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C'est un grand bonheur de témoigner du...

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de septembre 1965


C'est un grand bonheur de témoigner du pouvoir curatif de la Science Chrétienne. Lorsque j'étais enfant, l'existence m'était un tourment, parce que maladies et malheurs semblaient tellement communs. Rien de ce que j'apprenais à l'école du dimanche ne me donnait une réponse satisfaisante quant à ce qu'est Dieu et pourquoi Il nous a créés.

C'est pendant que je suivais un cours d'entraînement pour pilotes au cours de la seconde guerre mondiale que je fis la connaissance de celle qui devait devenir ma femme; elle avait fréquenté l'école du dimanche de la Science Chrétienne. Je ne me préoccupai pas de sa religion jusqu'au jour où l'avion dans lequel je me trouvais s'écrasa au cours d'un vol d'essai. Les docteurs, à l'hôpital, déclarèrent que mes yeux avaient été affectés et que j'aurais probablement la vision diminuée et de fréquents maux de tête pour le restant de mes jours, et que je ne pourrais plus jamais faire de l'aviation.

Je posai des questions sur la Science Chrétienne et ma femme me donna quelques publications à lire; elle demanda à une praticienne de la Science Chrétienne de m'aider. Au bout de trois semaines je pus quitter l'hôpital et avant deux mois, j'avais passé avec succès un examen médical et j'étais reversé au service actif.

Je commençai à assister avec ma femme aux services d'une église de la Science Chrétienne. Ce qui m'impressionnait le plus, c'est que ces personnes réunies là croyaient que Dieu était le seul pouvoir et qu'on pouvait s'en remettre à Lui pour venir à bout de n'importe quelle inharmonie ou maladie, et non pas seulement du péché. C'était la réponse à ma question au sujet de la nature de Dieu. Il me fallut plus longtemps pour comprendre le néant de l'erreur, et que les guérisons ne s'obtenaient pas miraculeusement, simplement en rejetant les lois matérielles, mais qu'elles résultaient de la compréhension que la maladie et l'inharmonie ne sont pas créées par Dieu, et qu'elles sont par conséquent irréelles.

Le chapitre intitulé « Les Pas de la Vérité », dans Science et Santé, de Mrs. Eddy, m'aida beaucoup. Ce passage de la page 234 en particulier, m'ouvrit les yeux: « Il vous faut dominer les mauvaises pensées en premier lieu, autrement ce seront elles qui vous domineront en second lieu. » J'avais toujours cru que nous n'avions pas le pouvoir de choisir parmi les pensées qui nous venaient et que nous ne pouvions pas les contrôler. Le fait que je venais de découvrir m'a beaucoup aidé depuis à ce sujet, et la lumière que jette Science et Santé sur le premier chapitre de la Genèse me permit de comprendre ces paroles du verset 31: « Dieu contempla ce qu'il avait fait, et il vit que cela était très bien. »

Pendant mon terme de Premier Lecteur dans une église filiale, j'eus maintes preuves du pouvoir curatif divin. J'avais un refroidissement qui ne m'avait pas beaucoup gêné jusqu'ici quand soudain, le mercredi, je sentis que j'avais la gorge prise. Après une matinée de conférences, je n'avais plus qu'un souffle de voix. Il me fallait décider si je voulais appeler le substitut Lecteur pour présider la réunion de témoignages ce soir-là, ou si je voulais faire confiance à la prière pour me guérir. Je ne pouvais quitter mon bureau, car j'avais à assister à d'autres réunions. J'appelai donc une praticienne et lui demandai de m'aider.

Lorsque j'arrivai à la maison après le travail, je ne pouvais toujours pas parler, et encore moins lire à haute voix, sans tousser. Je fus à nouveau tenté d'appeler le substitut, mais la praticienne me rappela qu'il était temps de récuser le témoignage de la matière et de reconnaître ce que l'homme est vraiment, l'image de Dieu. Lorsque la réunion commença ma voix était plus forte et plus claire qu'elle n'avait jamais été, et les symptômes du refroidissement avaient disparu. Je sentis, comme d'habitude, que j'étais soutenu par les prières des membres de l'église en faveur de la réunion.

J'ai eu beaucoup d'autres guérisons, entre autres de nervosité, d'instabilité, d'une tumeur dans le cou. Je suis reconnaissant d'avoir suivi le cours d'instruction et de participer à l'œuvre de l'église. Le Christian Science Sentinel s'est avéré précieux, et j'en ai presque toujours un exemplaire dans ma poche. Il contient des articles et des témoignages qui nous inspirent dans l'existence quotidienne. En vérité, j'exprime ma gratitude pour Christ Jésus et Mrs. Eddy et pour tout ce qu'ils ont accompli dans l'intérêt du genre humain. —

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