Le pouvoir qu'a Dieu, l'Amour divin, de répondre aux besoins des humains m'a été prouvé maintes fois depuis quarante-six ans. Je suis reconnaissante d'avoir pu fréquenter une école du dimanche de la Science Chrétienne pendant deux ans, au cours desquels j'eus trois guérisons rapides, avec l'aide de praticiens.
La première fut la guérison d'angines, dont je souffrais chaque année et qui me faisaient manquer l'école au moins une semaine chaque automne. Depuis lors, cette affection ne s'est plus jamais manifestée.
La deuxième fut une guérison de la grippe. Je tombai malade un vendredi après-midi, à l'école, mais je pus y retourner dès de lundi matin, guérie.
La troisième guérison fut celle d'une foulure à la cheville. Je devais prendre part à un récital de danse; la veille du spectacle, à la répétition générale, je me foulai la cheville. On m'aida à rentrer à la maison, où j'arrivai non sans difficulté. Je demandai de l'aide à un praticien. Il calma ma crainte en me disant qu'en nous appuyant sur la force du Principe divin, nous pouvions accomplir notre devoir facilement, que comme enfant parfait de Dieu, l'homme est toujours sûr que tout est bien et que je pouvais m'attendre à être présente au récital le lendemain. Je m'endormis d'un sommeil profond et sans crainte et me réveillai guérie. Je pus danser sans aucune gêne.
Depuis que j'ai quitté l'école du dimanche j'ai continué à jouir d'une excellente santé. Pendant mes années d'étude à l'université et pendant les vingt-cinq années suivantes, où j'enseignai de jeunes enfants sans manquer un seul jour, la Science Chrétienne a été une aide inestimable dans la solution de nombreux problèmes.
Un jour d'hiver, des amis m'invitèrent à aller avec eux à la montagne pour admirer la neige, car je n'en avais pas vu depuis que j'étais venue d'Illinois m'installer en Californie du Sud. Pendant que nous étions à la montagne, je fis une descente en luge; celle-ci partit sur la pente raide à vive allure. Au lieu de descendre tout droit, elle dévia et alla droit contre un arbre; je fus violemment projetée contre l'arbre. Je dus perdre connaissance pendant quelques minutes, et quand je revins à moi, j'étais allongée dans la neige.
Je dus utiliser mes deux mains pour me relever, et constatai qu'un bras était engourdi et que je ne pouvais m'en servir. Je me recouchai dans la neige, et en regardant le sommet de ce grand arbre, ces mots de Mrs. Eddy me revinrent en mémoire: « Sans l'entendement mortel, votre corps ne souffrirait pas plus d'une tension ou d'une blessure que ne souffre le tronc d'un arbre que vous entaillez ou le fil électrique que vous tendez » (Science et Santé, p. 393).
J'acceptai immédiatement l'idée que l'arbre n'avait rien senti et que mon corps, n'étant pas moins matériel que l'arbre, ne pouvait rien sentir non plus. Je répétai « l'exposé scientfique de l'être », qui se trouve à la page 468 de Science et Santé, et où figurent ces mots: « L'Esprit est la Vérité immortelle; la matière est l'erreur mortelle. »
Sur ce, je me levai et pus utiliser mes deux bras normalement. Lorsque mes amis me rejoignirent et exprimèrent leur surprise en voyant que je n'avais pas de mal, je fus très heureuse et reconnaissante de pouvoir leur dire que tout était bien. Et nous passâmes ensemble une journée fort agréable.
Je suis profondément reconnaissante d'avoir suivi le cours d'instruction et pour les réunions annuelles de notre Association. Nos professeurs, praticiens et conférenciers dévoués, ainsi que les publications de la Science Chrétienne, sont des missionnaires qui portent la vérité aux quatre coins du monde.
South Gaie (Californie), États-Unis
