain pur.
Ce processus énergique ne devrait pas nous déprimer mais nous réjouir, car il met en lumière l'homme véritable, le seul qui existe, et l'Église véritable, la seule qui soit, en tant qu'expressions parfaites de Dieu. Il condamne la balle à l'oubli. Les concepts erronés de l'Église, obstinément maintenus dans la pensée humaine, doivent être écartés par le van efficace de la Science. Les croyances aux cérémonies, aux rites et à la fausse théologie doivent être chassées de la conscience humaine.
Par cette action, cette destruction de l'erreur et cette révélation de ce qui est authentique et vrai, nous atteignons à la démonstration progressive de l'Église spirituelle qui est présente ici et maintenant en tant qu'idée divine. Nous reconnaissons avec une clarté croissante la coïncidence de l'humain avec le divin.
Séparer la balle du blé nous fait comprendre clairement qu'il n'existe pas deux sortes d'homme, le spirituel et le matériel, mais une seule, l'homme spirituel et parfait, le seul homme qui soit, ici et maintenant. De la même façon cela nous montre qu'il n'y a pas deux sortes d'église, l'Église spirituelle idéale et une organisation humaine parfois décevante, mais une seule, la véritable Église créée par Dieu, mise en lumière ici et maintenant à mesure que les caprices humains la concernant sont enlevés et détruits.
Si nous pensons juste, c'est là la seule Église que nous servons. C'est l'Église que nous voyons. C'est l'Église que nous tenons à contempler.
Nous servons cette Église en reconnaissant sa réalité et sa présence ici et maintenant en tant que seule Église réelle; nous la servons en jetant aux flammes de la destruction « l'expression d'opinions contraires » négatives et imparfaites à son sujet, qui voudraient nous tenter. Nous la servons également en poursuivant, avec patience et désintéressement, le travail nécessaire pour maintenir l'organisation visible de l'église et pour l'améliorer, tout en regardant au-delà de ses imperfections afin de percevoir son sens divinement vrai. Un tel service éclairé rend témoignage à l'amour et à la patience du Christ, qualités qui rachèteront le concept humain «afin qu'[il] soit guéri ».
Cette perception de la réalité divine est la lumière du Christ se manifestant en nous. Cette lumière spirituelle élève, pacifie, vivifie, restaure et guérit. L'éclat de cette lumière nous libère et libère l'organisation de notre église des erreurs restrictives et des discordes de la matière. Cette lumière ou conscience du Christ détruit tout mal. Elle rétablit notre joie, nous apportant paix et courage, même au milieu de difficultés apparentes.
Comme l'a déclaré Christ Jésus: « Je vous ai dit cela, afin que vous ayez la paix en moi. Vous aurez des afflictions dans le monde; mais prenez courage, j'ai vaincu le monde ! » Jean 16:33.
