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Le progrès de l'église et le Scientiste Chrétien

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de juillet 1964


Celui qui étudie la Science Chrétienne [Christian Science] doit être membre d'une Église du Christ, Scientiste, s'il veut progresser, tout comme cette église a besoin de lui si elle veut progresser. Il s'aperçoit que sa participation active au travail de l'église est indispensable pour progresser dans la compréhension spirituelle et dans la pratique du Principe de la métaphysique divine, qui est l'Amour divin. La continuité du succès du mouvement de la Science Chrétienne dans sa mission, qui est de guérir et de racheter l'humanité, dépend du progrès spirituel des Scientistes Chrétiens, de ce que chacun accomplit spirituellement.

La Science Chrétienne [Christian Science] enseigne que le salut est individuel. Cette Science est à l'œuvre dans la conscience humaine à travers le monde. Elle régénère l'individu grâce à l'acceptation et la pratique du Christ, la vraie idée de Dieu. Une église filiale est un laboratoire pour des activités collectives, dans lequel chaque membre apprend les leçons indispensables pour travailler à son propre salut. La qualité de membre offre au Scientiste Chrétien une remarquable possibilité d'apprendre comment prouver que le mal est impersonnel, et comment travailler harmonieusement avec les autres.

Dans le Glossaire de Science et Santé, Mrs. Eddy nous donne de « Église » une définition que tous les Scientistes Chrétiens chérissent. Le premier paragraphe présente la nature absolue, ou spirituelle, de l'Église. La voici (p. 583): « La structure de la Vérité et de l'Amour; tout ce qui repose sur le Principe divin et en procède. » Cette définition absolue, ou spirituelle, ne représente pas un concept abstrait ou théorique. C'est l'une des vérités les plus puissantes, les plus régénératrices, les plus curatives, qui aient jamais été présentées au monde.

Le second paragraphe de cette définition nous dit: « L'Église est cette institution qui donne des preuves de son utilité et que l'on trouve ennoblissant la race, réveillant de ses croyances matérielles la compréhension endormie jusqu'à comprendre les idées spirituelles et la démonstration de la Science divine, chassant ainsi les démons, ou l'erreur, et guérissant les malades. »

Lorsque cette idée spirituelle, l'Église, devient vivante dans la conscience individuelle, l'homme se trouve poussé à participer à l'institution humaine. Par conséquent, il est nécessaire d'acquérir une notion exacte de la relation scientifique existant entre le concept purement spirituel de l'Église unique et sa manifestation humaine collective. Nous pourrions peut-être le résumer de cette manière: l'idée divine, l'Église, est spirituelle, individuelle, infinie; l'église en tant qu'institution humaine représente une forme d'activité collective par laquelle les membres de l'église démontrent individuellement l'idée spirituelle, l'Église. L'idée purement spirituelle, ou divine, de l'Église se présente d'abord dans la conscience individuelle; mais dans sa manifestation humaine elle devient aussi une activité collective.

L'Église Mère, avec ses filiales, illustre la coïncidence de l'humain et du divin. On peut voir en elle la divinité de l'idée spirituelle, l'Église, embrassant l'humanité caractérisant l'institution, ou organisation. Parlant de la relation de l'humain avec le divin, notre Leader dit (ibid., p. 561): « Jean vit dans la coïncidence de l'humain et du divin, manifestée dans l'homme Jésus, la divinité embrassant l'humanité dans la Vie et sa démonstration, — réduisant à la perception et à la compréhension humaines la Vie qui est Dieu. » L'humanité n'embrasse pas la divinité, c'est la divinité qui embrasse l'humanité.

Le fini ne peut comprendre l'infini. « Il faut que le fini cède à l'infini » (ibid., p. 256). Il faut que l'humain cède au divin. Lorsque l'humain lutte pour embrasser le divin au lieu de lui céder, la démonstration scientifique est paralysée jusqu'à ce que les échecs obligent l'humain à admettre son inaptitude. C'est peut-être l'explication de la plupart de nos problèmes non résolus. Lorsque l'humain cède au divin, la démonstration de l'unité et de la totalité de Dieu s'accomplit, et les problèmes trouvent leur solution.

La nécessité d'un solide lien d'unité dans une Église du Christ, Scientiste, ne veut pas dire que l'individu doit être submergé dans le groupe, mais plutôt que le caractère chrétien de chaque membre constitue l'unité spirituelle de l'église. Au chapitre cinq de l'épître aux Éphésiens, Paul expose la relation entre le Christ et l'église, quand il écrit: « Christ est le chef de l'Église. » Puisqu'une église filiale est une association volontaire d'êtres humains, tout élément de contrainte ou de domination personnelle exercée par des individus au sein du groupe dans le but, bien intentionné, de le renforcer l'affaiblit en réalité. Une telle tentative de la volonté humaine tend à étouffer l'inspiration spirituelle, la lumière du Christ guérisseur est obscurcie dans la même proportion, et le fait que « Christ est le chef de l'Église » devient moins apparent.

Les travailleurs expérimentés de l'église connaissent le besoin d'une vigilance constante afin qu'il ne soit pas permis à une conception erronée de contrainte ou à un sens personnel d'autorité et de responsabilité d'obscurcir leur inspiration, ou de troubler leur pensée. C'est le progrès spirituel fortifiant chaque membre qui produit la force croissante du groupe. En réalité c'est là la révélation de l'idée spirituelle infinie, l'Église, dans la conscience individuelle, car toute vraie croissance spirituelle est individuelle.

Souvent l'élément le plus nécessaire pour amener une croissance saine et vigoureuse dans une église est une compréhension plus exacte de ce que représente la liberté. La véritable liberté est la base de la joie véritable. Paul dit (II Cor. 3:17): « Or, le Seigneur est l'Esprit; et là où est l'Esprit du Seigneur, là est la liberté. » La liberté, qui est un attribut de l'Esprit, se manifeste sur le plan humain par la libération à l'égard des restrictions qui tendent à décourager l'énergie créatrice, spontanée chez chaque individu du fait qu'il est le reflet de l'Esprit. Cette liberté, cette libération de l'énergie créatrice, l'individu l'éprouve dans une mesure toujours croissante lorsqu'il se sent libre d'être gouverné par Dieu dans tout son travail d'église.

Le précieux sentiment de la liberté qui appartient à chacun de se tourner vers Dieu pour être guidé, s'il est chéri et nourri dans nos églises, permet au Christ guérisseur, l'esprit de Vérité et d'Amour, de se faire sentir dans les services de nos églises. C'est là ce qui attire à nos services les cœurs affamés et réceptifs. Élever le Christ dans nos cœurs implique une lutte constante avec notre sens personnel du moi. Si notre concept de l'Église est teinté de sens personnel, cette lutte paraît une épreuve. Mais lorsque nous voyons l'Église comme étant « tout ce qui repose sur le Principe divin et en procède », cette lutte est toujours une joie.

Nous entendons parfois dire qu'une personne désire se retirer de l'église parce qu'elle sent qu'elle ferait ainsi plus de progrès. C'est là une déplorable erreur. Dans notre travail d'église nous sommes semblables à autant de pierres que l'on frotte l'une contre l'autre pour en adoucir les angles rugueux. Si nous ne pouvons supporter ce processus, nous nous retirons, et gardons nos aspérités ! Le travail d'église, accompli fidèlement et avec un amour désintéressé nous permet de mettre à nu les habitudes limitatives que nous avons contractées, et de progresser en nous en libérant.

Notre Leader a pourvu, dans le Manuel de L'Église Mère, au gouvernement démocratique de chaque église filiale (voir Art. XXIII, Sect. 10). Cela rend possible à des personnes de toutes les conditions sociales et se trouvant à différents stages de développement spirituel, de travailler ensemble en harmonie et de bénéficier individuellement d'une croissance spirituelle vigoureuse dans le cadre de l'organisation de l'église.

Lorsque chaque membre d'une église filiale priera pour être gouverné par la Vérité et l'Amour, et fera confiance à tous les autres membres pour s'en remettre au même gouvernement, une atmosphère générale de liberté individuelle régnera. Chacun a la possibilité illimitée de se tourner sans réserve vers Dieu, l'unique Entendement divin. Souvent l'éveil à la signification de la démocratie dans une église filiale ne se produit qu'après que les membres ont appris, par des expériences infructueuses, que la confiance individuelle en Dieu est le seul moyen par lequel une église peut vraiment progresser. Tandis que cette leçon est en voie d'être apprise, le travailleur plus expérimenté doit s'attacher avec fermeté au fait que Dieu, le Principe divin, est Tout et gouverne tout.

Le membre expérimenté sait qu'il doit s'exercer avec vigilance à comprendre que l'Église représente une force illimitée en faveur du bien, qui ne peut être pervertie ni renversée. Il sait que l'institution humaine, étant marquée du caractère divin qui s'attache à la démonstration scientifique individuelle, ne peut jamais devenir un agent par lequel les Scientistes Chrétiens seraient amenés à avoir des pensées ou des actes de destruction les uns envers les autres. Le seul concept de l'Église auquel il permette d'avoir une place dans sa conscience, est celui qui est énoncé dans la définition qu'en a donnée notre Leader. Il démasque instantanément toutes les suggestions du mal prétendant contredire cette définition, et, inébranlable, il les rejette comme des contrefaçons.

Le membre loyal chérit l'institution humaine qui s'appelle L'Église Mère et ses filiales. Il se sent aimé et en sécurité, lorsqu'il travaille dans le cadre des dispositions prévues dans le Manuel pour le gouvernement de l'église, et il reconnaît et affirme ce fait joyeusement. Un état d'esprit semblable à celui du Christ abreuve sa conscience comme un puits jaillissant et en répand dans son église filiale les flots qui la fortifient et la font progresser. Ce membre-là apporte la guérison à son église filiale; l'église filiale apporte la guérison à sa localité; toutes les filiales de L'Église Mère, ensemble, apportent la guérison aux nations, démontrant pour toute l'humanité que la maternité du Principe l'entoure de son étreinte divine.

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