[Message of The Christian Science Board of Directors at the Annual Meeting of The Mother Church Held on June 7, 1965]
Nous adressons d’affectueuses pensées à tous les membres de L’Église Mère, en quelque lieu qu’ils se trouvent. Nous voudrions offrir notre concours et notre appui à tous les Scientistes Chrétiens fidèles, à tous les chrétiens sincères, à tous les adeptes sincères de quelque croyance religieuse, du moment qu’elle ait Dieu à son centre et qu’elle s’efforce d’élever et d’unifier la race humaine.
Améliorer et élever la race humaine, c’est là le problème que chaque génération doit aborder à son tour et auquel elle doit consacrer ses efforts. Le succès viendra un jour. Il est certain. Cela est inévitable car notre créateur à tous l’a promis: « La gloire de l’Éternel sera manifestée, et toutes les créatures, ensemble, en verront l’éclat » (Ésaïe 40:5).
La vie entière de notre Leader, Mary Baker Eddy, a été marquée par la recherche de la source réelle de l’unité. Elle vit très tôt qu’il ne servait à rien de compter la trouver dans la conception courante de Dieu selon laquelle Il serait à la fois bon et mauvais, Esprit et matière. En découvrant la Science Chrétienne, elle s’aperçut que la seule force qui puisse vraiment unir les hommes dans l’harmonie et la compréhension, c’était de concevoir Dieu comme Amour divin, Esprit qui englobe tout. Elle vit clairement que lorsque cet Amour s’exprime à travers un individu, la race entière en est pour autant élevée.
Elle dit dans Pulpit and Press (p. 21): « J’attends ardemment, c’est ma raison de vivre, de voir cet amour démontré. Je m’efforce et prie pour qu’il habite mon cœur, et qu’il paraisse à l’évidence dans ma vie. Qui veut, comme moi, adopter cet objectif tout de pureté et continuer fidèlement la lutte jusqu’à ce qu’il soit atteint ? » Sommes-nous disposés à nous unir à notre Leader pour mener à bien cette grande œuvre ? Comme elle le fit, suivons fidèlement le Christ, l’exemple que nous a donné notre Maître, et manifestons le pouvoir de l’Amour divin qui élève et unit les hommes. Jésus dit en effet (Jean 12:32): « Et moi, quand j’aurai été élevé de la terre, j’attirerai tous les hommes à moi. »
Le Maître entendait par là qu’il y avait lieu de permettre au Christ de soustraire et lui-même et les autres à la force d’attraction de la matière de sorte qu’ils puissent s’élever à une compréhension et une démonstration complètes de la vie en Dieu, Esprit infini. Lui-même y parvint de façon éclatante. L’amour qui le caractérisait attira les foules à lui et lui permit de poser les fondements du christianisme, la religion de l’amour, susceptible de faire l’unité entre les hommes de tous les temps.
Christ Jésus comptait sur son Église pour le suivre dans la voie ascendante et reproduire ses magnifiques guérisons. C’est ce qu’elle fit pendant quelque trois cents ans. Du temps de Jésus l’Église du Christ sut pourvoir à toute la gamme des besoins humains par des voies uniquement spirituelles; de nos jours il en est de même grâce à la révélation riche d’inspiration de la Science Chrétienne.
Il y a près d’un siècle maintenant que la Science Chrétienne s’avère être le Consolateur promis, le christianisme originel, spirituel, rendu à la terre. Par quels moyens pourrionsnous faire davantage connaître cette merveilleuse religion autour du monde ? Il se peut que notre pensée ne soit pas suffisamment ouverte pour embrasser le genre humain tout entier. Jamais le Maître n’eut de pensées d’exclusion; il prêche l’évangélisation de la terre entière. Ne dit-il pas en effet: « Allez par tout le monde et prêchez l’évangile à toute créature » (Marc 16:15) ? Son Église, c’était le ministère qu’il exerça en allant au-devant des multitudes. L’opposition qu’il rencontrait ne l’ébranlait pas, elle ne faisait qu’augmenter son dynamisme. Ayons nous aussi cet esprit du Christ, dépourvu d’égoïsme, et mettons notre Église à la portée de tous les hommes.
Nous nous trouvons plongés dans une des convulsions les plus graves et les plus fertiles en dissensions de l’histoire humaine. Ces convulsions se traduisent par un effort frénétique de la part de l’individu pour trouver le vrai sens de la vie et pour définir sa place et son identité légitimes dans une société qui devient de plus en plus complexe et impersonnelle. Souvent il sent monter en lui la révolte, il a l’impression de ne pas pouvoir communiquer avec ses semblables et d’être impuissant à changer la société.
Quel remède existe-t-il à cette situation ? Les organismes gouvernementaux ou à caractère social ne sont pas à même de créer le lien nécessaire avec l’individu ni de l’aider à trouver par lui-même la satisfaction de ses besoins réels. Pour aussi utiles et importants que soient leurs efforts, ils ne sauraient suffire à la tâche. Car ils n’attaquent pas la difficulté à la racine. La solution viable se dégage seulement lorsque les besoins moraux et spirituels de la personne humaine sont satisfaits.
La racine du mal, c’est que les hommes, dans leur préoccupation au sujet de la matière, ne tiennent pas compte de Dieu: sur le plan individuel et collectif la tendance actuelle est de se tourner de moins en moins vers Dieu pour trouver une réponse aux problèmes de la vie. Tôt ou tard la société tout comme l’individu devront accepter les conséquences tragiques d’avoir ajouté foi aux promesses fallacieuses de la matière. Ils devront reconnaître que faire confiance à la matière ne retranche pas seulement les hommes de Dieu, le bien; cela leur ôte toute force et toute cohésion.
La Science Chrétienne présente-t-elle les moyens pratiques — c’est-à-dire d’ordre moral et spirituel — de résoudre les problèmes humains ? Cela ne saurait faire de doute. Ces moyens pratiques sont liés à une compréhension plus approfondie de l’esprit de la Science Chrétienne et à une utilisation plus intelligente des possibilités propres à notre mouvement de hausser l’humanité vers Dieu.
Nous ne devons jamais perdre de vue qu’il s’agit d’une institution de nature spirituelle. La capacité qu’elle possède d’accomplir son propos est d’ordre spirituel, et non pas simplement celle d’une collection d’individus. Il est de fait que notre travail s’avère le plus fructueux lorsque nous maintenons un équilibre harmonieux entre l’esprit et la lettre de la Science Chrétienne.
Pour notre Église, vigueur et réussite dépendent de trois facteurs essentiels: en premier lieu, un but valable et des objectifs clairement définis — nous les trouvons dans les écrits de notre Leader; en second lieu, un plan intelligemment conçu et pratique qui permette d’atteindre ces buts — nous trouvons cela dans le Manuel de L’Église Mère, de Mrs. Eddy; enfin le troisième élément est la coopération active et spontanée de nos membres pour l’accomplissement des buts de notre Église.
Les deux premiers éléments, nous les possédons déjà grâce à l’amour de notre Leader et à son oubli de soi. Quant au troisième la responsabilité entière nous en incombe. Nos efforts actifs et unis sont requis pour démontrer, faire connaître et propager la Science de la guérison par l’Entendement.
Quelle est notre contribution personnelle ? Notre Leader eut assez d’amour pour faire tous les sacrifices nécessaires pour nous donner cette organisation religieuse unique. Estce que nous avons, pour notre part, assez d’amour pour faire tous les sacrifices nécessaires pour permettre à notre Église de remplir sa mission d’origine divine ? Notre mouvement est fondé sur l’Amour et ne saurait prospérer qu’à travers l’amour manifesté par ses membres.
Notre Leader parle ainsi dans un des passages les plus significatifs qu’elle consacre au progrès de l’Église (Miscellaneous Writings, p. 98): « Nous sommes réunis dans le but de renforcer et d’assurer la pérennité de nos organismes et de tout ce que nous avons institué, et pour trouver la force dans l’union, la force de créer avec l’aide de “la droite divine” cette religion pure et sans tache, comportant une Science qui démontre Dieu et la perfectibilité de l’homme. C’est là un immense champ d’action et la croissance individuelle est une condition préliminaire; “puisse cette fin se réaliser !” »
Croissance individuelle et croissance de l’église sont indissolublement liées en Science Chrétienne. Toutes deux requièrent une intelligence spirituelle accrue. La guérison par la Science Chrétienne est une preuve manifeste de cette compréhension. Sans cette preuve visible, pas une église filiale n’eut été construite, pas même ce splendide édifice où nous sommes.
L’œuvre de guérison de la Science Chrétienne progresse régulièrement malgré des obstacles opiniâtres. L’opposition réside particulièrement dans le point de vue qui considère le créateur de l’homme et de l’univers comme se manifestant à travers la matière ou en tant que matière, et comme permettant les souffrances de l’humanité ou étant leur cause. La Science Chrétienne rejette intégralement cette théorie parce qu’elle accepte intégralement la totalité et l’amour de Dieu, l’Esprit infini.
Sous ses formes les plus évidentes, l’opposition a graduellement diminué d’intensité au cours des années. Elle revêt de nos jours une forme plus subtile, celle de l’indifférence de la part du public.
Le manque d’intérêt envers la Science Chrétienne vient de l’ignorance de ce qu’est la Science Chrétienne. Peu de gens seraient opposés à notre religion s’ils savaient réellement ce que c’est, ou si elle n’exigeait pas une confiance totale en des méthodes de guérisons spirituelles. Mais la spiritualité est l’essence même de la Science Chrétienne, du pur christianisme.
La Science Chrétienne a beaucoup de points communs avec d’autres confessions en raison de sa spiritualité. Ne devrions-nous donc pas rechercher ces points d’entente, plutôt que de penser que nous sommes entièrement différents ou qu’il y a incompatibilité entre les autres et nous ? Notre Leader dit d’ailleurs à ce sujet (Miscellaneous Writings, p. 21): « A mesure que les générations successives croîtront en spiritualité, on s’apercevra que la Science Chrétienne ne se distingue des autres confessions chrétiennes que par une plus grande spiritualité. »
Le genre humain a besoin de la Science Chrétienne encore bien plus que jamais auparavant. Partout des hommes implorent de recevoir la guérison, entendue au sens le plus haut et le plus large, c’est-à-dire l’anéantissement du péché et de la crainte, de l’ignorance et du chagrin, de la pauvreté et des limitations de tous ordres, tout autant que le soulagement de maux physiques. Le besoin est tellement plus grand aujourd’hui, qu’il y a encore davantage de possibilités pour notre mouvement de grandir que dans ses premières années.
Répondons sans restriction mentale à cet appel. Ne manquons pas à ce que nous devons à notre Leader; faisons fidèlement honneur à la tâche sacrée qu’elle nous a confiée de continuer sa grande démonstration.
Assemblée annuelle de L’Église Mère
[Les personnes qui désireraient lire ce compte rendu en anglais peuvent se reporter au Christian Science Journal de juillet 1965.]
L’assemblée annuelle de L’Église Mère, qui eut lieu le 7 juin, attira à Boston des Scientistes Chrétiens de toutes les régions des États-Unis et de tous les coins du monde. Des rapports, faisant part de progrès dans de nombreuses sphères d’activité, venant tant des officiers de L’Église Mère que du Champ, et accompagnés de récits de guérisons remarquables par des moyens spirituels seuls, confirmèrent à nouveau à tous ceux qui étaient présents qu’ils faisaient partie d’un mouvement actif et utile. Mary Baker Eddy, qui découvrit et fonda la Science Chrétienne, inspirée par son profond amour pour Dieu et pour l’humanité entière, fixa le but de ce mouvement et lui donna son élan. Les membres s’en retournèrent dans leurs champs respectifs en reconnaissant davantage que, dans la mesure où ils suivraient leur Leader dans son amour pour Dieu et pour toute l’humanité, ils verraient que l’élan du mouvement auquel ils appartiennent continue, et que son but est atteint graduellement.
Voici un compte rendu détaillé des rapports lus à la réunion.
La réunion s’ouvrit sur le chant du cantique n° 305 « Feed My Sheep », de l’Hymnaire de Christian Science, et dont les paroles anglaises ont été écrites par notre Leader, Mrs. Eddy. Le Président sortant, M. Edward Froderman, lut ensuite des passages tirés de la Bible et de Science et Santé avec la Clef des Écritures, de Mrs. Eddy:
La Bible
Matth. 18:1–4
Jean 15:7, 8
Apoc. 21:1–3
Science et Santé
323:34–1
456:19–21
592:18
577:13–24
Après quelques instants de prière silencieuse suivis de la répétition à haute voix de l’Oraison dominicale, l’assemblée chanta le cantique n° 296: « Soldats du Christ, c’est l’éveil ! »
M. Froderman annonça ensuite les noms des nouveaux officiers de L’Église Mère: Présidente, Mme Frances S. Wells, de Brookline, Massachusetts; Trésorier, Roy Garrett Watson, de Boston, Massachusetts; Secrétaire, Gordon V. Comer, de Boston, Massachusetts; Premier Lecteur, Noël D. Bryan-Jones, de Worthing, Angleterre; Seconde Lectrice, Mme Rose M. Henniker-Heaton, de Cambridge, Massachusetts.
Le Président sortant, M. Froderman, s’exprima en ces termes:
Chers amis,
Les membres de L’Église Mère sont à nouveau réunis en assemblée annuelle, selon les dispositions prévues avec sa sagesse coutumière par Mary Baker Eddy, notre chère Leader.
C’est vraiment l’Amour qui nous réunit ici dans une fraternité chrétienne, profondément conscients de la protection, du bien-être et des bénédictions renouvelées qui ont été nôtres au cours de l’année écoulée. Nous n’aurions garde de passer sous silence l’élargissement de notre vision et de notre expérience spirituelles, sur le plan tant individuel que collectif, car ce sont là des preuves de progrès, des preuves de notre résurrection de la matérialité ou entendement mortel.
Nous vivons une époque offrant de fantastiques possibilités, dues en partie aux nombreuses inventions et extraordinaires découvertes de la science, aussi bien qu’à d’autres sources encore inégalées; mais nous ne devons pas perdre de vue la nécessité qu’un jugement clair et équilibré aille de pair avec toutes nos activités journalières, tout ce que nous entreprenons, ce que nous accomplissons. Lorsque les vérités de la Science Chrétienne absorbent notre pensée, lorsqu’une perception et une initiative spirituelles guident nos actes, nous marchons dans le chemin droit et resserré qui est le garant de la sécurité et de la paix pour nous-mêmes, pour nos églises, pour notre Cause bien-aimée et pour le monde entier.
Les bienfaits que procure l’expérience spirituelle ne sont nullement l’exclusivité du passé, ou de l’avenir. En tout temps ils sont à notre portée; ils appartiennent à un présent qui est éternel; ils sont nôtres lorsque nous menons le genre de vie qui nous en rend dignes. Ésaïe dut comprendre quelle récompense attend ceux qui sont fidèles car il écrivit: « Il y aura une route pour le reste de son peuple » (11:16).
Nous avons choisi de suivre le Christ, si nous sommes Scientistes Chrétiens. Nous avons pénétré dans la Jérusalem nouvelle — la Science divine. Demeurons-y et apportons davantage d’offrandes à l’autel. Grandes ou petites, peu importe, nous savons qu’elles doivent être faites de piété, de régénération, de consécration, d’utilité, de grâce et d’amour, pour être acceptables aux yeux de notre Père-Mère Dieu.
Notre Leader bien-aimée décrit ainsi la Science Chrétienne dans son Message to The Mother Church for 1901: « C’est le clairon qui nous convie au royaume des cieux établi en nous et sur la terre — le règne de la justice — et l’Amour, tout le long du chemin, est la seule voie praticable » (p. 35).
M. Froderman présenta ensuite la nouvelle Présidente, qui prononça l’allocution suivante:
Mary Baker Eddy, notre bien-aimée Leader, parlant à l’Assemblée annuelle de juin 1899, déclara: « Et je dirai même, avec la conscience de l’Entendement, que ce qui est exigé de nous en cette heure, exigé spécifiquement, c’est que l’Amour divin soit manifesté dans notre vie » (The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany, p. 131). Ces paroles de notre Leader sont aussi importantes aujourd’hui, pour cette Assemblée, que lorsqu’elle les a prononcées.
Combien le monde a besoin de l’Amour divin, de comprendre quelle fraternité règne dans l’Amour. La crainte, la haine, la méfiance, la violation de lois morales et la résistance au Christ semblent prévaloir dans l’esprit des hommes. Mais en même temps la pensée humaine n’a jamais été autant sur le quivive, ni le désir de venir en aide aux autres hommes aussi vif. La Science Chrétienne apporte la preuve que l’omnipotence et l’omniprésence de Dieu sont reconnues. Jésus prophétisa un monde troublé et conclut ses avertissements par cette promesse: « Celui qui persévérera jusqu’à la fin, celui-là sera sauvé » (Matth. 24:13).
Notre Maître prévoyait la fermentation qui se ferait dans la pensée des mortels lorsque le Christ qui guérit démasquerait le mal pour le détruire. Mrs. Eddy aussi a prévu cette chimicalisation mentale. Elle a parlé du monde matériel comme devenant une arène où luttent des forces en conflit, où la spiritualité combat contre le matérialisme. Mais l’un comme l’autre prévoient l’anéantissement du mal sous l’action purificatrice de la Vérité.
Comme tout événement de la vie humaine résulte de la pensée, c’est la pensée des hommes qui doit être changée. Abandonnant la crainte, et la haine qui en découle, elle doit passer à la confiance en Dieu et à l’amour universel. Nous lisons dans la Bible: « Il n’y a point de crainte dans l’amour » (I Jean 4:18). La croyance à une pluralité d’entendements doit s’incliner devant le fait spirituel qu’il n’y a qu’un seul Entendement, Dieu, l’Amour divin.
Reprenant les remarques de notre Maître au sujet des commandements de Dieu, Mrs. Eddy répond à la question « Quelles sont les exigences de la Science de l’Ame ? » par ces mots: « La première exigence de cette Science est: “Tu n’auras point d’autres dieux devant ma face” ». Et elle continue plus loin: « La seconde lui est semblable: “Tu aimeras ton prochain comme toi-même” » (Science et Santé avec la Clef des Écritures, p. 467). Lorsque nous obéirons à ces deux commandements, l’Amour divin sera manifesté dans notre vie.
Les inventions modernes ont aboli les distances entre tous les peuples du monde. Lorsque nous apprendrons à nous aimer et nous comprendre les uns les autres comme idées divines et parfaites, alors nous vivrons en paix. L’Amour divin ne connaît ni race ni dogme. Selon la Science Chrétienne, nous sommes tous un dans l’Amour.
Crimes et actes de violence se multiplient de nos jours à un rythme inégalé. Quel rôle doit être le nôtre ? Il nous faut aimer — nier la réalité du mal et voir l’homme que Dieu a créé, impeccable, juste et pur. Reconnaître que l’Amour est tout, comme nous l’enseigne la Science Chrétienne, permet au pouvoir qui détruit le mal et régénère le cœur de se manifester dans la vie des hommes. La Bible nous dit: « L’amour ne fait point de mal au prochain; l’amour est donc l’accomplissement de la loi » (Rom. 13:10).
La pauvreté est encore un autre des problèmes qui assaillent le monde, même dans des pays semblant jouir d’une véritable opulence. La Science Chrétienne nous montre que la pénurie est un état d’esprit, qu’elle est due à la croyance que les ressources ont leur origine dans la matière au lieu de l’Amour divin. Lorsque nous remplacerons cette conception erronée des ressources par l’idée véritable de la substance qu’est l’Amour, le genre humain ne pourra que prospérer.
Les jeunes gens, de nos jours, ont à faire face à de nombreuses tentations, qui, si elles ne sont pas rejetées, les conduiront au chagrin et à quelque esclavage. En résistant aux séductions de l’entendement mortel et en les niant grâce à l’étude et à la mise en pratique de la Science Chrétienne, nos jeunes gens peuvent garder le respect d’eux-mêmes; ils atteignent à un état de satisfaction véritable et de paix intérieure que nul plaisir ne saurait jamais leur procurer. Se connaissant pour l’homme véritable, ils ne peuvent être attirés par quelque chose de négatif, et ne s’attendront pas à être satisfaits par la matière. Ils obéiront à Dieu en suivant le Christ, et prouveront que l’homme possède tout ce qui est bon par réflexion. Si la jeunesse obéit à cette exigence spécifique, à « ce qui est exigé de nous à cette heure », à savoir « que l’Amour divin soit manifesté dans notre vie », en atteignant la maturité elle se trouvera en possession de la santé, du bonheur et de la sainteté.
Il n’y a jamais eu de période où notre fidélité à Dieu et à notre sainte Cause a été plus nécessaire que maintenant. L’Amour constitue les fondations de notre Église, il en est le cœur et l’âme. L’Amour divin délivre l’humanité de tous les maux auxquels la chair est sujette. Le péché, la maladie et la mort céderont devant une manifestation plus spirituelle de l’Amour, de la Vérité et de la Vie, apportant régénération, guérison et joie éternelle.
Pourrons-nous jamais être assez reconnaissants envers Mrs. Eddy, qui nous a révélé le Consolateur promis, la Science divine ? C’est en vivant les vérités qu’elle a révélées, en suivant son exemple éminemment chrétien, que nous exprimerons le mieux nos remerciements sincères.
Que cette Assemblée annuelle soit un appel pour chacun de nous à dissoudre son moi dans l’Amour, et à aider ainsi les autres hommes à prouver la puissance des commandements de l’Amour. L’amour pour Dieu et pour l’homme, dans ces mots tient toute la Science Chrétienne; là réside la solution de tout problème.
Dans ses Miscellaneous Writings, notre Leader a écrit: « En Science Chrétienne, la loi de l’Amour réjouit le cœur; et l’Amour est Vie et Vérité » (p. 12). Elle continue: « Nous devrions mesurer notre amour pour Dieu à notre amour pour l’homme; notre compréhension de la Science sera fonction de notre obéissance à Dieu, laquelle consiste à accomplir la loi de l’Amour, à bien agir envers tous, à communiquer, dans la mesure où nous les reflétons, la Vérité, la Vie et l’Amour à tous ceux qui se trouvent inclus dans la sphère de nos pensées ».
Chers membres de L’Église Mère, exprimons tous l’Amour !
M. Charles Henry Gabriel, Agent exécutif du Conseil, lut ensuite le Message annuel du Conseil des Directeurs de la Science Chrétienne. Prière de se reporter à la page 213.
Rapport du Trésorier, lu par Trésorier de L’Église Mère
Conformément aux clauses de l’Article XXIV, Section 3, du Manuel de L’Église Mère, de Mary Baker Eddy, le Trésorier fit connaître le montant des fonds disponibles de l’Église, le montant de son passif, et celui de ses dépenses pour l’année finissant le 30 avril 1965. Le rapport indique qu’en dehors des factures courantes et des impôts dus, L’Église Mère n’a pas de dettes.
Les livres du Trésorier de l’Église ont été vérifiés par la Société Ernst & Ernst, dont l’expert comptable a remis le rapport suivant:
Nous avons examiné les comptes du Trésorier de L’Église Mère, La Première Église du Christ, Scientiste, à Boston, Massachusetts, pour l’année écoulée se terminant au 30 avril 1965.
Nous avons également examiné le rapport du Trésorier conformément à la Section 3 de l'Article XXIV du Manuel. Notre opinion est que les données qu’il fournit, concernant le montant des fonds disponibles et non investis, le montant des sommes dues et celui des dépenses, sont exactes.
(Signé)
Boston, Massachusetts
26 mai 1965
Ernst & Ernst
Le reste du rapport du Trésorier continuait en ces termes:
Pour nous qui sommes réunis aujourd’hui en assemblée annuelle, c’est une pensée riche d’inspiration que de songer que nous avons le grand bonheur d’être Scientistes Chrétiens pendant le premier siècle écoulé depuis la révélation de la Science Chrétienne par Dieu à Mrs. Eddy, et que nous contribuons à sa diffusion.
Mrs. Eddy a pourvu à la continuité et à la défense de la Cause de la Science Chrétienne grâce aux Règles et aux Statuts spirituellement inspirés du Manuel de L’Église Mère, et elle y a posé les fondements l’œuvre universelle de cette Église. Celle-ci a mis de plus en plus les enseignements de la Science Chrétienne à la portée de tous, et l’état d’avancement de ce travail est une cause de joie. Car la pensée en général est en voie de se métamorphoser, abandonnant son ancienne confiance en la matière pour se fier au pouvoir qu’a l’Esprit, Dieu, de guérir et de sauver le genre humain.
L’Église Mère a consacré une partie considérable de ses dépenses cette année à des causes charitables, parmi lesquelles l’entretien de ses trois institutions de bienfaisance. Des sommes importantes ont également été consacrées aux Activités de la Science Chrétienne auprès des forces armées, et aux émissions radiophoniques de L’Église Mère.
L’Église Mère est profondément reconnaissante pour le soutien financier que ses membres et amis lui ont apporté avec amour dans son travail, ainsi que les églises filiales et les associations d’élèves de professeurs de Science Chrétienne. Ce soutien s’est concrétisé sous la forme du versement de la per capita tax par les membres, de dons destinés à promouvoir certaines activités déterminées de L’Église Mère, par des legs à l’Église, des trusts créés auprès des Christian Science Trustees for Gifts and Endowments, ainsi que par des abonnements aux périodiques de la Science Chrétienne.
En faisant des dons à L’Église Mère les Scientistes Chrétiens augmentent les possibilités de notre mouvement d’accomplir des guérisons, car chacun des fonds spéciaux crées par L’Église Mère a la guérison pour but ultime. Le Fonds pour les activités auprès des forces armées, par exemple, est important en ce qu’il permet à l’amour de L’Église Mère d’aider dans diverses régions du globe les Scientistes Chrétiens appelés sous les drapeaux. De même,le Fonds pour la télévision et radiodiffusion sert à couvrir les frais de radiodiffusion de messages de guérison qui parviennent à des multitudes d’auditeurs grâce aux émissions de L’Église Mère.
Nous n’avons pas le temps d’énumérer tous ces fonds spéciaux et les aires spécifiques de guérison qui leur sont assignées; mais la fidélité, la gratitude et l’amour dont ces dons sont l’expression contribuent à permettre à notre chère Église Mère de remplir sa mission de guérison.
L’Église Mère met à la disposition de ses membres les diverses modalités de ses Trustees for Gifts and Endowments, qui peuvent leur rendre service. Des trusts, tant révocables qu’irrévocables, peuvent ainsi être réalisés pour un montant minimum de 1 000 dollars américains. Les revenus nets de ces trusts, révocables ou irrévocables, sont versés chaque trimestre aux donateurs.
Pour toute donation révocable à partir d’un montant de 2 000 dollars, il est prévu que L’Église Mère recueillera au minimum la moitié du capital; le surplus peut être attribué à des bénéficiaires autres que L’Église Mère, si le donateur le désire. Si le donateur ne l’a pas révoqué, il est prévu que le capital total d’une donation minimum reviendra finalement à L’Église Mère à titre de don.
Toute église filiale ou société de la Science Chrétienne a la faculté de faire une donation révocable à L’Église Mère des fonds qu’elle n’utilise pas, mais cette donation ne peut en aucun cas être acquise à titre définitif par L’Église Mère.
Les associations d’élèves de professeurs de Science Chrétienne ont la faculté de faire des donations révocables ou irrévocables.
Tous renseignements touchant ces donations peuvent être obtenus en s’adressant à Roy Garrett Watson, Trésorier, 107 Falmouth Street, Boston, Massachusetts, U.S.A. 02115.
L’année écoulée a été marquée par de notables progrès et une grande activité pour L’Église Mère. Les immenses possibilités qu’a cette Église de faire du bien sont de mieux en mieux comprises, ici comme au-delà des mers alors qu’approche le premier centenaire de la découverte de la Science Chrétienne.
A l’élargissement de ces horizons correspond un accroissement des charges financières. Il y sera fait face,et avec aisance, au fur et à mesure des progrès des Scientistes Chrétiens en compréhension et en démonstration de l’omniprésence et de l’omnipotence de l’Amour divin. Le travail métaphysique qu’ils fournissent fidèlement et leur zèle à remplir leur devoir envers Dieu, envers leur Leader et envers l’humanité leur apporteront la révélation des ressources nécessaires à l’accomplissement de l’œuvre immense qui nous attend encore.
C’est pour nous le moment de reprendre comme en écho ces paroles de notre chère Leader qui se trouvent dans Miscellaneous Writings (p. 321), tout en décidant résolument d’aller de l’avant, unis dans nos efforts pour maintenir haut l’idéal de guérison de la Science Chrétienne: « Mon cœur est plein de joie: chaque année qui passe voit l’avance régulière, avec la Science Chrétienne, de l’idée de la Vérité; chaque année nouvelle voit s’ajuster un peu mieux la balance en faveur de Dieu, de la suprématie de l’Esprit; et nous le savons grâce aux triomphes remportés par la Vérité sur l’erreur, par la santé sur la maladie, par la Vie sur la mort,et par l’Ame sur les sens. »
Rapport du Secrétaire, lu Secrétaire de L’Église Mère
Au cours de l’année écoulée, nous avons constaté avec gratitude que de nombreux membres se rendaient mieux compte de la nécessité de travailler plus énergiquement à obtenir et à garder un degré élevé de spiritualité. Ils ont reconnu de plus en plus que là où le magnétisme animal prétend à l’absence du bien, en réalité le bien règne en abondance.
Il faut travailler, et travailler avec ardeur, pour croître et progresser spirituellement: mais il n’est pas de tâche plus satisfaisante. Notre démonstration de la Science Chrétienne ne peut rester stationnaire. Et de notre croissance spirituelle individuelle découlera aussi la croissance de notre Cause.
Dans Science et Santé avec la Clef des Écritures, Mary Baker Eddy écrit (p. 233): « Chaque jour exige de nous de plus hautes preuves, plutôt que des professions de pouvoir chrétien. Ces preuves consistent uniquement en la destruction du péché, de la maladie et de la mort par le pouvoir de l’Esprit, comme Jésus les détruisait. »
Nous avons reçu cette année de beaux témoignages de guérison. La qualité de ces guérisons et leur nombre peuvent nous donner une extraordinaire assurance. Nous sommes certains que c’est le besoin de spiritualité qui pousse nos membres à travailler avec plus d’ardeur et incite ceux qui ne sont pas encore membres à rechercher avec plus de zèle la satisfaction et la compréhension spirituelles. Alors s’ensuivent les miracles qui accompagnent et confirment la Parole, par la guérison et une activité élargie.
Les demandes d’admission nous parviennent de près comme de loin,de différents pays d’Afrique, dont le Congo, le Nigéria, la Zambie, du Moyen-Orient et de l’Extrême- Orient, d’Iraq, de l’Inde, de Cuba, d’Amérique centrale, d’Amérique du Sud, de Scandinavie, de Finlande, de l’Allemagne de l’Est, de Pologne, de Roumanie et du Sud- Vietnam. Cela nous fait penser à ces mots de Mrs. Eddy dans The First Church of Christ, Scientist,and Miscellany (p. 147): « Du centre de l’Afrique jusqu’aux extrémités de la terre, les malades, ceux qui soupirent après leur demeure dans le ciel ou dont le cœur est affamé, ont recours à moi, et je les aide. »
Nous avons reçu un nombre réconfortant de demandes de réadmission. Ces personnes avaient donné leur démission pour différentes raisons, mais elles ont été amenées à voir quel était le bon chemin et désirent le suivre.
Nous sommes heureux de voir que nos efforts pour aider les membres à s’aider euxmêmes ont eu des résultats encourageants. Nombreux sont ceux qui ont exprimé leur reconnaissance pour l’aide qu’ils ont reçue, et qui nous ont assurés que leur pensée s’était vraiment éveillée. Fait non moins important, ils nous font part de leur désir de redevenir actifs dans leur église filiale. Dans bien des cas ils s’étaient déjà mis à l’œuvre.
Le Comité des périodiques s’est modernisé en présentant différemment ses activités dans Boston et en étendant ses services. Pour ne pas demeurer en retard sur les améliorations apportées par le service de publicité du Monitor le Comité des périodiques a conçu diverses formules lui permettant de se rendre compte quelle clientèle les annonceurs du Monitor devaient à leurs annonces.
Les membres du Comité d’information et de diffusion signalent que la nouvelle mise en page du Monitor a reçu un accueil enthousiaste auprès des personnes avec lesquelles ils prennent contact pour placer des abonnements.
Trois nouveaux casiers pour la distribution gratuite de périodiques ont été conçus de façon à satisfaire les besoins de notre région. Nous espérons que ceux que cela intéresse se rendront aux bureaux de ce Comité, 222 Massachusetts Avenue, au 1er étage.
L’école du dimanche de L’Église Mère a connu une année pleine d’activité. Les moniteurs se sont attachés à obéir aux règles établies par le Manuel de L’Église Mère, de Mrs. Eddy et ont fait preuve de beaucoup de zèle à leur poste. Des élèves ont, par leur travail personnel, été guéris de coupures qui n’ont laissé aucune cicatrice, d’une déviation de la colonne vertébrale, de rhumes, d’une affection des yeux, de dispositions fâcheuses regardant la vie scolaire, de maux de tête. Un élève qui avait mal aux dents fut guéri pendant une session de l’école du dimanche.
Un petit garçon de sept ans annonça à sa monitrice qu’il avait quelque chose de très important à dire. Sa maman lui avait demandé de lui lire quelque chose à haute voix. Elle se sentit tellement mieux après cela qu’elle put le conduire à l’école du dimanche et assister au service.
Ce n’est là qu’un aperçu de ce qui se produit lorsque les élèves comprennent qu’ « il y a une loi de Dieu, applicable à la guérison, mais c’est une loi spirituelle, non matérielle », comme le déclare Mrs. Eddy dans Science et Santé (p. 463).
Puissions-nous tous accepter et tenir compte de ces paroles du prophète Ésaïe, paroles inspirées par la compréhension spirituelle qu’il sut garder constamment: « Moi, l’Éternel, je t’ai appelé pour faire triompher la justice; je t’ai pris par la main, je t’ai gardé. Je t’ai établi pour faire alliance avec le peuple et pour apporter la lumière aux nations » (42:6).
Rapport des « Trustees under the Will of Mary Baker Eddy », Agent des Éditeurs
Nous vivons à une époque où des progrès remarquables s’accomplissent dans toutes les sphères de l’activité humaine. Il n’est pourtant pas de progrès plus significatif que la diffusion et l’étude sans cesse accrues du livre qui est en grande partie responsable de cette évolution rapide, par le souffle de liberté qu’il a apporté aux esprits. Ce livre, c’est Science et Santé avec la Clef des Écritures, de Mary Baker Eddy, et il entre dans sa quatre-vingt- onzième année de publication. A travers la succession des années il reste l’un des livres les plus vendus.
Mais quelque chose nous paraît encore plus significatif, c’est le nombre de lettres de gratitude que nous recevons de personnes qui ont connu régénération et guérison parce que des Scientistes Chrétiens ont été guidés par la prière à leur prêter ou leur faire don d’un exemplaire de Science et Santé.
Les œuvres de notre Leader qui sont traduites atteignent de plus en plus un public qui leur était jusqu’alors interdit. Un membre d’une Organisation de la Science Chrétienne auprès d’une université, qui résidait auparavant en Allemagne de l’Est, eut connaissance de la Science Chrétienne en trouvant un exemplaire de notre manuel d’instruction dans la bibliothèque d’une faculté. Il nous écrivit pour suggérer sept autres universités situées en Allemagne de l’Est auxquelles nous pourrions envoyer notre manuel d’instruction. Effectivement, nous leur écrivîmes et toutes, sauf une, demandèrent un exemplaire.
La traduction des œuvres de Mrs. Eddy nous occupe tout particulièrement. Actuellement 75 traducteurs vivant dans 22 pays différents participent à ce travail. Science et Santé a été publié en norvégien pour la première fois au cours de l’année écoulée, et l’autobiographie de Mrs. Eddy, Rétrospection et Introspection, a paru en italien. Des passages d’ouvrages de Mrs. Eddy ont également été publiés pour la première fois en finnois. Actuellement les œuvres de Mrs. Eddy traduites représentent 46 volumes; nous avons aussi 81 dépliants, cartes et disques — ce qui fait en tout 127 articles traduits.
The Christian Science Monitor fera désormais chaque semaine de la publicité en différentes langues pour Science et Santé.
La carte de Noël de cette année, comportant un message de notre Leader concernant la véritable signification de Noël, est exposée au foyer de La Société d’Édition de la Science Chrétienne à côté du tableau original dont la carte de Noël est une reproduction. Cette carte sera mise en vente dans les salles de lecture de la Science Chrétienne du monde entier à partir du 1er août.
En dehors de la publication des œuvres de Mrs. Eddy, son testament nous confie la tâche d’utiliser les fonds récoltés à promouvoir et à faire connaître davantage notre religion, la Science Chrétienne.
Au cours de l’année écoulée 130 000 dollars ont été versés à des églises et sociétés pour les aider à construire, acheter ou agrandir un édifice ou une école du dimanche. Nous avons reçu avec gratitude de nombreux remboursements volontaires d’églises filiales pour des sommes que nous leur avions remises les années précédentes.
La somme de 96 000 dollars a été consacrée à aider des églises filiales à donner leur première conférence, à uniformiser les frais engagés pour des conférences par les églises filiales ou sociétés en prenant en charge une partie des frais de transport des conférenciers devant se rendre dans les parties du Champ les plus éloignées des États-Unis, enfin à aider les Organisations de la Science Chrétienne auprès des universités à donner une conférence par an.
Les Trustees ont fourni des fonds pour l’achat de livres et de disques destinés à la bibliothèque de prêt des salles de lecture et des écoles du dimanche, ainsi que pour la distribution de publications à des personnes qui ne s’intéressent pas encore à la Science Chrétienne.
Mrs. Eddy a écrit dans The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany (p. 114), à propos de l’influence de Science et Santé sur le progrès de l’humanité: « Est-ce trop dire que d’avancer que ce livre est le levain qui est à l’œuvre dans tous les domaines de la pensée ? Vous pouvez déceler ses enseignements à chaque étape de progrès mental et spirituel, dans les églises comme dans la presse, dans la religion comme dans la morale, et vérifier que ces étapes vers le progrès y étaient déjà décrites ou indiquées. Il a donné à la pensée les ailes vigoureuses de l’Amour divin, qui le portent aujourd’hui tout autour du monde. »
Rapport des Committees on Publication,
La Science Chrétienne conteste la validité des idées généralement reçues par les hommes: c’est pourquoi l’entendement mortel est en rébellion contre elle. Nous ne devrions donc pas être surpris lorsque la Science Chrétienne rencontre des résistances, lorsqu’elle est l’objet de critiques de la part de gens qui ne la comprennent pas. Et pourtant, trop souvent nous sommes étonnés. Mais si les Scientistes Chrétiens veulent avoir quelque efficacité en face d’une telle critique, ils doivent procéder en partant d’une position de force spirituelle.
C’est là quelque chose que nous avons dû apprendre très tôt dans notre travail. Nous avons en effet à connaître de nombreuses atteintes à la Science Chrétienne. Rapidement nous nous rendons compte — comme tout Scientiste Chrétien devrait le faire — que nous devons avoir pour faire face à l’adversaire la même conviction spirituelle que dut avoir Élisée pour dire à son serviteur: « Ne crains point: ceux qui sont avec nous sont plus nombreux que ceux qui se trouvent avec eux » (II Rois 6:16).
Avant de vous relater certains des progrès que nous avons pu enregistrer depuis notre dernière assemblée annuelle, permettez-moi de vous adjurer de recevoir avec un calme digne d’un chrétien les critiques adressées à notre religion. Une des objections qui sont faites aux Scientistes Chrétiens, c’est qu’ils sont trop susceptibles. Il est fait la remarque que dès que la Science Chrétienne n’est pas l’objet de louanges chaleureuses, nous nous indignons. Malheureusement cette remarque n’est pas dénuée de fondement.
Il nous faut demeurer vigilants, mais si nous évitons toute rancœur à la suite de telles critiques, si nous cessons de nous tourmenter pour les remarques injustes proférées à l’égard de notre religion, nous pouvons alors posséder cette force spirituelle qui transforme les épreuves en victoires.
Notre remarquable Leader, Mary Baker Eddy, nous a exhortés à ne pas prendre offense du courroux des hommes. Dans The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany, elle écrit dans ce sens: « Soyez certains que les injustices de la presse et des Églises envers les chrétiens formant notre confession ne prendront fin que lorsqu’elles cesseront de représenter pour elle une bénédiction » (p. 151).
Attentifs à cet avertissement, les Committees on Publication à travers le monde s’attachent à corriger les impressions inexactes concernant notre doctrine et notre pratique, et à consolider les bases de notre liberté religieuse.
En voici un exemple: des poursuites criminelles furent engagées en Allemagne fédérale contre deux praticiens de la Science Chrétienne, sur l’allégation que leur pratique de la guérison par la Science Chrétienne constituait une violation de la législation médicale en vigueur. Notre liberté religieuse même était menacée.
C’est à la suite de ferventes prières et d’un travail fidèlement poursuivi en commun, que l’exposé de faits fut remis aux services compétents. Nous sommes heureux de pouvoir vous dire que notre victoire a été complète: les praticiens ont été reconnus innocents de tout chef d’accusation. La position légale de la pratique de la Science Chrétienne dans ce pays a ainsi été renforcée.
Nous avons eu des preuves encourageantes de l’intérêt croissant du public à l’égard de la Science Chrétienne. Nous avons accepté plus de 1 000 invitations à parler devant des groupes de personnes ne connaissant pas la Science Chrétienne. Les émissions radiophoniques de L’Église Mère, intitulées « La Bible vous parle » ont été entendues par plusieurs centaines de milliers de personnes qui ne sont pas Scientistes. Par ailleurs quelques Scientistes Chrétiens spécialement sélectionnés ont pris part à des débats à la radio ou à la télévision et répondu à des questions concernant notre religion. Nous sommes toujours heureux de ce genre de recontres, elles nous permettent d’aller droit au cœur du problème pour renverser les idées fausses et les barrières de l’incompréhension.
Plus de 500 000 personnes ont visité le pavillon de la Science Chrétienne à la Foire internationale de New York, l’année dernière; la plupart d’entre eux n’étaient pas Scientistes. Notre service est responsable de la présentation dans le pavillon et nous avons introduit de nombreux changements cette année, en prenant le mot « découverte » pour thème. Les visiteurs sont invités à découvrir avec l’aide de la Science Chrétienne la nature réelle de Dieu et de l’homme, à apprendre comment la prière guérit, à trouver le sens spirituel véritable de la Bible, que Mrs. Eddy explique dans Science et Santé avec la Clef des Écritures. Le pavillon nous offre une occasion unique de faire connaître notre religion à des milliers de personnes, en cela il mérite la continuation de notre appui.
Nos rapports avec les pouvoirs publics s’améliorent dans le monde entier. De plus en plus, les tribunaux, les organes législatifs et l’administration reconnaissent que les Scientistes Chrétiens, par la pratique de leur religion, sont à même de satisfaire dans tous les domaines à leurs propres besoins.
Le Christ est à l’œuvre pour bouleverser les préjugés et secouer l’ignorance des humains. Il amène la pensée à une plus haute prise de conscience, celle de la présence du Consolateur.
L’assistance chanta ensuite le cantique n° 261.
Rapport du Conseil des conférenciers de la Science Chrétienne,
Chaque membre du Conseil des conférenciers est témoin chaque année d’intéressants incidents. Cette année le plus spectaculaire peut-être fut la conférence donnée à la Foire internationale de New York lors de la « Journée de la Science Chrétienne ». Plus de 13 000 personnes y assistèrent. Le Singer Bowl, le stade où eut lieu la conférence, n’avait jamais été si plein. Ce jour-là aussi la Foire enregistra le nombre le plus élevé de visiteurs pour un dimanche.
Une conférence organisée par l’ensemble des églises filiales de San Francisco fut donnée dans la salle municipale qui contient approximativement 7 000 places, lesquelles furent presque toutes occupées. Il y avait plusieurs années qu’on n’avait pas donnée de conférence dans cette salle.
Une conférence donnée à Miami dans une salle municipale attira plus de 2 000 auditeurs.
Dans l’Ohio une église décida courageusement de donner une conférence le soir de Labor Day (fête du travail aux États-Unis qui détermine un long week-end) et en dépit de l’abondance des distractions offertes par la région, cette conférence attira plus de monde que toutes les précédentes. A Oklahoma une église ne comptant guère plus de 30 membres loua une salle de 900 places. 900 personnes vinrent à la conférence !
Des guérisons se sont produites pendant nos conférences, ce qui est obligatoire, car la Parole de Dieu, de Vérité et d’Amour, a le pouvoir de bénir. L’importance vitale de cette fonction de L’Église Mère est nettement ressentie.
Au cours de la même conférence deux personnes furent guéries de l’arthrite dont elles étaient atteintes. L’une d’elles avait une main recroquevillée depuis un certain temps; elle s’aperçut à la fin de l’heure que ses doigts s’étaient ouverts et avaient retrouvé leur souplesse. L’autre ne pouvait se tenir debout: elle sortit en marchant toute droite, guérie.
Nous pourrions continuer à énumérer sans fin les incidents de cet ordre, dont certains ont trait à l’intérêt que nos conférences présentent pour les jeunes; mais nous préférons dire quelques mots sur nous-mêmes. Nous adorons notre travail. Nous nous efforçons de ne pas démériter par rapport au modèle que notre bien-aimée Leader, Mary Baker Eddy, a tracé pour les conférenciers, et nous reconnaissons l’étendue de la tâche qui nous incombe pour faire face aux exigences plus vastes de l’heure à mesure que la Cause de la Science Chrétienne continue de grandir et de prospérer.
Mrs. Eddy déclare dans Miscellaneous Writings (p. 135): « Répandre à grands flots la Vérité avec les méthodes et les moyens par lesquels Dieu guérit, et faire ainsi mieux connaître l’évangile de l’Amour, constitue l’éternité de la joie, plus précieuse qu’une heure. » Chaque conférencier désire sincèrement atteindre à ce noble but.
(Les rapports qui suivent ont été condensés.)
Rapport des Administrateurs de La Société d’Édition de la Science Chrétienne,
Pendant toute cette année Dieu nous a révélé Son plan. Depuis la dernière Assemblée annuelle, nous avons terminé une étude qui durait depuis deux ans et qui a abouti à la nouvelle présentation du Monitor, plus facile à lire.
Nous avons augmenté le personnel de rédaction que nous employons dans toutes les parties du monde, et celui de notre bureau à Washington a été doublé.
Le propriétaire d’un important journal nous a écrit au sujet du nouvel aspect du Monitor: « J’ai été fortement impressionné. Vos changements ont fait l’objet d’une discussion lors d’une de nos conférences de travail. Des journalistes réputés, ainsi que des spécialistes de la typographie, de la composition et la présentation d’un journal, y assistaient. L’approbation fut unanime. The Christian Science Monitor avait marqué un important progrès sans sacrifier pour autant sa réputation bien établie de qualité et d’intégrité. »
Un groupe de 26 professeurs américains de journalisme, réunis pour donner un ordre de préférence entre les principaux quotidiens du monde entier, mirent le Monitor au deuxième rang parmi ceux des États-Unis et au cinquième pour le monde entier.
Nous sommes reconnaissants de pouvoir annoncer que le tirage du Monitor a augmenté pendant l’année écoulée et que tout permet d’augurer la continuation de ce mouvement.
Pour élargir la diffusion du journal le travail doit constamment viser à atteindre et à bénir les personnes qui ne sont pas membres d’une église.
Nous pouvons être certains qu’avec un contenu amélioré et une diffusion en accroissement, la publicité confiée au Monitor augmentera également, car le monde commercial reconnaîtra qu’un journal qui bénit toute l’humanité bénit nécessairement ses annonceurs.
Un représentant pour la publicité du Kansas, aux États-Unis, fit don d’un abonnement au Monitor à un annonceur qui plus tard lui écrivit: « Je ne peux simplement pas trouver les mots qui puissent décrire combien j’aime ce splendide journal. Je le lis, je l’approfondis. Il est bourré de bonnes idées. J’ai cessé de fumer et c’est en grande partie au Monitor que j’attribue ce résultat. »
Cette année, 93% des sénateurs américains, 88% des membres de la Chambre des Représentants, et le quart des membres du Parlement britannique ont accepté le Monitor.
Un membre féminin du Congrès nous écrit: « Les articles du Monitor sont excellents et ils m’ont été d’un grand secours en me tenant au courant des affaires nationales et internationales. »
Un membre du Parlement britannique, en prenant un abonnement au Monitor écrivit: « Il y a longtemps que j’admire ce journal et que je le lis à la Chambre des Communes, mais maintenant je désire avoir mon propre exemplaire. »
La présentation et le contenu de nos autres publications ont également été améliorés. Les séries d’articles sur un thème donné, paraissant quatre fois par an dans The Christian Science Journal, ont été bien accueillies.
De même, des sujets particuliers ont été traités de temps à autre dans le Christian Science Sentinel. Au cours de l’année écoulée, le contenu du Sentinel a été disposé de façon différente.
Des articles sont traduits en de nombreuses langues afin que le monde entier puisse bénéficier de la Science Chrétienne. Cette année a vu le début d’une nouvelle édition du Héraut de la Science Chrétienne, l’édition en grec, portant ainsi le nombre de langues dans lesquelles le Héraut est disponible à douze. Nous avons également commencé à publier des articles religieux en arabe, en hébreu et en gallois sur la page Home Forum du Monitor. Pour la première fois des articles ont été publiés en chinois et en coréen sous forme de feuillets. Nous avons également publié un feuillet en finnois, une traduction en allemand de Lullaby for a Child, et une brochure en portugais.
Nombreux sont ceux qui ont apprécié le manifique enregistrement des cantiques de Noël et les deux nouvelles brochures en anglais, qui parurent sous une présentation moderne et colorée.
Nous sommes reconnaissants des nombreuses lettres que nous recevons, spécialement celles qui expriment de la reconnaissance pour les Leçons bibliques du Livret Trimestriel. Un membre habitant le sud de la Californie nous écrit: « Je vous dois depuis fort longtemps cette note de remerciements pour vous dire combien j’apprécie les Leçons-Sermons chaque semaine. Le constant élargissement du sens de chaque phrase de notre manuel d’instruction ne cesse de m’étonner; chaque jour de nouvelles bénédictions me sont ainsi assurées, avec la découverte d’idées auxquelles je n’avais jamais pensé et que la Leçon- Sermon fait ressortir. »
Ces paroles de notre chère Leader pourraient bien nous servir à résumer les progrès accomplis durant cette année écoulée (Science et Santé, p. 271): « Le christianisme du Christ est la chaîne de l’être scientifique réapparaissant dans tous les âges, maintenant sa correspondance évidente avec les Écritures, et unissant toutes les périodes dans le dessein de Dieu. »
Rapport du Service « Églises filiales et praticiens »,
Mary Baker Eddy écrit dans The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany (p. 174): « Aujourd’hui mon âme ne peut que chanter et prendre son essor. Je sens toujours davantage l’amour de Dieu, Son omniprésence, Son omnipotence, m’entourer. Chaque jour je Le sens plus proche, je L’aime davantage, et cherche humblement par la prière à Le mieux servir. » Les Scientistes Chrétiens apprennent à mieux servir Dieu grâce à l’exemple de notre chère Leader, et cela sous des formes innombrables.
En plus grand nombre que jamais les Scientistes Chrétiens se consacrent à la guérison en devenant gardes-malades de la Science Chrétienne. Les nouveaux praticiens inscrits dans le cours de l’année sont originaires de 34 États américains et de 10 autres pays, parmi lesquels la République sud-africaine, l’Inde, l’Indonésie, l’Uruguay. Le nombre de candidatures provenant de Grand-Bretagne et acceptées a augmenté de moitié par rapport à l’année dernière. Des églises filiales nous annoncent que pour première fois depuis des années le nombre des praticiens inscrits dans les périodiques a augmenté. Le travail de guérison a été fructueux et comprend des cas d’épilepsie, de nerfs sectionnés, de cataractes, de paralysie, de tumeurs, de membres inégaux, du cancer, de scléroses en plaques et de méningite.
A travers le monde entier les membres ont pu entendre ou lire la Réunion du mardi soir intitulée: « Ce que signifie être Scientiste Chrétien ». Les discours furent enregistrés sur bandes magnétiques en français, allemand, anglais, espagnol, et dactylographiés en français, allemand, danois, espagnol, hollandais, italien, portugais et suédois.
Les Organisations Scientistes Chrétiennes auprès des universités continuent à croître tant en nombre qu’en membres. Nos délégués et conseillers régionaux sont actifs dans leur champ respectif. Des délégués nommés dans différentes régions par la section des Organisations Scientistes Chrétiennes sont toujours prêts à encourager et à aider les étudiants sur leur demande. Des réunions préparatoires avant l’entrée à l’université sont organisées l’été pour les élèves des lycées; elles servent à attirer l’attention sur les activités de la Science Chrétienne au sein de l’université.
De nouvelles écoles du dimanche ont été créées, certaines existant déjà ont repris leur activité interrompue. Il y a des signes évidents montrant que l’école du dimanche prend une place plus importante dans le travail de prière que les membres font pour l’église, étant reconnue comme partie intégrante de celle-ci.
On attache de plus en plus d’importance à choisir pour les salles de lecture des emplacements où elles sont plus accessibles au public. Maintes guérisons ont été enregistrées lorsque des étrangers ont pénétré dans une salle de lecture pour se renseigner sur la Science Chrétienne et sur la manière de mettre la vérité en pratique dans leur situation personnelle. Parmi les guérisons nous avons noté celles de troubles cardiaques, d’arthrites, d’affaiblissement de la vue, de rhumes, d’indigestions, de maladies infectieuses, de l’ivrognerie, d’un sentiment de responsabilité trop lourde, d’une conception sombre de la vie, de traits de caractère déplorables.
Des nouveaux venus assistent à nos services et à nos conférences. Nous sommes heureux de pouvoir annoncer que le nombre des églises filiales est le plus élevé enregistré jusqu’ici; de nouvelles églises ont été reconnues en Argentine, aux Pays-Bas, en Nouvelle-Zélande, et pour la première fois au Guatemala et en Corée.
Rapport des Activités de la Science Chrétienne auprès des forces armées,
Sous le titre: « Une prière pour la patrie et l’Église » Mary Bake Eddy écrit dans Christian Science versus Panthéism: « Dans vos foyers paisibles souvenez-vous de nos braves soldats, qu’ils soient dans leurs campements ou au combat » (p. 14).
Au cours de l’année écoulée les Activités de la Science Chrétienne auprès des forces armées se sont efforcées de répondre à cet appel. Leurs fonctions, qui s’étendent à travers le monde entier, intéressent des milliers de Scientistes Chrétiens servant dans l’armée. A l’échelon local le travail est principalement assumé par 351 ministres de la Science Chrétienne et 104 représentants servant dans les forces armées.
A l’heure actuelle 7 Scientistes Chrétiens servent comme aumôniers dans les forces américaines. Les supérieurs de ces aumôniers ont fait connaître à L’Église Mère combien ils sont satisfaits des hommes qui ont été envoyés comme aumôniers, ainsi que pour la formation qu’elle leur assure.
Au cours de l’année passée les aumôniers, ministres et représentants ont tenu des milliers de services, distribué un grand nombre de publications sur la Science Chrétienne et accompli de nombreuses guérisons, dans les bases et hôpitaux militaires. Il y eut parmi les guérisons celles d’une méningite cérébrospinale, du diabète, de troubles cardiaques, du cancer, de la débauche.
Les hommes qui avaient été envoyés dans des hôpitaux militaires pour maladie ou blessure se sont vu allouer un certain délai pour être guéris grâce au traitement en Science Chrétienne. D’autres ont reçu la permission de « se faire porter malade » et de résoudre à la chambrée leur problème par la prière seule.
Aux États-Unis, en Europe, au Japon, en Corée, à Tripoli, les aumôniers, ministres et représentants ont organisé des conférences au camp même. En Allemagne et au Japon ils ont tenu des conférences riches en inspiration à l’intention des militaires Scientistes Chrétiens et de leur famille.
Notre service est très reconnaissant pour le travail utile que font les comités pour les forces armées au sein des églises filiales et sociétés.
Rapport des Administrateurs des institutions de bienfaisance,
Dans une lettre que notre bien-aimée Leader, Mary Baker Eddy, écrivit en prévision de l’institution de bienfaisance de Chestnut Hill, elle dit: « Notre cause requiert une plus large variété de moyens pour accomplir les buts de la philanthropie et de la charité et pour des fins pratiques un plus grand déploiement de compétence » (Christian Science Sentinel, 7 octobre 1916).
Ce vœu se trouve exaucé grâce aux trois institutions de bienfaisance de L’Église Mère. Elles témoignent de l’amour de cette Église, cette manifestation de l’Amour divin qui abrite, nourrit, réconforte, protège, guérit, et régénère.
Pour paraphraser Paul (I Cor. 13:4) l’amour « n’est pas présomptueux » et cela est caractéristique du personnel des institutions de bienfaisance.
L’amour «ne cherche pas son intérêt ». Cette année a vu le nombre le plus élevé jusqu’ici de gardes-malades recevoir leur diplôme: 44 ont été diplômées dans les deux Benevolent Associations. Quatre gardes-malades ont fini leur stage dans le Home de la Science Chrétienne de Pleasant View.
L’amour « ne s’aigrit pas » et c’est la raison pour laquelle l’atmosphère des Benevolent Associations est propice à la guérison. Une personne qui a séjourné à Chestnut Hill ressentait de vives douleurs dans presque tout le corps et son état nécessitait les soins d’une garde-malade. Au bout de cinq jours elle rentra chez elle, et exprima ses éloges en ces termes: « Non seulement je fus entièrement guérie, mais je suis de plus aussi reconnaissante pour l’atmosphère si propice à la guérison que crée l’ensemble des gardes-malades. »
L’amour « ne soupçonne point le mal ». Une personne qui souffrait de troubles cardiaques et qui était tombée dans un état de quasi-inconscience arriva à la Benevolent Association de San Francisco en ambulance. Elle n’oubliera jamais, écrit-elle, l’amour et la sollicitude avec lesquels les gardes-malades, à tous les échelons, l’ont traitée. Tout sentiment de crainte la quitta. Au bout de trois semaines elle retournait chez elle, guérie.
Au sanatorium de la côte Pacifique les salles de classe des gardes-malades ont été agrandies et modernisées; l’extérieur du bâtiment principal a été repeint; on a commencé la construction d’un nouveau bâtiment pour les gardes-malades.
A Pleasant View la salle de réunions a été refaite. Les facilités de transport ont été améliorées pour les pensionnaires et le personnel, par l’achat d’un nouvel autocar.
L’amour « ne déçoit jamais ». Parmi les nouveaux pensionnaires de Pleasant View on compte 13 praticiens et une garde-malade. Ils sont originaires de toutes les régions des États-Unis. Soixante-cinq membres de L’Église Mère, principalement des gardes- malades et des praticiens, ont été secourus grâce à des fonds gérés par les Administrateurs.
Le nombre de personnes ayant séjourné aux sanatoriums cette année, un total de 6 509, témoigne que l’amour pourvoit sans faillir aux besoins. 612 patients ont reçu les soins des gardes-malades.
Le ministère de l’Amour divin influence le cœur et l’esprit de ceux qui y participent. Les frais de gestion des institutions de bienfaisance ont été nettement supérieurs aux montants reçus des hôtes. L’année passée les dépenses pour les deux Benevolent Association Sanatoriums se sont élevées à $2 106 644, tandis que les sommes reçues des hôtes se sont élevées à $875 693. La différence, soit $1 230 951, a été comblée par des legs, des dons et grâce aux Fonds spéciaux de L’Église Mère.
Les frais de gestion à Pleasant View, qui se sont élevés à $463 187, furent aussi couverts par des dons et legs, et grâce aux Fonds spéciaux de L’Église Mère.
Il faut que cette générosité continue car l’importance de ces institutions grandit et le nombre des hôtes croît.
Rapports du Champ, lus par Mme Catherine H. Anwandter, de Santiago-du-Chili, et par John Richard C. Kenyon, de Londres, Angleterre. Églises filiales et sociétés, dans notre Champ qui couvre le monde entier, nous font part de leurs progrès. Leurs rapports indiquent une meilleure compréhension du besoin d’exploiter au maximum les nombreuses possibilités offertes par les activités que, pour notre plus grand bien, notre Leader, Mary Baker Eddy, a prévues pour les églises. Il y a eu aussi un effort notoire pour mieux se solidariser avec intelligence et compassion de l’agglomération entière dans laquelle une église est située.
Les témoignages de guérisons en Science Chrétienne lus par Mme Sheila C. Aspoas, de Johannesburg, Transvaal, Afrique du Sud, comprennent des cas de troubles cardiaques, de tuberculose, de dépression nerveuse, du désir de se suicider, de cécité, de maladies de reins, de rhumatisme inflammatoire, et des suites d’une attaque d’apoplexie.
La réunion prit fin avec le chant de la Doxologie.
    