Il est grand temps pour moi, je pense, d'exprimer par les canaux que nous offrent les périodiques de la Science Chrétienne, la gratitude que je dois aux enseignements de Christ Jésus et de Mrs. Eddy, la Découvreuse et Fondatrice de la Science Chrétienne [Christian Science], gratitude que je ressens pour tout ce que l'étude de la Science m'a apporté. Elle fut introduite dans notre famille par ma mère quand j'étais bébé, et m'a donné une certaine compréhension de Dieu et de Ses lois, de la relation qui unit l'homme à Dieu, et du fait que les œuvres de Jésus peuvent être renouvelées aujourd'hui.
Lorsque je quittai un pays tropical pour vivre en Hollande pendant mes études universitaires, je me mis à tousser fortement. Cela dura pendant des années, surtout pendant l'hiver, et les personnes de mon entourage avaient coutûme de s'en inquiéter. Je ne peux dire le nom de la maladie, car elle ne fit jamais l'objet d'un diagnostic médical. Étant élève de l'école du dimanche de la Science Chrétienne, j'avais appris à ne pas avoir de crainte, en n'importe quelle circonstance. Cependant je ne comprenais pas encore à cette époque que, si ne pas craindre l'erreur est la note tonique de la Science Chrétienne [Christian Science], ce n'est pas là toute la Science, et que détruire l'erreur suit de près en importance.
Les attaques continuèrent donc pendant des années, jusqu'à ce que je voie clairement qu'il me fallait prendre une décision. Je devais faire un choix: soit demander de l'aide en Science, soit aller chez un docteur en médecine. La chose naturelle pour moi était de prier un praticien de la Science Chrétienne de m'aider. La question de savoir à quel praticien m'adresser était plus difficile. Par la prière, je fus amenée à choisir un praticien vivant sur un autre continent. Je lui écrivis donc pour lui demander de me traiter.
Je me rappelle qu'il m'expliqua dans ses lettres que Dieu est Entendement, mais ce qui m'est resté plus nettement, c'est l'amour, l'humilité, la simplicité, et la patience avec lesquelles ce praticien atteignit ma conscience, alors que sa compréhension de la Vérité était sans aucun doute développée bien au-delà de la mienne, qui était au début de son éveil.
Je ne pourrais dire quand la guérison se produisit, mais un jour, peu après le commencement des traitements, je m'aperçus que je ne toussais plus. Des années plus tard, je fus élue Première Lectrice dans une église filiale; la pensée me vint alors que ce serait une épreuve, car durant les années où je souffrais de cette toux, parler était souvent le début d'une crise. Je suis remplie de gratitude parce que pas une seule fois durant les trois années où je servis comme Première Lectrice, ce qui impliquait de rester au pupitre deux heures le dimanche et deux heures le mercredi, il n'y eut même pas la plus légère trace de cette ancienne difficulté.
Avec l'aide de la Science Chrétienne [Christian Science], je pus terminer les examens à l'université, quoique dans des conditions telles que cela avait été prédit comme impossible. Ma mère me conseilla de considérer cette expérience comme une fête préparée par Dieu et rien de moins, puisque j'avais fait tous les efforts humainement possibles pour me préparer à ces examens. Je me trouvais dans un groupe de quatre, et je fus la seule à être reçue.
J'ai été guidée dans ma carrière à un travail satisfaisant et harmonieux, essayant de garder présents à la pensée ces mots qu'un Scientiste Chrétien avait sur son bureau: « Mon seul travail est de bénir. »
Je suis reconnaissante pour le travail formidable accompli dans notre mouvement, et pour le monde, par des moyens uniquement spirituels. — Amsterdam, Pays-Bas.
