La première guérison qui se produisit dans notre famille, après qu'un collègue de mon père lui eut parlé de la Science Chrétienne, fut celle d'une foulure de la cheville que ma mère se fit. Une praticienne de la Science Chrétienne fut appelée, et le soir même ma mère put assister à un concert où elle se rendit à pied, et chanter dans le chœur.
Peu de temps après — j'étais alors toute enfant — je tombai malade. Mes parents hésitèrent tout d'abord à s'en remettre à la Science Chrétienne dans ce cas et un docteur fut appelé. Il déclara que j'avais une appendicite et préconisa une opération immédiate. Mais à ce moment mes parents décidèrent de compter plutôt sur la Science Chrétienne. La même praticienne vint me voir et à la suite de son travail par la prière les symptômes qui avaient milité en faveur de l'opération disparurent du jour au lendemain. Le docteur continua ses visites pendant quelques jours à cause de la surveillance requise par la loi mais je ne reçus de lui aucun traitement. Bientôt j'étais complètement rétablie.
Je suis toujours remplie de gratitude pour les nombreuses années où j'ai fréquenté l'école du dimanche de la Science Chrétienne, où j'ai appris à aimer cette Science et à comprendre dans une certaine mesure ses enseignements. C'est pour moi une grande joie d'avoir vu mon propre fils fréquenter l'école du dimanche jusqu'à l'âge de vingt ans. Le cours d'instruction m'a préparée à mettre davantage en pratique la Science Chrétienne et à assumer des activités particulièrement utiles pour l'église.
Il y a environ quatre ans, je fis de la dépression nerveuse. Je dus soutenir de grandes luttes, mais grâce à l'aide d'une praticienne et au soutien de mon mari j'obtins ma guérison. Les autres membres de notre église me manifestèrent des trésors d'affection durant cette période.
Une autre guérison qui me paraît particulièrement remarquable est celle d'écorchures et d'enflure au visage, et de bosses et contusions à la tête et sur le corps, parmi d'autres ennuis. Je me trouvais seule à la maison, dans l'incapacité de remuer. Après avoir énergiquement nié toute réalité aux accidents, lesquels ne se produisent point dans une existence dirigée par Dieu, je pus me relever et téléphoner à une praticienne qui se mit surle-champ à me donner un traitement.
Je ne fus immobilisée que deux jours au bout desquels je repris mon travail, et lorsque je servis à mon poste de Seconde Lectrice le dimanche qui suivit, toute trace de l'incident avait disparu. Alors que je cherchais à me débarrasser de la douleur et de la raideur, la pensée me vint avec la plus grande clarté que l'homme est en réalité formé d'idées spirituelles; de telles idées ne sauraient être blessées ni affligées de douleurs. Cette idée me libéra d'une façon extraordinaire.
J'ai été guérie, avec l'aide de mon mari et de ses prières, d'un rhumatisme qui fut pendant quelque temps très douloureux et qui me gênait beaucoup.
L'espace me manque pour raconter toutes les guérisons et toutes les bénédictions que j'ai reçues grâce à l'étude de la Science Chrétienne. Connaître mieux Dieu, Son Amour, Sa toute présence, c'est là mon but et mon vœu, et ma gratitude va grandissant pour tous les moyens prévus par Mrs. Eddy pour nous aider dans cette voie, entre autres la Leçon-Sermon indiquée dans le Livret Trimestriel de la Science Chrétienne, et nos autres publications. — Wilmslow (Cheshire), Angleterre.